Reading a Novel Alters Your Brain Connectivity — So What ?

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  • Des scientifiques montrent qu’un livre change la vie, biologiquement
    http://www.actualitte.com/societe/des-scientifiques-montrent-qu-un-livre-change-la-vie-biologiquement-4723

    Durant quelques jours après la lecture d’un roman, une sorte de rémanence persiste dans le cerveau, ont découvert les chercheurs de l’université d’Emory. Leurs conclusions sont simples : la lecture peut provoquer des changements dans les connexions neuronales, lors de périodes de repos, après une lecture, tout en augmentant l’activité de certaines régions du cerveau. Une persistance qui a été analysée et dont les résultats sont publiés dans la revue Brain Connectivity.

    #livre #lecture

    • L’effet papillon du mental - Ce qui est troublant avec les scientifiques, c’est qu’ils expliquent laborieusement avec des dizaines d’années de recul ce que chacun(e) a expérimenté soi-même. Qui n’a pas changé (ou eu l’intention) de changer sa vie après la lecture d’un certain livre, la vision d’un certain film, etc...? Merci la psychophysiologie... #parlamatêtemonculestmalade

    • @picabraque : il y a une différence entre ressentir quelque chose et savoir ce qui se passe au niveau neurologique, physique, hormonal, sanguin quand « l’on ressent ». etc. Je ne comprends pas vraiment ce qui te trouble. Oui, c’est « laborieux » d’arriver à comprendre les différents mécanismes du vivant... mais personnellement, je préfère qu’on travaille même lentement à comprendre les mécanismes physiologiques des émotions et psychologies humaines plutôt que l’on continue de croire que les épileptiques ou les gens ayant eu des AVC sont possédés par des démons.

    • @Supergéante : « trouble » était un euphémisme. On nous dit dans le texte que les scientifiques ont « découvert », comme si les non-scientifiques, gens ordinaires et naturellement stupides, ignoraient ce genre d’expérience. J’aurais préféré lire quelque chose comme « les scientifiques expliquent... » où leur apport, quant à la connaissance du mécanisme du phénomène, serait évident, sans pour autant faire passer les autres pour des neuneu ou des simplets n’évoluant qu’à la surface des choses en y entravant que couic :-) Bonne année, avec ou sans démons ;-)

    • @Jean-no : ce serait cependant présomptueux de la part des scientifiques de vouloir faire croire, à moins de se reprendre pour des créateurs, ce qu’ils ne sont pas, qu’ils « découvrent » ce qu’ils ne font qu’expliquer.

    • @ Jean-no : la distinction découvrir et créer a au contraire tout à fait lieu d’être et ne l’est sans doute pas assez d’ailleurs, ce qui laisse à trop de scientifiques des illusions de docteurs Frankenstein et de démiurges, le XXe siècle en est hélas trop le témoin, et le XXIe ne promet hélas guère mieux

    • Une critique de l’étude :
      Reading a Novel Alters Your Brain Connectivity — So What ?
      http://www.wired.com/wiredscience/2014/01/reading-a-novel-alters-brain-connectivity-so-what

      It’s important to note that the researchers didn’t ask the participants to do any psychological tests after the book reading, so they don’t know the functional significance of these brain changes. Other issues to bear in mind: We don’t know what the participants were doing with their minds while they were in the scanner (more criticism of resting-state scans here); we don’t know what they were getting up to during the 19 days of the study when they weren’t at the lab or reading the book; it’s very hard to tell what influences on resting brain connectivity were due to reading per se and which were due to the quizzes conducted just before the scans. There’s also no information in the paper on the size of the connectivity changes. There’s no control group, so we don’t know if spending time in a bar with friends (or any other activity) each evening prior to the scan would have had a larger or different effect than reading a novel. We also don’t know much about the participants – whether they read regularly or if this was the first novel they’d read in years.

      Despite all these unknowns, the researchers speculated that the connectivity changes they observed may have optimized their participants’ brains for reading stories and understanding other people’s perspectives. This is plausible (in fact, behavioural research by others has shown such benefits of reading; although this research has been criticized), but not exactly revelatory – we already know that practice at almost anything brings improvement, and it would be astonishing if this wasn’t accompanied by brain changes.

      In the Indy news report, lead author Berns says: ““We already knew that good stories can put you in someone else’s shoes in a figurative sense. Now we’re seeing that something may also be happening biologically.” This comment is amusingly similar to Jerry Fodor’s dry observation in his classic 1999 neuroskeptical essay: “… [W]e always sort of knew that there’s a difference between nouns and verbs, or between thinking about teapots and taking a nap, we didn’t really know it till somebody found them at different places in the brain. Now that somebody has, we know it scientifically.”