La fin des commentaires ? | ploum.net

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    • J’ai répondu… en commentant ailleurs :
      http://nota-bene.org/Le-27-decembre-ah-non-le-28#forum11023

      Pour la même problématique que celle qu’il expose, j’arrive à la conclusion inverse — entre autre parce que commenter au plus proche de la publication est plus pérenne que la dispersion des avis sur des réseaux sociaux, où l’on n’est pas nécessairement présent, faute d’être ubiquite. Donc renforcer les antispams et pourquoi pas s’équiper de webmention.

      Je ne suis pas d’accord avec l’argument du temps que ça prend à modérer : on perd au moins autant de temps sur les réseaux sociaux !

    • En même temps, ta réponse va paradoxalement dans son sens : tu as commenté et parler de son texte ailleurs, ce qui semble bien prouver que celui qui veut donner son avis sur une publication trouvera toujours un moyen de s’exprimer.

      Après, concernant l’ubiquité de l’auteur, je suis d’accord. De deux choses l’une : ou l’on se constitue une usine à gaz de veille juste destinée à alimenter son ego, ou bien l’on décide une fois pour toutes de se focaliser sur un ou deux réseau (Seenthis, Shaarli, peut-être Twitter) et laisser tomber le reste.

    • @tetue « avec l’argument du temps que ça prend à modérer : on perd au moins autant de temps sur les réseaux sociaux ! » d’où la difficulté de concilier les 2 ? Pour ce qui me concerne, la modération de mon blog (et la réponse aux mails) est ce qui me pompait le plus d’énergie au quotidien. De plus en plus.

      Quand il y a commencé à, en plus, y avoir des débats agressifs, je me suis réfugiée dans les réseaux sociaux, où effectivement je me sentais plus à l’aise, plus tranquille, plus libre.

      Mais je partage ton avis, c’est pourquoi j’ai préféré fuir mon blog (enfin c’est l’une des raisons) que fermer les commentaires (pour moi un blog sans commentaires pour détailler des contre-arguments, des avis contraire etc. perd de sa valeur, de son intérêt). Je ne m’y suis contrainte qu’il y a un mois. En raison de la gestion des spams qui me bouffait encore trop.

      De toute façons aujourd’hui la discussion a quitté les blogs effectivement on commente plus facilement des liens sur des réseaux sociaux que directemetn sur le blog. L’auteur a perdu le moyen de suivre tous les échanges que son article succite (et même le moyen d’en avoir des stats réélles)

    • Ce n’est pas de la satisfaction de l’égo de l’auteur·e dont je me soucie, mais de l’internaute, du lecteur·trice : comment suivre une discussion, dès lors qu’elle est éparpillée sur des réseaux sociaux (comment savoir lesquels ?) dont certains, comme Twitter, ne sont particulièrement pas adaptés ni à la discussion, ni aux échanges constructifs (du fait de la limitation à 140 caractères, qui force aux raccourcis de pensée, etc.) ? Comment savoir, lorsqu’on est face à une publication, s’il y a déjà eu des commentaires et où ? Si l’avis de que l’internaute formule en réaction est déjà exprimé ? Comment partager , dès lors, une réflexion ? Comment réfléchir ensemble, en s’éparpillant ainsi ?