Report : Fracking is depleting water in America’s driest areas

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  • Qu’est-ce que le #gaz_de_schiste et la #fracturation_hydraulique ? http://www.arte.tv/fr/qu-est-ce-que-le-gaz-de-schiste-et-la-fracturation-hydraulique/7258938,CmC=7264280.html

    Parmi les arguments-clefs présentés par les défenseurs des gaz de schiste figure en bonne place le “meilleur bilan carbone” de cette #énergie à combustion. Or, c’est oublier un peu vite les quantités de gaz à #effet_de_serre rejetées pendant son extraction : en sus du trafic de camions chargés des matériaux et substances nécessaires à la fracturation, chaque puits de gaz de schiste comporte un ou plusieurs “séparateurs”, sorte de réservoirs verticaux où les eaux usées qui remontent du puits sont séparées du gaz, surmontés de auvents qui distillent dans l’air d’invisibles nuages de CO2, dioxyde de soufre, méthane, etc… Une fois extraites du mélange, les eaux usées sont entreposées dans des bassins d’évaporation pour être “réduites”, laissant échapper dans l’atmosphère des vapeurs des produits utilisés pour la fracturation. Et rien qu’à imaginer le mélange, la tête peut vite tourner.

    Comme dans tout processus chimique, les éléments-clefs de la fracturation hydraulique sont la nature et la quantité des ingrédients. Si les recettes varient beaucoup, un élément reste stable : la fracturation hydraulique exige d’énormes quantités d’#eau. Chaque opération nécessite entre 7 500 à 15 000 mètres cubes d’eau, soit plus de 10 fois la consommation annuelle d’eau d’un ménage français (120 mètres cube, selon l’Insee). Des quantités à multiplier par le nombre de fois où un puits peut être fracturé : 6 au minimum et jusqu’à 12 ou 15 pour les plus prometteurs. À raison de 3 à 4 puits par kilomètre carré pour exploiter correctement une couche, la note d’eau monte vite. Le principal problème étant qu’une partie de ces énormes quantités d’eau (de 20 à 70%) stagne au fond des puits et que la mixture qui remonte en charriant le gaz ou le pétrole est parfois impossible à traiter : en Pennsylvanie, l’Agence de protection de l’environnement (EPA) a relevé des taux de radioactivité de 50 à plusieurs milliers de fois supérieurs aux normes fédérales.

    Géologue au Museum d’Histoire naturelle, Violaine Sauter n’y voit là rien de surprenant : à cette profondeur, l’eau et les produits chimiques activent des substances inertes qui dégagent uranium et radium liquide dans le mélange de fracturation. Un mélange souvent déjà bien chargé.

    Pour garder les fractures ouvertes, les foreurs ajoutent du sable à l’eau ainsi que toute une panoplie de produits chimiques aux effets divers, censés faciliter la fracturation : des anticorrosifs pour éviter que le mélange n’attaque les tubes, des biocides pour tuer les bactéries qui pourraient refermer les fissures, des agents réducteurs de tension superficielle... Certains produits étant ajoutés pour contrecarrer les effets des autres, le mélange injecté dans le puits peut comporter plus d’une centaine d’ingrédients.

    • Report: Fracking is depleting water in America’s driest areas
      http://www.rawstory.com/rs/2014/02/05/report-fracking-is-depleting-water-in-americas-driest-areas

      From Texas to California, drilling for oil and gas is using billions of gallons of water in the country’s most drought-prone areas

      America’s oil and gas rush is depleting water supplies in the driest and most drought-prone areas of the country, from Texas to California, new research has found.

      Of the nearly 40,000 oil and gas wells drilled since 2011, three-quarters were located in areas where water is scarce, and 55% were in areas experiencing drought, the report by the Ceres investor network found.

      Fracking those wells used 97bn gallons of water, raising new concerns about unforeseen costs of America’s energy rush.

      (...)

      Half of the 97bn gallons of water was used to frack wells in Texas, which has experienced severe drought for years – and where production is expected to double over the next five years.