Ah tu veux dire qu’au royaume des aveugles les borgnes sont lumineux...
J’ai d’autant plus de mal à comprendre l’intérêt de cette recherche que j’ai le sentiment d’être entouré de parents d’adolescents qui se posent des questions tellement plus matures par rapport à leur progéniture adolescente. Sans compter que je continue de n’être pas favorablement impressionné par le côté soit disant rassurant de telles conclusions.
Parce que justement certaines choses malgré tout ne sont pas si rassurantes. Notamment dans la juxtaposition des contenus. Ainsi si je suis souvent étonné de caractère créatif de certaines façons de faire de ma fille adolescente, au travers de ses contenus, de ce qu’elle elle produit, je suis souvent interloqué dans le même temps par la juxtaposition de tels contenus avec d’autres en provenance de ses correspondants qui n’ont pas le même discernement et c’est une chose sur laquelle j’ai beaucoup de mal à l’avertir, ainsi quand elle avait douze ans, des photographies d’elle et de ses amies voisinaient des contenus sexuellement explicites et comme elle estimait ne pas en être l’auteure, elle les voyait au même titre que de la publicité etc...
Ce qui est bien c’est qu’alors je pouvais embrayer sur le fait que le contenu publicitaire n’était pas neutre.
Dans les quelques éléments de cette recherche tels qu’ils sont décrits dans cet article du Monde, je remarque aussi que l’étanchéité entre le monde des adultes et celui des adolescents est un acquis indiscutable, à la façon d’une nécessité ; pareillement je dois vivre dans une dimension parallèle pour être entouré d’adultes de mon âge capables de s’intéresser aux curiosités de leurs adolescents, lesquels ne sont pas entièrement perdus devant la bibliothèque de leurs parents.
Tout ceci expliquant mon soupçon pour une étude que je trouve justement insuffisamment rafraîchissante, comme tu le dis.