CIP-IDF > Occupation : la Cour des comptes nous doit des comptes
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Qui informe les journalistes ?
Puisque l’argument financier n’est plus justifié, on peut se demander pourquoi ? La réponse est très simple, elle tient pour partie au membre de la Cour des comptes chargé d’écrire cette partie du rapport : Michel de Virville. Les journalistes qui appellent les membres de la Cour des comptes « les sages de la rue Cambon » pour mettre en avant leurs soit disant neutralités feraient leur travail en enquêtant (pas plus d’1h) sur ce rédacteur.
Pour info et en résumé : Avant d’entrer à la cour des comptes, Michel de Virville a été Directeur des Ressources Humaines de Renault et membre de la Commission des relations du travail et du travail du Medef, dont il a ensuite été nommé président. Le 31 janvier 2008, il succède à Annie Thomas (CFDT [5]) à la présidence de l’Unedic, en étant élu avec le soutien de l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), fédération influente du Medef. Il négocie ensuite le versement d’une prime de départ d’1,5 million d’euros à Denis Gautier-Sauvagnac, mis en accusation pour une affaire de retraits suspects répétés d’argent en espèce. Suite à la révélation par les médias de ce parachute doré et de son rôle dans sa négociation, Michel de Virville est contraint à la démission le 1er mars 2008 de tous les mandats qu’il possède au titre du Medef, dont la présidence de l’Unedic, où il remplacé par Geoffroy Roux de Bézieux. Suite à cette démission, De Virville retrouve sa place à la Cour des comptes où il est chargé de rédiger les rapports sur l’assurance chômage (puisque c’est sa spécialité). Il y a 1 mois, son ami Gautier Sauvagnac était condamné à 1 an de prison ferme et 3 ans avec sursis.
En fait de sage, c’est un ancien membre du MEDEF qui rédige les rapports concernant les intermittents et l’assurance chômage. Nous exigeons que le scandale de la manipulations sur les chiffres cesse.