• Toyota suspend sa production en Inde à cause d’émeutes dans ses usines
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/20140317trib000820284/toyota-suspend-sa-production-en-inde-a-cause-d-emeutes-dans-ses-usines.htm

    Le premier constructeur mondial d’automobiles, Toyota, a annoncé lundi la suspension de sa production de véhicules en Inde, à cause d’émeutes dans ses deux usines locales. Le groupe japonais a expliqué dans un communiqué que des employés s’étaient livrés depuis près d’un mois à « des arrêts délibérés de ligne de production, des intimidations et des menaces à l’encontre de cadres ». Le constructeur a précisé que les troubles observés avaient eu lieu « à l’instigation du syndicat » des travailleurs locaux et parallèlement à ces négociations.

    « Dans ce contexte, l’entreprise n’a d’autre choix que de déclarer le lock-out des usines, pour garantir la sécurité de ses employés et de l’équipe de direction », a conclu Toyota.

    #émeutes ? Bientôt les conflits du travail vont être assimilés au terrorisme.

    L’Economic Times (India Times) reprend à l’identique les termes du communiqué de #Toyota mais n’emploie pas le terme d’émeutes.

    Toyota Kirloskar Motor declares lockout at Bidadi over labour woes - The Economic Times
    http://economictimes.indiatimes.com/news/news-by-industry/auto/automobiles/toyota-kirloskar-motor-declares-lockout-at-bidadi-over-labour-woes/articleshow/32153156.cms

    The statement also said even as the talks were on, a section of the workers, instigated by the union, has resorted to deliberate stoppage of the production line, and threatened supervisors and continuously disrupted business for the past 25 days. “In this background, the company is left with no other option but to declare a lockout to ensure the safety of its workers and management personnel,” the statement concluded.

    Précédent de juillet 2012 chez Suzuki

    Un autre constructeur japonais actif en Inde, Suzuki, qui y détient la première place via sa filiale Maruti Suzuki, avait vu ses opérations perturbées dans ce pays il y a 20 mois à cause de troubles sociaux autrement plus violents.

    Une émeute avait éclaté en juillet 2012 dans l’usine de Manesar (région de New Delhi), exploitée par Maruti Suzuki, à la suite d’un différend entre un ouvrier et un contremaître. Plusieurs centaines d’ouvriers avaient attaqué des cadres avec des barres de fer, incendié et détruit des équipements. Le directeur du personnel avait été tué et une centaine de cadres blessés, dont plusieurs grièvement. Maruti Suzuki avait ensuite annoncé le licenciement d’au moins 500 ouvriers sur les 1.500 permanents employés dans l’usine, qui avait dû rester fermée plus d’un mois.