La voiture, premier front de la guerre à l’innovation

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  • La voiture, premier front de la guerre à l’innovation | ploum.net
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    Actuellement, la majorité du parc #automobile est immobilisé la majeure partie du temps. Votre #voiture ne roule que lorsque vous vous déplacez, ce qui représente moins de 10% du temps. Les voitures autonomes permettraient d’optimiser cela en gardant les véhicules en activité la plupart du temps. Moins de production de véhicules, moins de déchets. Un grand plus pour l’environnement.

    • Tout notre territoire est pensé par des gens qui vivent en ville et pour qui campagne = lieux de villégiature | source de nourriture.
      Du coup, ils ne voient pas le problème de penser les services publics par nombre d’habitants et non par km parcourus. Dans leur imaginaire dévoyé, les bouseux n’ont pas besoin de culture et de loisirs, de moyens de transports adaptés, de soins de qualité, d’éducation pointue.
      En gros, on est les bons sauvages de la réserve et une poignée de verroterie devrait nous faire tortiller de plaisir.

      Le pire, c’est que nos élus locaux sont dé⋅formés par cette vision imposée par leur hiérarchie politique (forcément urbains) et bien que vivant sur place, ne pensent aucunement les spécificités de la ruralité.

      Je rabâche depuis des années que nous devons penser les mobilités dans le monde rural, la manière dont les usagers investissent l’espace et s’y déplacent, hors de la pensée actuelle sur les mobilités qui est construite dans et pour la ville.
      Mais je pète dans un violon.

    • Pur discours rationaliste d’ingénieur. Cette optimisation de l’utilisation des véhicules pourrait tout à fait être faite sans voiture autonome... C’est oublier très très vite notre modèle économique (la propriété), social (individualisme) et cognitif (la voiture est un habitèle). Le caractère autonome de la voiture ne la fera pas disparaître. La technologie n’est pas la solution. C’est la politique qui est la solution.

    • C’est toujours assez pénible de voir des gens comme ça se penser visionnaire alors qu’ils n’ont vraiment rien de créatif. Je ne trouve rien d’intéressant ou original dans cet article qui reprend pour la énième fois un système de dépendances énergétiques fortes pour penser nos déplacements futurs sans poser les bonnes questions de départ : pour qui, vers quoi, et où.

      Le système cognitif des ingénieurs est-il tellement réduit qu’ils ne peuvent pas y faire rentrer les liens synaptiques pour « économie », « plaisir », « vivre ensemble » ?