Pourquoi je suis passée au livre numérique
►http://blog.monolecte.fr/post/2014/03/21/pourquoi-je-suis-passee-au-livre-numerique
J’ai tellement lu qu’à moment donné, je me suis dit que je n’allais pas faire entrer un livre de plus dans la maison. J’ai gardé l’amour du beau papier, du parfum de l’encre, de ce genre de choses, même si…Lire la suite →
#Bibliofil #consommation #culture #Logiciels_libres #marchand #technologie
Tu as un problème de redirection pour le lien vers l’article du monde diplo sur Illich. C’est vraiment cette question éditoriale qui m’nterroge, et aussi mon amour complètement irrationnel pour le papier. Mais ici aussi les murs ne sont pas extensibles. Après, je crois que le gros problème c’est qu’il faudrait vraiment remettre à plat l’économie du livre en général. Parce qu’en soit, ça ne me choque pas de payer le mˆeme prix pour un livre numérique que pour un livre papier, à condition de savoir qui récupère les 65% du prix (représenté habituellement par le libraire, l’imprimeur et le diffuseur-nom sympa pour celui qui ne fait finalement que stocker et déplacer du papier).
Faire des recherches sur la question, découvrir cet article ▻http://www.itrmobiles.com/index.php/articles/147311/livre-numerique-deux-est-pirate.html ... et par la mˆeme occasion Youboox
je ne connais pas youboox mais cette enquête n’a pas l’air très sérieuse. Voir par ex. ▻http://www.zdnet.fr/actualites/france-le-livre-electronique-deja-plombe-par-le-piratage-39798859.htm
Pour revenir sur le billet de blog, je fais la même expérience à peu de chose près. Je suis aussi très frustré par la rareté des textes disponibles : par exemple je cherche depuis des années le deuxième sexe en version électronique. Impossible. J’ai envie de dire que cette rétention est une sorte de piratage du patrimoine intellectuel de l’humanité par Gallimard... s’agissant d’une personne morte depuis presque 30 ans. Le droit d’auteur est vraiment mal fait, c’est en fait un droit d’éditeur...
Dernier point : sur les liseuses, je trouve que la fonctionnalité prise de notes n’est pas du tout optimale, ni l’exportation.
Un article qui répond au mien : ▻http://bibliobs.nouvelobs.com/salon-du-livre-2014/20140320.OBS0581/jusqu-ou-ira-le-livre-numerique.html
Et surtout qui explique bien la connerie de la grosse masse des éditeurs en France. Alors qu’aux USA, les ebooks représentent 40 % des ventes en volume et 23 % en CA, en France, on est coincé à moins de 5 % et considérés comme marché de niche. Les éditeurs disent que ce n’est bon que pour la littérature populaire, pas pour les bouquins pointus (ceux que je recherche particulièrement). Mais surtout, ils nous racontent qu’ils ont trop de frais pour pouvoir faire des décotes dignes de ce nom sur les livres... ah, parce que les Américains n’ont pas de frais, peut-être ? Et puis je connais la politique salariale des grosses maisons d’édition sur les community managers qui sont précisément censés s’occuper de la diffusion des ebooks : c’est chanceux quand ce ne sont pas des stagiaires... pas très ruineux, hein, comme frais !
