Barack Obama aux Européens : « Notre liberté n’est pas gratuite »

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  • Barack Obama aux Européens : « Notre liberté n’est pas gratuite »
    http://www.lemonde.fr/international/article/2014/03/27/barack-obama-donne-une-lecon-de-puissance-et-de-morale-aux-europeens_4390365

    #Insupportable.

    Le président américain a aussi dénoncé toutes les équivalences « absurdes » avancées par Moscou. Non, le Kosovo ne peut pas justifier la Crimée. « L’OTAN n’y est intervenue qu’après que les habitants y ont été brutalisés et tués pendant des années. » L’Irak « symbole de l’hypocrisie occidentale » ? M. Obama s’est pratiquement trouvé à défendre son prédécesseur : « Même en Irak, l’Amérique a cherché à passer par le système international. » Et, a-t-il ajouté, « nous n’avons pas revendiqué ou annexé le territoire irakien ». « Nous n’avons pas accaparé les ressources pour notre propre profit. »

    Obama Suddenly Defends U.S. Invasion of Iraq—Mainstream Media Shrug
    http://www.thenation.com/blog/179045/obama-suddenly-defends-us-invasion-iraq-mainstream-media-shrug

    In fact, the U.S. forced Iraq to privatize its oil industry, which had previously been under the control of the state, and further required that it accept foreign ownership of the industry. The effort to transfer the resources to the control of multinational, largely U.S.-based oil companies has been hampered in part by the decade of violence unleashed by the invasion.

    (...)

    Ross Caputi and Matt Howard, members of the Iraq Veterans Against the War, spoke with Common Dreams by phone and said that President Obama’s argument was both weak factually and morally. As it happens, both IVAW members were together in Washington, DC on Wednesday, organizing an evening event focused on the devastating impacts of the Iraq War—both for veterans like themselves and the Iraqi civilian population—when they heard news about what the president had said.

    “What President Obama said is false,” said Caputi. “The U.S. did not attempt to work within the international system. We acted unilaterally, without the approval of the UN Security Council.”

    “We went from one lie, which was weapons of mass destruction, to another lie which was liberation and freedom,” said Howard. Citing the devastation cited by Iraqi civil society allies, especially women in the country, he continued, “This idea that Iraq is somehow better off or that the U.S. waged a so-called ’Good War’ is ridiculous.”

  • Analyse à chaud : #Quadrennial_Defense_Review 2014
    http://blog.hajnalka-vincze.com/2014/03/analyse-chaud-quadrennial-defense-review.html

    Le voilà, le tout nouveau Quadrennial Defense Review du #Pentagone, prêt à être disséqué par les alliés anxieux de voir s’ils sont toujours dans les bonnes grâces de Washington. De ce point de vue, le document est dans la droite lignée de la rhétorique-tactique des responsables US, telle qu’elle fut exposée lors de la Wehrkunde (Conférence sur la sécurité annuelle à Munich) de février dernier. L’Amérique y souffle le chaud (tout en fanfare) et le froid (en catimini). Convaincue, à juste titre, que c’est la meilleure manière de rendre les Européens toujours plus dociles.

    (...)

    [Les Européens] vont sans doute apprécier aussi le message subtil de cette phrase toute en finesse selon laquelle : « Nous avons un intérêt profond et durable en un partenaire européen qui soit militairement capable et politiquement prêt à se joindre aux Etats-Unis pour relever les futurs défis de sécurité ». Traduction : Gates vous a déjà dit que nous ne sommes point intéressés ni par des incapables ni par des réticents qui se font trop prier avant de s’engager à nos côtés, comme #supplétifs, dans nos aventures militaires (que ce soit sur le terrain ou dans le domaine du cyber).

    Heureusement que le QDR donne des indications claires aux Européens pour savoir comment préserver leur statut de junior partenaire. Les meilleurs élèves devraient se laisser aller dans l’engrenage d’une collaboration toujours plus étroite avec l’Amérique, en matière de « planification des rôles et missions, ainsi que des investissements dans les futures capacités ». Sans surprise, le document met en exergue l’exemple le plus abouti, à savoir le #Royaume-Uni. Pour mémoire : c’est le pays dont le ministre de la défense admet ouvertement que sa « politique de défense repose sur la présomption que nous n’allons pas combattre dans une guerre d’envergure sauf en partenariat avec les #Etats-Unis ».

    Ah, j’oubliais. Le meilleur moyen pour améliorer l’interopérabilité avec l’Amérique ? C’est évidemment l’achat des Joint Strike Fighter F-35, comme ne manque pas de nous le préciser ce document hautement « stratégique ».

  • Climate Change and the Asia Pivot
    http://fpif.org/climate-change-asia-pivot

    ... the response from the United States to the threat of climate change has not matched its rhetoric. U.S. institutions devoted to security threats have been some of the worst offenders. The U.S. military is the world’s largest non-state GHG polluter http://www.serdp.org/Program-Areas/Weapons-Systems-and-Platforms/Fuels-and-Greenhouse-Gases. And given high-level U.S. government support for shale gas and record levels of coal exports—not to mention its evident reluctance to nix the Keystone XL pipeline—it would seem that the United States is more interested in increasing rather than decreasing the weapon of mass destruction known as climate change.

    The security establishment is largely devoted to reacting to the effects of climate change—failed states, resource wars, humanitarian disasters—rather than preemptively addressing the cause. To use an analogy that military planners might understand, the United States is doing little more than treating some of the wounded rather than actually stopping the shooter. The failure of this approach is nowhere more evident than in the Asia-Pacific region, where the United States is attempting to execute its non-existent “pivot.”