Press Release : World Bank Accused of Destroying Traditional Farming to Support Corporate Land Grabs

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  • World Bank Accused of Destroying Traditional Farming to Support Corporate Land Grabs | oaklandinstitute.org
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    OaklandInstitute lance une campagne avec plusieurs partenaires pour dénoncer les processus mis en place par la #Banque_mondiale en matière d’#agriculture qui encouragent les #accaparements de #terres dépouillent les petits agriculteurs. Je n’ai pas encore eu le temps de regarder tout ça de près.

    Today, the Oakland Institute and /The Rules, along with other NGOs, farmer and consumer organizations from around the world launch a campaign, Our Land Our Business, to hold the World Bank accountable for its role in the rampant theft of land and resources from some of the world’s poorest people—farmers, pastoralists, and indigenous communities, many of whom are essential food producers for the entire planet.

    “The World Bank is facilitating land grabs and sowing poverty by putting the interests of foreign investors before those of locals,” said Anuradha Mittal, Executive Director of the Oakland Institute.

    “Smallholder farmers and herders are currently feeding 80 percent of the developing world. Casting them aside in favor of industrial farming corporations from the West betrays the World Bank’s reckless and short term approach to development,” said Alnoor Ladha, Executive Director of /The Rules.

    The Bank’s “Doing Business” rankings, which score countries according to how Washington officials perceive the “ease of doing business” there, have caused many developing-country leaders to deregulate their economies in hopes of attracting foreign investment. But what the World Bank considers beneficial for foreign business is very often the exact opposite for existing farmers and herders.

    In the agricultural sector, the rankings encourage governments to commoditize their land—and to sell or lease it to foreign investors, regardless of environmental or social impact. Smallholder farmers, pastoralists, and indigenous people are casualties of this approach, as governments and foreign corporations work hand-in-hand to dispossess them of their land—and gain World Bank approval in the process.

    The results have already been devastating.

    • Communiqué de Presse : La #Banque_Mondiale Accusée de Destruction des Exploitations Agricoles Traditionnelles dans le but de Soutenir l’Accès à la Terre des Grandes Entreprises
      http://www.oaklandinstitute.org/communiqué-de-presse-la-banque-mondiale-accusée-de-destruction-des

      Les classements « Doing Business » de la Banque Mondiale, qui notent les pays en fonction de la façon dont les technocrates de Washington estiment qu’il est « facile d’y faire des affaires », ont poussé de nombreux dirigeants de pays en développement à déréglementer leurs économies dans l’espoir d’attirer les investissements étrangers. Cependant, ce que la Banque Mondiale considère bénéfique pour les entreprises étrangères est très souvent l’exact opposé de ce qui l’est pour les paysan-ne-s et les éleveurs de ces pays.

      Dans le secteur agricole, les classements « Doing Business » ont encouragé les gouvernements à faire de leurs terres une marchandise - et à la vendre ou à la louer à des investisseurs étrangers, indépendamment de l’impact social ou environnemental de telles politiques. Les paysan-ne-s, les éleveurs et les peuples autochtones sont victimes de l’étroite collaboration des gouvernements et sociétés étrangères qui travaillent main dans la main pour les déposséder de leurs terres, et par là même obtenir le soutien de la Banque Mondiale.

      Les conséquences sont dévastatrices. Par le biais des réformes et des politiques préconisées par la Banque, la Sierra Leone a ôté 20 pourcent des terres arables aux populations rurales du pays et les a loués à des producteurs de canne à sucre et d’huile de palme étrangers. Au Libéria, des géants de la production d’huile de palme britanniques, malaisiens et indonésiens ont obtenu des baux de long terme sur plus d’1,5 millions d’acres de terres qui appartenaient traditionnellement aux communautés locales.

      Le problème de l’accaparement des terres est maintenant sur le point de s’aggraver. Sous la pression du G8 et avec le soutien financier de la Fondation Gates, la Banque clone la méthodologie de son classement fétiche pour l’appliquer à un nouveau projet appelé le « Benchmarking the Business of Agriculture » (BBA). L’objectif explicite du BBA est de promouvoir « l’émergence d’un secteur agricole commercial fort ». Les classements du BBA récompenseront en fait la déréglementation des secteurs agricoles et permettront de faciliter l’accaparement des terres dans le monde entier.

      « Nous faisons front avec les paysan-ne-s, les éleveurs et les peuples autochtones des pays en développement qui aujourd’hui sont en passe d’être écrasés sous le rouleau compresseur pro-entreprise qu’est la Banque Mondiale », ajoute Anuradha Mittal. « Des initiatives comme les classements ‘Doing Business’ de la Banque encouragent les gouvernements à voler les pauvres pour donner aux riches. Cela doit cesser. »