Eiffage et l’hôpital sud-francilien : récit d’un divorce

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  • #Eiffage et le centre hospitalier sud-francilien : échec d’un PPP emblématique
    http://multinationales.org/Eiffage-et-le-centre-hospitalier

    Le groupe de #BTP Eiffage et les pouvoirs publics viennent de confirmer la résiliation du contrat de ’partenariat public privé’ du centre hospitalier sud-francilien, à Corbeil. L’un des plus importants contrats de ce type signé en #France, il avait rapidement entraîné une accumulation de conflits et de litiges financiers. #Le_Monde revient sur l’histoire de ce PPP’ emblématique Trente ans, c’est ce que devait durer la location. Finalement, à l’issue d’une période de transition de dix-huit mois, l’hôpital (...)

    #Actualités

    / Le Monde, BTP, France, Eiffage, #services_publics, #marchés_publics, partenariat public-privé, (...)

    #partenariat_public-privé #financiarisation
    « http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/03/31/eiffage-et-l-hopital-sud-francilien-recit-d-un-divorce_4392867_3224.html »

    • Une fois sélectionné, Eiffage avait réuni les 344 millions d’euros nécessaires à la construction en s’appuyant sur un pool de plusieurs banques. Mais à la livraison du chantier, le différend éclate. Compte tenu des modifications apportées au projet initial, le groupe de BTP réclame une rallonge de 100 millions. La direction, de son côté, recense 7 000 malfaçons. Surtout, elle prend la mesure du loyer qu’il faudra payer à Heveil, la filiale d’Eiffage qui s’occupe de l’opération : autour de 40 millions d’euros par an, une somme écrasante pour un hôpital déjà en déficit.

  • Eiffage et l’hôpital sud-francilien : récit d’un divorce
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/03/31/eiffage-et-l-hopital-sud-francilien-recit-d-un-divorce_4392867_3224.html

    A la moindre prise électrique à changer, il fallait remplir des papiers. Pour le moindre réaménagement des lieux, obtenir l’accord du groupe de BTP, propriétaire.« Dans la vraie vie, le PPP, c’était bien des difficultés », juge l’ingénieur en chef biomédical Pierre Kouam.
    (…)
    Trop de rigidité, d’accrocs, de méfiance.« A mon arrivée, c’était Beyrouth-Est et Beyrouth-Ouest », raconte Jean-Michel Toulouse, le directeur de l’hôpital, recruté fin 2012. Une solution a fini par s’imposer : le divorce à l’amiable.

    Lundi 31 mars, les deux partenaires devaient se retrouver dans un cabinet d’avocats pour signer la résiliation du bail emphytéotique hospitalier (BEH), une variante de PPP où Eiffage devait assurer, outre l’édification du bâtiment, sa maintenance et son exploitation. « Ils n’auraient jamais pu vivre trente ans dans une telle situation conflictuelle », considère Claude Evin, le directeur de l’agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France.

    Trente ans, c’est ce que devait durer la location. Finalement, à l’issue d’une période de transition de dix-huit mois, l’hôpital deviendra propriétaire dès 2015. « C’est une libération, on reprend notre destin en main », confie M. Toulouse. L’opération va coûter cher à l’établissement : environ 170 millions d’euros, selon l’hôpital, ce qui n’est pas confirmé par Eiffage, le groupe ne souhaitant pas s’exprimer publiquement.

    Un #PPP en moins !

    • Le contrat #PPP est une"grosse" arnaque pour l’état !
      Les travaux, réalisés aux bordereaux ( très avantageux pour une entreprise détentrice du marché ), et lorsque les travaux sortent du cadre du bordereau contractuel, ça passe en « add cost + fee » et là c’est royal !... Champagne !
      Dans ce genre de marché il faut intégrer dans l’équipe projet un « quantity surveyor » et « un cost-controller », pour la maitrise des coûts. ;-)