Ce que nous appelons extrême droite

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  • Ce que nous appelons extrême droite - @lieuxcommuns
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    Les crises économiques ont souvent débouché dans l’Histoire sur des mouvements d’extrême droite, et il se pourrait que nos sociétés européennes en prennent le chemin. L’écho que rencontre l’apparente mutation du Front National ou le succès du « Printemps français » pourraient bien l’annoncer. Et d’autres mouvances sont récemment apparues, comme la manifestation « Jour de colère », le cirque médiatique de Dieudonné, le refus de l’égalité fille/garçon à l’école primaire, ou encore les manifestations des « bonnets rouges ». Cette dynamique est totalement hétéroclite et très confuse, mais semble à la recherche de mots d’ordres, de lignes politiques, de symboles fédérateurs. Tout cela pourrait alimenter une réappropriation à tâtons des grandes questions politiques confisquées par l’oligarchie, mais aussi une renaissance d’authentiques extrêmes-droites. Encore faut-il savoir ce que l’on entend par « extrême-droite ».

    #extrêmedroite #antifa

    • Maintenant que les Trente Glorieuses sont finies, la question n’est plus : qui va accéder à la société de consomma­tion ?, mais bien : qui va en être exclu ? Personne n’a rien à gagner, sinon les extrêmes-droites, de la guerre de tous contre tous, ni la sécurité, ni la li­berté, ni l’espoir. C’est pour l’instant, et sans doute pour quelques temps encore, le chaos social qui l’emporte et de cette situation histori­quement nouvelle peut naître tout et surtout n’importe quoi.

      #guerre_aux_pauvres

    • Je suis d’accord la plupart des points, mais je ne comprends pas cette manie de vouloir toujours rajouter du cassage de genre.

      la révolution féministe ne consiste pas à dé­nier les différences, mais à les comprendre comme principe de l’égalité des sexes

      À peu près personne ne dit qu’il n’y a pas de différence : c’est à peu près indéniable que dans notre société (et pas mal d’autres) les hommes et les femmes adultes sont différents.

      Mais ce que de plus en plus nient (dont moi), c’est que l’immense majorité de ces différences soient génétiques et apparaissent inévitablement pour n’importe qui ayant tel X ou tel Y.

      Franchement @lieuxcommuns, quand vous écrivez cette phrase, vous parlez de quelles différences ? Ça veut dire quoi « les différences » ? C’est trop flou pour vouloir dire quelque chose, à mon avis.

    • La phrase d’Alexis est sensiblement similaire à la votre : ça parle de « différences » dans le flou, sans préciser en quoi le fait qu’on aurait un appendice différent pour faire pipi, une différence de seins, de poils, ou même d’hormones, implique quoique ce soit de majeur dans les capacités, dans les compétences, des personnes ; et donc dans les relations sociales, dans les tâches (du quotidien ou du travail) assignées socialement aux gens.

      Si on veut casser de la cyber-transhumano-féministe, cassons-la explicitement en parlant de cette catégorie. Mais je ne vois pas l’intérêt de parler de « féministes » tout court, ou de critiquer celleux qui remettent en question la construction des genres. Ça rajoute de la confusion, ou c’est pour le fun de passer pour plus réactionnaire que ce qu’on est en réalité…

      cc @pacoo @aude_v :D