Page et Brin, apprentis dictateurs chez Google | Pertes et profits
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Le succès d’un chef l’autorise-t-il à prendre toutes les libertés avec les règles de la vie démocratique ? En principe, non. Mais la pratique, elle, est toujours plus nuancée.
(…)
Sergueï Brin et Larry Page, les deux fondateurs géniaux de Google, sont aujourd’hui dans la dangereuse situation de chefs à qui l’on ne peut rien refuser. Et ils en abusent !
Marrant, le chroniqueur économique du Monde s’offusque de voir P&B appliquer des combines presque aussi vieilles que la forme de la société par actions…
En France, après diverses périodes historiques d’abus, la pratique est sévèrement encadrée depuis 2004. On ne peut plus créer que des actions sans droit de vote et non plus, comme dans le temps, leur conférer des droits de vote multiple.
La subtilité est que ces actions de classe C sont sans droit de vote. Cela rompt le principe capitaliste selon lequel à chaque action, qui équivaut un titre de propriété sur une portion de l’entreprise, est attachée une voix.
Et bien, on peut faire tout pareil en France…
