« Ceci n’est pas une pipe(rie) » : bref propos sur la sémiotique et l’art de Magritte

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    • J’ai du mal à voir la trahison des images ici... La « non pipe » de Magritte nous invitait à dissocier l’objet de sa représentation. Ici, il s’agit de dénoncer la représentation stéréotypée de la femme (notamment publicitaire, d’où le sigle (c))

    • Mais la Trahison des images (... Dont le sens est plutôt l’inverse de celui souhaité ici (bis) & qui ne représente pas une « non pipe » !) est bien, justement & très clairement, le modèle et la référence de ce travail. D’où mon interrogation (dubitative) ;-))

      Avec de gros sabots, dans un registre bien relou, mais d’une « logique » abrupte et brute :
      -- « Ceci n’est pas une pipe » montre une (image de) pipe ;
      -- « Ceci n’est pas une femme » montre une (image de) gourde.
      Donc... le fonctionnement « intuitif » ou « reflexe » semble bien pile à l’inverse de celui recherché. Et de façon assez insidieuse, en plus.

      & je ne vois pas non plus de lien sémiotique ou logique entre le « © » et le « message ». Les pseudo-droits ne sont pas l’objet de la pub qui ment et pousse à acquérir du superflu voire du néfaste. Même un « ™ », qui ne concernerait que l’objet représenté, tomberait à côté.

      (La perception, le sens, l’image et la lisibilité, c’est ma partie, c’est pour ça sans doute que ça me fait autant réagir. je trouve dangereux qu’une telle tentative de campagne de vautre. Et j’en suis d’autant plus frustré que mon premier réflesque fut de répercuter aussi sec à une amie de longue date, féministe vraie et ancienne des Lip non moins vraie. Mais au moment de le faire, non, ça clochait. Et je me suis du coup, penché dessus, et voilà, etc.).
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      Parmi de rares tentatives de dissections acceptables (selon moi-je, hein) de la Trahison des images, celle-ci :
      http://imagesanalyses.univ-paris1.fr/v2/ceci-pipe-bref-41.html#

    • 1. Contrairement, semble-t-il à d’autres (dont les propos me paraissent totalement déplacés), je n’ai aucune volonté polémique ;

      2. Ai-je jamais prétendu qu’il n’y a qu’une lecture possible de tableau de Magritte ? Au contraire, je livre un lien qui en propose au moins trois. Apprenez à lire avant de râler ;

      3. Si l’amie dont il est question est une féministe vraie et ancienne des Lip (et non féministe vraie et ancienne apprenez à lire (bis), hein, au lieu d’amalgamer au gré de votre humeur râleuse), c’est simplement la réalité, ne vous en déplaise.

      4. Et puisque ça vous saoule, bonne gueule de bois.

    • À « mad meg »

      C’est depuis peu que j’use de SeenThis, et je ne découvre donc que maintenant l’étiquetage de thème (se voulant sans doute infamant) que vous doit ma 2e intervention sur ce fil (mansplanning).

      Bravo pour ce superbe réflexe typiquement stalinien, et déclenché alors que vous n’avez même pas été foutue de lire correctement mon intervention, peut-être aveuglée par votre acrimonie en mode automatique.

      Demmerdez-vous, mais ôtez moi ça.

      Votre hargne, votre jugement péremptoire et uniquement basé sur VOS projections, votre dogmatisme
      -- Ne donnent pas une image reluisante de ce que vous semblez prendre pour du féminisme (qui, heureusement, est autrement lumineux que ça !) ;
      -- Ne diminueront en rien votre apparente souffrance.

      Je ne manque de respect à personne, et il est d’autant moins acceptable de supporter des préjugés méprisants tels que les vôtres.

      « Le fascisme, c’est le mépris. Inversement, toute forme de mépris [...] prépare ou instaure le fascisme. »
      (Albert Camus, l’homme révolté)