Les atlas, un nouvel engouement de l’édition française

/2011-01-17-Les-atlas-un-nouvel-engoueme

  • Après le livre, la mort des atlas : vraiment ? Une drôle de pensée de François Bon
    http://www.tierslivre.net/spip/spip.php?article3922

    Après le livre | mort des atlas (et comme nous les aurons aimés)
    l’accès direct aux représentations spatiales sur le web compense-t-il la fabrique d’imaginaire que nous devions à nos atlas ?
    [...]
    Reste la fin de l’atlas en tant qu’objet éditorial, moins de 200 ans après son irruption dans la bibliothèque de monsieur tout le monde, ou l’armoire aux livres de mon grand-père. Une mort dont nous ne nous sommes même pas aperçus au passage.

    Très bizarre et problématique cette réflexion conclusive de @fbon. Mort de l’atlas ? Au contraire, jamais autant d’atlas vendus à mon avis, en complément de Google Earth et autres dispositifs cartographiques connectés ou embarqués (GPS...). Et ces dispositifs de paper restent largement complémentaires des numériques. De surcroit, @fbon omet l’essor incroyable de ces atlas d’un autre type, mêlant cartographie thématique, infographies et diagrammes qui nourrissent notre imagination et les poussent vers l’exploration d’autres dimensions du monde géographiques : la diversité des niveaux de richesse, des productions, des ressources, des cultures, etc. Y compris à l’articulation de l’art et de la carte au sens premier, voir notamment les travaux et explorations de @reka.
    Sur le sujet, lire Rekacewicz P., 2009, L’œil, la Terre et le cartographe, Le Monde Diplomatique, mars 2009, p. 16‑17.
    http://www.monde-diplomatique.fr/2009/03/REKACEWICZ/16880
    Radvanyi J., 2011, Les atlas, un nouvel engouement de l’édition française, Visions cartographiques. 17 janvier 2011, < http://blog.mondediplo.net/2011-01-17-Les-atlas-un-nouvel-engouement-de-l-edition >
    #cartographie