où en est la destruction des armes chimiques ?

Le ministre chypriote des affaires étrangères Ioannis Kasoulides en compagnie de militaires danois sur une frégate escortant les transports d’armes chimiques hors de Syrie, le 3 février. | Reuters/HANDOUT
Le Monde 5/02/14
▻http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/02/05/syrie-le-plan-de-demantelement-de-l-arsenal-chimique-retarde_4359727_3218.ht

Oui, c’est une manière de relayer l’info !!!

Dans l’article du Monde de début février :

Le transfert à l’étranger et l’élimination des agents chimiques les plus dangereux de l’arsenal syrien pourraient ne pas être terminés avant la fin du mois de juin. Damas fait état de problèmes pratiques et sécuritaires empêchant l’acheminement en toute sécurité de son arsenal jusqu’au port de Lattaquié.

Fin janvier, seuls 5 % des 700 tonnes d’agents chimiques les plus dangereux déclarés par Damas, ont été transférés hors de Syrie. Seulement deux cargaisons sont parties, les 7 et 27 janvier, via le port de Lattaquié. L’évacuation des agents chimiques de « catégorie 2 » ne sera pas achevée au 5 février.

Dernier bilan de l’OPCW (4/04/14, jour d’arrivée d’arrivée d’un 12ème lot) ▻http://www.opcw.org/special-sections/syria-and-the-opcw

Syria Status Report
• Priority 1 chemicals removed: 32.8 % (1)
• Priority 2 chemicals removed: 82.6 %

Total chemicals removed: 49.3 %

(1) Includes entire stock of sulfur mustard gas, the only unitary chemical warfare agent in Syria’s arsenal

Euh Simplicissimus, au début j’ai pensé à du second degré, mais je ne vois pas bien le rapport avec l’article de Hersh !

Le point commun, c’est la photo dont mon premier commentaire est la légende dans Le Monde.
Du coup, j’ai enchainé sur l’actuelle red line : la date limite pour l’évacuation des armes chimiques, dont Le Monde doutait du respect. Créant ainsi la confusion avec la red line dont parle Hersh.

Depuis quelques jours, c’est vraiment un déluge d’insultes contre Hersh, « le Thierry Meyssan américain », dont on déclare à droite à gauche qu’il aurait désormais perdu toute crédibilité.

Ce que les mêmes essaient de ne pas rappeler, c’est qu’ils détestent tous Seymour Hersh depuis mars 2007 (et non décembre 2013 à cause de son Whose sarin ?), lorsqu’il a révélé les inavouables magouilles américaines et séoudiennes autour des extrémistes sunnites dans la région (et, oui, oui, au Liban), avec son désormais classique The Redirection :
▻http://www.newyorker.com/reporting/2007/03/05/070305fa_fact_hersh

Via @rezo, une traduction en français du texte de Hersh :
►http://www.legrandsoir.info/obama-erdogan-les-rebelles-syriens-et-la-ligne-rouge-london-review-of-