Comité scientifique Pro Anima - Sciences Enjeux Santé

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  • La nourriture des rats de laboratoire fausse les #études de #santé_publique, affirme Gilles-Eric Séralini
    http://reporterre.net/La-nourriture-des-rats-de-laboratoire-fausse-les-etudes-de-sante-publiqu

    Le pesticide le plus présent dans l’#alimentation, le #Roundup, a été détecté dans 9 des 13 échantillons analysés. 11 d’entre-eux présentaient également des traces d’OGM. “Le lien entre les #OGM et les #pesticides est grand, rappelle Gilles-Eric Séralini. Dans 80 % des plantes transgéniques, elles sont modifiées pour être des éponges à Roundup. Les 20 % restant ont été modifiés pour produire leur propre pesticide”.

    Les régimes alimentaires français des #rats_de_laboratoires étaient ceux présentant le plus fort taux de #métaux_lourds, contenant du mercure et de l’arsenic.

    Avec les #PCB et les #dioxines présents également dans les régimes, “les rats ont 40 % de risque supplémentaire de développer des #maladies_chroniques avec ces nourritures qu’avec des nourritures saines”, commente M. #Séralini.

    • Pour ceux qui ont des rats domestiques, on apprend assez vite qu’ils finissent pour 90% d’entre eux avec des tumeurs cancéreuses. L’explication probable mais non vérifiée est qu’ils seraient tous issus de lignées nés dans des laboratoire d’essais sur animaux et ont subi des expérimentations irrémédiables pour leur descendance.

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  • Le scandale des médicaments qui soignent la souris mais pas l’humain | Passeur de sciences
    http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2014/04/13/ces-medicaments-testes-sur-la-souris-mais-qui-ne-soig

    C’est, pour reprendre le titre d’un documentaire célèbre, une vérité qui dérange. Un dysfonctionnement majeur dans la recherche médicale, qui non seulement gaspille des centaines de millions d’euros, voire davantage, mais prélève aussi sa dîme en vies humaines. C’est le scandale de toutes ces molécules testées avec succès, études à l’appui, sur des rongeurs mais qui, lorsqu’on est passé à la phase coûteuse de l’essai clinique (sur l’humain), n’ont plus eu aucun effet significatif.

    Si j’en parle aujourd’hui, c’est parce que, dans un récent article publié par Nature, le chercheur américain Steve Perrin dénonce ce dysfonctionnement avec force et sans pitié. « Même quand les études sur l’animal suggèrent qu’un traitement sera efficace et sans danger, plus de 80 % des médicaments potentiels échouent quand on les teste sur les gens », résume-t-il d’emblée. Or, poursuit le texte, « les séries d’essais cliniques entrepris pour un traitement potentiel peuvent coûter des centaines de millions de dollars. Les coûts humains sont encore plus grands : les patients souffrant d’une maladie évolutive mortelle peuvent n’avoir qu’une seule chance d’essayer un traitement expérimental prometteur. Typiquement, les essais cliniques exigent des patients qu’ils s’engagent pour un an de traitement voire davantage, période pendant laquelle ils sont exclus d’autres options expérimentales », lesquelles pourraient avoir de meilleures chances de succès...

    #big_pharma