Vive l’euro fort ! - Le Point

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  • Encore un #éditocrate qui s’est surpassé dans la connerie...
    Un grand moment de servilité, un chef d’oeuvre de clichés liberal-technocratiques...

    L’éditorial
    de PIERRE-ANTOINE DELHOMMAIS
    http://www.lepoint.fr/editos-du-point/pierre-antoine-delhommais/vive-l-euro-fort-17-04-2014-1813880_493.php

    Sans oublier bien sûr qu’un euro costaud, cela veut dire des importations moins chères et donc des gains de pouvoir d’achat pour les consommateurs, ce qui n’est pas un luxe par les temps qui courent.

    Plus fondamentalement, les propos de M. Valls illustrent le fait qu’une grande partie de la classe politique française n’a au fond jamais accepté le principe même de l’indépendance des banques centrales. D’avoir été ainsi dépossédée de son pouvoir de manipuler la monnaie au profit d’une institution de techniciens non élus. Ce sont pourtant bien ces banquiers austères, à la Fed, à la BCE, à la Banque d’Angleterre, à la Banque du Japon, qui, grâce à leur réactivité et à leur sang-froid, ont empêché l’explosion du système financier mondial pendant la crise des subprimes, puis pendant la crise grecque, alors que les gouvernements étaient, eux, totalement dépassés par les événements, paniquaient, ne savaient plus quoi faire. La crise l’a démontré : il faut plus faire confiance à la puissance d’action et aux propos glacés des banquiers centraux qu’à l’impuissance avérée et aux envolées lyriques de nos dirigeants politiques, fussent-elles prononcées du haut de la tribune de l’Assemblée nationale.

    Au vu de la façon dont ils ont géré le pays depuis trente ans, il est stupéfiant de constater avec quelle arrogante audace nos dirigeants politiques se permettent aujourd’hui encore d’expliquer à la BCE ce qu’elle devrait faire. Lui indiquer par exemple le bon cours de l’euro et lui recommander le niveau souhaitable des taux d’intérêt. C’est comme si les dirigeants de la SNCF prétendaient donner des leçons de rentabilité aux patrons de L’Oréal.

    #edito_a_2_balles