It’s Better To Jump - Official Trailer on Vimeo

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  • Résister à la « cannibalisation » du patrimoine de la Palestine | Agence Media Palestine
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2014/04/17/resister-a-la-cannibalisation-du-patrimoine-de-la-palestine

    La ville portuaire d’Akka (connue aussi sous le nom d’Acre) est l’un des endroits où le conflit sur la possession de l’histoire et la culture palestiniennes est le plus âpre.

    La récente campagne visant à empêcher que le site historique du Khan al-Umdan ne soit transformé en hôtel de luxe par les promoteurs israéliens a mis en avant la lutte d’une communauté palestinienne économiquement et politiquement marginalisée qui veut résister à un embourgeoisement et à un nettoyage ethnique insidieux.

    Le réalisateur Patrick Stewart a exécuter un travail admirable dans son film « It’s Better to Jump » (« Il vaut mieux sauter »), où il exprime à la fois l’histoire incroyablement longue de ce magnifique port, et les défis qui, journellement, assaillent sa population.

    Le film débute sur des cartes plongeantes montrant l’importance de ce site d’Akka – durant plusieurs milliers d’années – qui se situe sur les routes commerciales s’étirant à l’est comme à l’ouest. Le film se focalise ensuite plus précisément sur la population locale – avec des personnages célèbres comme l’acteur Makhram Khoury mais aussi de simples gens, comme des guides touristiques, des enseignants et des étudiants, qui évoquent leur attachement à leur maison.

    Cet attachement leur vient de leur expérience quotidienne d’avoir grandi et vécu dans une ville : sa population, ses ruelles, les façons dont sa population gagne son pain, la nourriture qu’elle mange et les chansons qu’elle chante.

    Dans un cadre comme celui d’Akka, il est impossible de séparer tout cela de la grandeur de son environnement – les khans ottomans et les salles des Croisés – et du rôle de l’environnement construit dans l’histoire de la cité. Abdu Matta, guide touristique local, parle des célèbres remparts d’Akka, dont les dernières rénovations, par Daher el-Omar, datent du XVIIIe siècle. Sans eux, Akka n’aurait pu arrêter Napoléon Bonaparte dans sa conquête du Moyen-Orient.

    Matta déclare aussi, « je suis un Cananéen avant d’être un Palestinien ». Ce disant, sa revendication s’étend aux millénaires de ce riche patrimoine palestinien, une conscience que beaucoup de ses concitoyens akkans expriment de multiples façons tout au long du film. Le film sur l’Akka moderne se mêle à des bobines d’archives pour montrer la continuité, une continuité incarnée par les habitants de la ville.

    http://vimeo.com/81222706


    #Akka #colonisation
    #Palestine