Étonnant, je n’étais pas tombé dans mes (maigres) lectures sur les chasseurs-cueilleurs sur cette division de l’alimentation. Est-ce que ça dénote une domination des hommes sur les femmes (la viande et surtout le miel étant prisés et plus dur à obtenir que le reste) ou juste l’éloignement géographique des deux sexes fait que des fois les hommes doivent manger pendant la chasse (et donc de la viande issue de la chasse) et les femmes mangent aussi lorsque les hommes sont partis à la chasse (donc ce qu’elles ont sous la main) ?
En tout cas une chose est sûre, les tâches ingrates de l’anthropologie sont réservées aux jeunes femmes, évidemment. Heureusement que les Hadza sont « classe ».
La tâche (peu enviable) de récupérer les fèces de ces hommes et ces femmes incombait à Stephanie Schnorr, doctorante à l’Institut Max Planck d’anthropologie évolutionniste, basé à Leipzig (Allemagne). Lorsqu’il a fallu leur demander l’autorisation, celle-ci a été agréablement surprise par la réponse de l’un d’eux, nommé Panda, qui lui dit qu’ils en faisaient normalement cadeau à la terre, mais qu’ils feraient une exception pour elle et lui donneraient volontiers.