La campagne sera-t-elle bientôt le dernier refuge pour être anonyme ?
« How Urban Anonymity Disappears When All Data Is Tracked »
▻http://bits.blogs.nytimes.com/2014/04/19/how-urban-anonymity-disappears-when-all-data-is-tracked
#data #surveillance #smart_city #GPS #RFID #vidéosurveillance #urbanisme #privacy #intimité
Heu... celui qui pense cela ne connait manifestement pas la campagne ;-) #controle_social
ah mais si j’ai grandi dans un bled de 2000 habitants. Qu’est-ce qui est le pire, le contrôle social par tes voisins ou par des algorithmes ?
Les algorithmes ne prennent pas de plaisir à foutre la merde dans la vie de leurs voisins...
La peste ou le choléra ?
Céline Dion ou Sylvie Vartan ?
Disons que sociologiquement, on allait à la ville pour accéder à l’anonymat du grand nombre, s’y perdre et s’y planquer. D’un autre côté, les flux de nouveaux arrivants en cambrousse, la dilution des locaux, font que le contrôle social est plus distendu... disons moins pesant et évident. Les nouveaux se planquent derrière des hauts murs et ne participent pas aux activités communes et traditionnelles. Ils sont totalement isolés et ne bénéficient pas, en retour, des circuits informels d’entraide.
C’est un peu le paradoxe des cambrousses : tout le monde se déteste et a de vieux comptes à régler, mais tout le monde se file des coups de main en cas de problème. Cela dit, avec la société de consommation, les traditions collectives battent de l’aile, surtout au rythme où les anciens disparaissent.
