• One Path to Veganic Permaculture
    http://www.veganicpermaculture.com

    I was an Organic farmer when Organic was not cool. In 1988, I managed the transition of 200 acres with 9 vegetable and fruit crops from Integrated Pest Management to certified Organic. When Organic gained national and world-wide attention in the 1990s, I was moving towards “eco-organic” system management on my own farm in Montana, experimenting with strategies to increase plant, insect, and microorganism diversity and year-round soil cover, using living mulches and green manures.
    By 2004 I was evolving towards a more permanent organic agriculture in a new field on my Montana farm, practicing less and less tillage, experimenting with organic no-till, and bringing more and more wildness onto the farm.

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=XYfZf5Nllsk


    (ça c’est du bluegrassroots :-) cc @nicolasm)
    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=i3bzo_tFdIM

    Animals are not used in my veganic forest gardens, for food or for manure. They wander through and join the system as pollinators, biological managers, and consumers.

    All nutrition and sustenance in these forest gardens comes from fruits, nuts, vegetables, beans, grains, and mushrooms (like these high-protein shitakes growing in our California forest). Grains grow in a diverse polyculture with legumes and flowering herbs.

    For me, forest gardening makes ecological sense and veganic permaculture makes moral sense. About thirty percent of the surface of our earth is covered in temperate forest. Where people cut down forests for wood and to clear land for grain fields and livestock pasture, there is often erosion, soil loss, soil degradation, and certainly an enormous decrease in plant, animal, amphibian, microbe, and insect biodiversity. Many people in North America and Europe are designing and creating forest gardens now, based on northern hemisphere tree fruits and forest plants, such as cherries, apricots, wild and cultivated varieties of plums, pears, apples, mulberries, persimmons, walnuts, pecans, almonds, and chestnuts. Close your eyes and wander into this vision: small and large fruiting shrubs, such as raspberries, blackberries, blueberries, wild and cultivated varieties of currants, elderberries, serviceberries, buffaloberries, honeyberries, figs, and hazelnuts intermingle within the gaps of a fruit and nut tree canopy. Native wildflowers, wild edible greens (such as nettles), perennial herbs, edible mushrooms, annual vegetables, and perennial vegetables, such as Jerusalem artichokes, cover and shade the soil. Vines climb on trees and shrubs with fruits of hardy kiwis, grapes, and passionflower, hanging pendulous beneath the foliage. It is a 3-story food system, rather than an agriculture all on one plane, such as a grain or a tomato field. The main back bone of the garden is trees and shrubs, with ground covers of edible root, leaf, and annual fruit plants.

    Many trees and shrubs from my past organic farm’s orchard and native plant hedgerows flourish in all three forest gardens from California to British Columbia to Montana. There are also many new species! Some new species in my forest gardens include:

    Mulberries. There are at least 8 species of mulberry from around the world and north America. The mulberries in my California forest garden produce berries all summer long and into fall. One cultivar of the black mulberry (Morus nigra) from southwest Asia, produces 5 inch long berries and many pounds of sweet, tasty fruit per tree.

    Persimmon. There are 2 species of persimmon: a Japanese and an american species. The American persimmon (Diospyros virginiana) is native to the eastern US and is higher in nutrients (like vitamin C and calcium) than the Japanese persimmon. There is no need to ask cows to produce dairy products for us if we can get calcium from fruits, nuts, and vegetables. In fact, there is good evidence that many plants provide enough calcium to give most humans all the calcium they need for good health. The persimmons in my forest garden fruit late and extend our fresh fruit into January along with apples and dried versions of these luscious peaches.

    un petit diaporama qui va avec http://www.veganicpermaculture.com/eating-veganic.ppt


    et des infos techniques sur ce qu’elle appelle living mulch, c’est à dire la fertilisation et la couverture du sol par des fabacées http://www.veganicpermaculture.com/agroecology.html
    Elle, personne ne lui fera boire du soylent :-)

    #agroforesterie #permaculture #végéculture #veganisme #paysannerie

    • Ça a l’air vraiment intéressant, je m’étais pas arrêté plus que ça car pour l’instant je n’ai pas trop regardé du côté des engrais verts (ça me plaît pas de devoir acheter de grosses quantités de graines pour le mulch), et à cause du côté vieillot des photos et vidéos :)

      Je crois que c’est un bon mode de production pour les #légumes qui ne seront pas autoproduits sur de petites surfaces.

      Entre la production d’annuelles en bandes, et la forêt comestible qu’elle évoque, il y a aussi les polycultures de vivaces plus herbacées, qui compléteraient bien le tableau (aromatiques, feuilles, graines).

      Edit : et aussi je vois bien la culture d’arbres style noyers, châtaigniers et noyers en bande parallèles et dont les fruits seraient ramassés par des machines. Pareil pour des arbustes / arbres nains (cerisiers du Canada, argousiers) ramassés comme les framboises ou vignes. Bon c’est plus industriel mais quitte à utiliser encore un peu de pétrole ... car sinon ça sera réservé à celleux qui ont un bout de terrain, car le ramassage rend les coûts prohibitifs.

      (Et bien sûr l’élevage par défaut pour celleux qui veulent de la viande, du lait, et des œufs, ou les services rendus par les animaux)

    • Moi le côté vieillot des vidéos j’aime bien justement, parce-que c’est punk (c’est à dire fait soi même en faisant fi des modes normatives).

      Pour les mûriers je crois qu’il faut que tu trouves l’altitude optimale qui échappe à la fois aux limaces du bas et aux chevreuils du haut :-)

    • Je pensais plus aux services de « reset » par des poules ou des cochons. Parce que ce n’est pas parce qu’il y aura plus de bras disponibles qu’il faut retourner dans un système où les gens sont courbés toute la journée pour les sales besognes. Mais peut être que ça peut être remplacer par de la machinerie qui tournerait grâce à de l’alcool distillé à partir de biomasse.
      Jean-Pain j’ai du mal à le voir un peu généralisé car ça demande pas mal de main d’oeuvre j’ai l’impression, à part à faire de la production calibrée type SRC (short rotation coppice)

    • Le système Jean Pain ça ne demande pas plus de main d’oeuvre que celle que tu aurais pour le boulot hivernal de paysan, dont le boulot de bois de chauffage. C’est juste qu’à côté du bois de chauffe tu broies les rémanents et la broussaille pour en faire du compost, de la chaleur et du gaz. Là où avec un élevage tu préparerais de la litière (de fougère d’ajonc ou autre), tu entretiendrais les abris des animaux, tu gèrerais le fumier etc.

      Des gens pris toute la journée par des sales besognes, autour de moi j’en ai surtout vu dans des systèmes incluant de l’élevage, qui dans certains cas se voulait au départ être de l’élevage par défaut. Je me méfie de ça comme de la peste, je me sentirais plus tranquille dans un système végécole.

    • Effectivement pour se chauffer couper son bois ou faire du broyat pour le système Jean Pain ça doit être équivalent ou avantage au second.

      Je pense que si tu as vu trimer surtout à cause des animaux c’est à cause du contexte européen, car dans un scénario de retour massif aux champs et orientation végécole, ça risque de plus ressembler aux rizières qu’autre chose. Je me demande si l’énergie disponible permettra de faire de gros gains pour de petites quantités (comme pour le ramassage des noix ou des brindilles), car si ce n’est pas le cas, je préfère autant que les animaux fassent une grosse partie du travail à notre place.

    • Pour en revenir à la végéculture (désolé de faire dévier sur l’élevage à chaque fois), j’ai l’impression qu’il y a trois grands systèmes pour les légumes : le mulch (permaculture, pour petites surfaces), les engrais verts / mulch vivant, et la plantation serrée (biointensive). J’imagine que la biointensive c’est quand même limité a de petites/moyennes surfaces ? Je me demande comment font Eliot Coleman ou les jardins de la grelinette pour leur surface de maraichage gérée intensivement, j’ai pas regardé plus que ça.

      Je crois que c’était dans sa présentation powerpoint qu’elle montrait des analyses de sol (de son terrain j’imagine ?) où tous les indicateurs s’amélioraient sauf l’azote et elle faisait un commentaire comme quoi sans mulch vivant l’azote déclinait à cause des exportations des légumes. En biointensive il y a des légumineuses, mais je n’ai pas vu de commentaire ou de calcul sur le sujet, comparativement au compost qui a fait l’objet de calcul et d’une recommandation de proportion ? Dans la vidéo sur le compost ils mettent de la luzerne dedans, mais je ne sais pas d’où elle venait ?

      Dans Your Edible Landscape de Kourik, il plante les allées d’engrais vert vivace (trèfle), et il utilise une tondeuse qui rejette la coupe directement dans les planches de culture, c’est pas mal je trouve.

    • la #biointensive est effectivement conçue pour les petits espaces.
      Jeavons ne parle pas tant que ça d’azote, si ce n’est que sur bountiful gardens il recommande aussi de mettre quelques engrais verts là où on ne cultive qu’en été, et dans les tableaux centraux de son bouquin il recommande de faire suivre un HF (heavy feeder, légume gourmand en azote) par un LF (light feeder, par exemple navet, poivron, panais...) puis par un HG (heavy giver soit une fabacée).