• Des fermes à insectes urbaines - CityLab
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/89749762553

    Le collectif d’architecte suédois Belatchew propose de construire dans nos villes des fermes à insectes aux intersections de nos rues rapporte CityLab. Mais, en restera-t-il assez ? 

    #ville #alimentation #citelabo

    • Voir leur infographie, c’est plutôt bien vu :

      Ça change du scénario sous-sol + néons mais je sais pas si leur modèle de jolie sphère est compatible avec leur prévision de 80 kg de criquets /m²/an

      Les architectes couplent la production de crickets avec une réserve à abeilles.

      D’après les calculs, la population de Stockholm (env 1 million) pourrait manger l’équivalent de viande (45kg/an) en insectes grâce à une dizaine « donuts » de production implanter dans la ville. Mais les images des donuts donnent l’impression qu’il y a " étages alors que sur le plant il y a des donuts à à 20 et 25 étages (apparemment la taille serait adaptée à celle des batiments aux alentours)

      #élevage #insectes

    • L’alimentation est un problème complexe et les insectes ne sont qu’une partie de solution à un problème.

      Le problème : la production de protéines coûte cher écologiquement et avec une population qui croit, nous devons en trouver des sources moins onéreuses.

      Cela pose de nombreux problèmes en réalité mais j’en retiendrai deux en particulier :
      – cohabiter avec des usines à insectes, nous le faisons au quotidien. Nos villes ont vue la population de cafards exploser et cela pose des problèmes sanitaires (surtout) et allergiques (accessoirement). La faute au megalopoles, aux canalisations, au réseaux souterrains qui sont des milieux de vie propices à ces créatures.
      – Penser en terme de protéine, c’est un raccourci stupide. Nous avons besoin de raccourcis pour simplifier la compréhension des problème, certes, mais penser que l’humain mange des protéines quand il mange une escalope de veau ou un morceau de toffu est faux. Il mange un aliment qui contient des protéines, différentes selon l’aliment, libérées différemment dans l’organisme (et selon les individus) selon l’aliment et aux apports différents d’un individu à l’autre. Ces aliments consommés permettent le développement de davantage d’organismes que nous n’avons de cellules pour nous constituer : le microbiote digestif. Celui-là est nourri par nos soins et notre santé est en grande partie conditionnée par sa diversité, son équilibre.

      Standardiser les apports protéiques, à base d’insecte pas cher, c’est une catastrophe alimentaire, pas une solution.

    • Tu peux développer sur la « catastrophe alimentaire » ? Ça me parait excessif au vu des points que tu soulèves.

      L’étude prend une production d’insectes égale à celle de viande consommée, tout en disant que les insectes sont meilleurs nutritionnellement parlant, ce qui n’est pas le plus logique, mais j’imagine que c’est pour mettre l’accent sur le fait que les insectes peuvent remplacer la viande dans les habitudes alimentaires occidentales. D’ailleurs je pense que les insectes seront consommés sous forme de poudre mélangée / à mélanger à de la farine pour des biscuits par exemple, ou en steak d’insectes pour faire les burgers du futur.

      Ça me parait démesuré de tabler sur +50kg d’insectes/an mais les insectes, tout comme les autres aliments carnés, procurent de la vitamine A, de la B12 et des omegas 3 DHA/EPA qu’il n’est pas possible d’acquérir par une alimentation végétale pour un très grand nombre de personnes. Perso je trouve qu’un élevage de poules c’est mieux mais les insectes peuvent être une option intéressante.

    • La catastrophe c’est le mode de pensée car effectivement, les insectes seront utilisés en poudre, standardisée, calibrée, voire enrichie en ceci ou cela avec un raisonnement basique : protéines+glucides+lipides en %.

      Car la diversité, comme dans tant de chose, est la clef de l’équilibre pour l’espèce.