L’alimentation est un problème complexe et les insectes ne sont qu’une partie de solution à un problème.
Le problème : la production de protéines coûte cher écologiquement et avec une population qui croit, nous devons en trouver des sources moins onéreuses.
Cela pose de nombreux problèmes en réalité mais j’en retiendrai deux en particulier :
– cohabiter avec des usines à insectes, nous le faisons au quotidien. Nos villes ont vue la population de cafards exploser et cela pose des problèmes sanitaires (surtout) et allergiques (accessoirement). La faute au megalopoles, aux canalisations, au réseaux souterrains qui sont des milieux de vie propices à ces créatures.
– Penser en terme de protéine, c’est un raccourci stupide. Nous avons besoin de raccourcis pour simplifier la compréhension des problème, certes, mais penser que l’humain mange des protéines quand il mange une escalope de veau ou un morceau de toffu est faux. Il mange un aliment qui contient des protéines, différentes selon l’aliment, libérées différemment dans l’organisme (et selon les individus) selon l’aliment et aux apports différents d’un individu à l’autre. Ces aliments consommés permettent le développement de davantage d’organismes que nous n’avons de cellules pour nous constituer : le microbiote digestif. Celui-là est nourri par nos soins et notre santé est en grande partie conditionnée par sa diversité, son équilibre.
Standardiser les apports protéiques, à base d’insecte pas cher, c’est une catastrophe alimentaire, pas une solution.