Comité des sanctions du Conseil de sécurité mis en place par la résolution 1737 (2006)

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  • Le mensonge éventé d’Israël
    http://www.lequotidien-oran.com/?news=5200076

    Il y a quelques semaines, la marine israélienne avait procédé à l’arraisonnement d’un navire qui selon les autorités de Tel-Aviv transportait de l’armement dont des missiles provenant de l’Iran et destiné au Hamas à Gaza.

    L’opération a donné lieu à un tapage médiatique orchestré par Netanyahu et les services secrets qui a consisté à chercher à accréditer l’existence d’une connivence Iran-Hamas vouée à porter atteinte à la sécurité nationale de l’État d’Israël. A ceux qui ont douté de la présentation des faits par les autorités israéliennes, celles-ci ont « promis » qu’elles en fourniront les preuves l’étayant, à l’issue des investigations menées par leurs services du renseignement. Depuis, non seulement Israël n’a rien produit de tel, mais l’ONU vient de rendre publiques les conclusions de l’enquête diligentée par elle sur cette affaire. Laquelle a établi que si effectivement l’armement trouvé dans le navire arraisonné est d’origine iranienne, il n’était par contre pas destiné au Hamas à Gaza mais à l’État soudanais. Ce qu’en fait Israël savait au moment où il a été procédé par ses agents à l’identification de la cargaison.

    Il devient clair par conséquent que l’État sioniste a commis sciemment un mensonge pour alimenter la propagande diabolisante de la République islamiste iranienne et du Hamas palestinien de ses médias et leurs relais occidentaux.

    Rappelons que l’arraisonnement s’est produit à un moment où l’Iran et les cinq + 1 ont intensifié leur dialogue sur le dossier du nucléaire, que Téhéran et Washington ont entamé en parallèle des négociations bilatérales secrètes en vue de normaliser leurs relations et que de son côté le Hamas s’était engagé dans des pourparlers avec le Fatah et l’OLP visant à leur réconciliation et à la formation d’un gouvernement palestinien d’union nationale. Ce sont ces dynamiques impliquant l’Iran et le Hamas qu’Israël a cherché à stopper en propageant des assertions tronquées sur la destination de l’armement transporté par le navire arraisonné, qu’il a espéré faire avaler à la communauté internationale et la convaincre qu’elle fait fausse route à donner leur chance à ces deux entités de normaliser leurs relations avec leurs adversaires respectifs.

    Le mensonge israélien en cette affaire n’a dupé que ceux qui ont voulu l’être, parce qu’inconditionnels de l’Etat sioniste ayant pris parti de ne jamais remettre en cause ses thèses et agissements. Pour ceux qui se refusent à cette attitude de soumission à son égard, son mensonge en cette affaire de l’armement arraisonné s’ajoute à une longue suite qui a établi que l’Etat sioniste n’est rien moins qu’un Etat voyou en rupture de ban avec la légalité et le droit international. Un mensonge qui ne sera pas le dernier de sa part, car il apparaît de plus en plus qu’il en a commis un autre au sujet du prétendu enlèvement en Cisjordanie par le Hamas de trois adolescents israéliens, prétexte sur lequel il s’appuie pour exiger de l’Autorité palestinienne qu’elle mette fin au processus de réconciliation entre elle et ce Hamas.

    • UN panel : Arms ship seized by Israel came from Iran, but not bound for Gaza - Middle East Israel News | Haaretz
      http://www.haaretz.com/news/middle-east/1.601702

      A UN expert panel has concluded that a shipment of rockets and other weapons that was seized by Israel came from Iran and represents a violation of the UN arms embargo on Tehran, according to a confidential report obtained by Reuters on Friday.

      The finding comes just days ahead of the next round of negotiations in Vienna between Iran and six world powers aimed at securing a deal that would gradually lift international sanctions on Tehran — including the arms embargo — in exchange for curbs on the controversial Iranian nuclear program.

      Despite Israel’s public statements that the seized arms were destined for Gaza — an allegation that Gaza’s governing Islamist militant group Hamas dismissed as a fabrication — the experts said the weapons were being sent to Sudan.

      (…)
      The 14-page report on the incident by the UN Security Council’s Panel of Experts on Iran makes no mention of the Gaza Strip as a possible destination for the arms, which were concealed in 20 containers on the Panamanian-flagged vessel #Klos_C. The weaponry was seized by Israeli authorities in March.

      The UN experts reached their conclusion after investigating the case and inspecting the seized cargo and documentation related to the shipment, which traveled from the Iranian port of Bandar Abbas to the Iraqi port of Umm Qasr, and from there in the direction of Port Sudan.

      The vessel was intercepted by the Israeli navy in the Red Sea before it reached Sudan.

      Je ne trouve pas trace du rapport sur le site de l’ONU. J’imagine qu’il devrait se trouver dans les publications du Comité de suivi de la résolution 1737. Son rapport trimestriel au Conseil de sécurité devrait être mis en ligne incessamment.
      http://www.un.org/french/sc/committees/1737

    • Évidemment, pour le ministère de la Défense israélien…

      Despite UN finding, Israeli defense official insists seized arms ship was Gaza-bound - Diplomacy and Defense Israel News | Haaretz
      http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/.premium-1.601753

      “It was clear to us that [the shipment] was meant for terrorist organizations in Gaza, and was meant to reach them over land,” the Israeli defense official said. “The intelligence was clear and left no room for doubt, so we seized the ship.”

    • Iran : L’Onu conclut à une violation de l’embargo sur les armes
      Medi1.com avec Reuters
      28/06/2014 à 5:55
      http://www.medi1.com/infos/actualite/actualite.php?idinf=66832

      Un groupe d’experts de l’Onu a établi qu’une cargaison d’armement qui avait été saisie par la marine israélienne provenait d’Iran.

      L’Iran est pourtant soumis à un embargo des Nations Unies sur les armes, selon un rapport confidentiel que Reuters s’est procuré vendredi. Les experts de l’Onu ont tiré ces conclusions à quelques jours de l’ouverture à Vienne, début juillet, du prochain cycle de négociations sur le nucléaire iranien, entre Téhéran et six grandes puissances, qui pourraient aboutir à une levée progressive des sanctions - et donc dudit embargo.

      Selon le rapport de 14 pages, la cargaison saisie en mars en mer Rouge était destinée au Soudan. Jusqu’à présent, Israël assurait que le navire qui les transportait faisait route vers la bande de Gaza, ce dont le Hamas se défendait.

      Les experts des Nations Unies ne s’avancent pas sur les raisons qui ont conduit l’Iran à vouloir expédier des armes au Soudan, mais on affirme de sources diplomatiques et proches des renseignements, que ce pays a servi dans le passé de voie d’accès vers l’Afrique pour des cargaisons similaires.

      Les analystes missionnés par l’Onu ont pu monter à bord du navire, baptisé Klos C et battant pavillon panaméen, et consulter des documents relatifs à la cargaison.

      « Le groupe d’experts conclut que la cargaison d’armes et de matériel de cette nature découverte à bord du Klos C constitue une violation des obligations de l’Iran contenues au paragraphe 5 de la résolution 1747 (de l’Onu) », peut-on lire dans le rapport, qui fait ici référence à l’embargo sur les armes.

      La délégation iranienne aux Nations Unies n’a pas immédiatement répondu aux sollicitations de Reuters.

      Lorsque la marine israélienne a arraisonné le navire, le Premier ministre Benjamin Netanyahu y a vu une preuve de double langage de Téhéran, à la table des négociations sur le nucléaire mais prêt à violer un embargo.

      « Au moment même où il parle aux grandes puissances, où il sourit et leur dit tout un tas de mots mielleux, l’Iran envoie des armes létales aux organisations terroristes », avait-il dit.

      Le document rédigé par les experts dresse la liste de l’arsenal dissimulé dans 20 conteneurs : plusieurs dizaines de roquettes, près de 200 obus de mortier de 120 mm et environ 400.000 munitions de calibre 7.62.

      Rien ne permet en revanche de dire si certaines de ces pièces ont été fabriquées ou non en Syrie, comme l’affirme Israël.