Manifeste du Réseau de Résistance Alternatif

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  • les négociations sur le climat avancent

    C’est l’information qui passe sous le radar des médias dominés, mais elle est essentielle : les négociations sur le climat avancent. Vraiment.

    Depuis l’échec de Copenhague, fin 2009, le processus de négociation international sur le changement climatique s’était englué. La violence de la crise économique avait remisé les ambitions environnementales aux calendes grecques.

    Article de Hervé Kempf
    http://www.reporterre.net/spip.php?article6135

    #climat #bonne_nouvelle

    • Hervé Kempf est plus nuancé dans l’article :

      Mais l’accord [sur la réduction des émissions] est loin d’être fait, et d’autant plus qu’à la conférence de Varsovie, en 2013, on a substitué au terme « engagement » celui de « contribution », beaucoup plus flou. De quoi s’agit-il exactement ? « On est train d’en faire quelque chose de monstrueux, d’ingérable », indique un diplomate.

      Mme Merkel a aussi plaidé pour que l’Europe s’engage à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 40 %.

      40% d’ici 2030 par rapport au niveau de 1990, c’est ce qu’avait proposé la Commission en janvier (http://seenthis.net/messages/220230), donc rien de très nouveau là. D’autant que « rien n’est encore fait »...

      Le négociateur américain a de son côté récemment déclaré (mai 2014) : « Je suis certain que ce ne sera pas parfait »
      http://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/afp-00604733-le-futur-accord-sur-le-climat-ne-sera-pas-parfait-previent-le-
      ... que je traduis par : nous allons tout faire pour que ce soit le plus merdique possible.
      Sinon, le « fonds vert pour le climat », ça fait plus de 3 ans qu’on en parle, il serait temps que certains l’alimentent, ouais...
      Pour le coup, je suis assez sceptique sur les avancées.

    • Merci pour vos commentaire, @koldobika @Lyco.
      Je m’emporte facilement quand je vois une goutte de positif dans cet océan de mauvaises nouvelles.

      Plus généralement, je regrette qu’il y ait tellement de mauvaises nouvelles dans les info dominants (ref. 1ère ligne du parag cité) et si peu de couverture de la myriade de bonnes initiatives, notamment en France (par exemple en permaculture, en constructions à faible impact écologique et les choix de vie cohérents avec les défis globaux actuels).

      Je sens que cette « mal-info » a pour effet de noyer beaucoup de monde dans le fatalisme, voire le cynisme et l’insensibilité, ennemis de la prise d’action.

      Pour le processus post-Kyoto, il n’y a pas de miracle et tout ne va pas changer rapidement, mais on a touché un tel fond que toute avancée est la bienvenue et mérite d’être mise en avant, comme pour l’encourager.

    • @radard

      Je sens que cette « mal-info » a pour effet de noyer beaucoup de monde dans le fatalisme, voire le cynisme et l’insensibilité, ennemis de la prise d’action.

      Oui je te rejoins complètement là-dessus. Et ça rejoint aussi le « Manière de voir » de ce mois-ci que je viens de croiser cet après-midi http://www.monde-diplomatique.fr/mav/136

      Débâcle des forces politiques progressistes, crise écologique, omniprésence des discours réactionnaires… Si on parvient à se détacher de tout cela, on aura une chance de se rappeler que les catastrophes ne résument pas l’état du monde. L’énergie mise par des millions d’individus à résister aux fléaux divers qui menacent l’humanité interdit de désespérer. Ce n’est qu’en avançant que l’on pourra espérer vaincre la dispersion et l’impuissance.

      Et aussi http://1libertaire.free.fr/manifest.html

      Nous vivons une époque profondément marquée par la tristesse qui n’est pas seulement la tristesse des larmes mais, et surtout, la tristesse de l’impuissance. Les hommes et les femmes de notre époque vivent dans la certitude que la complexité de la vie est telle que la seule chose que nous puissions faire, si nous ne voulons pas l’augmenter, c’est de nous soumettre à la discipline de l’économisme, de l’intérêt et de l’égoïsme. La tristesse sociale et individuelle nous convainc que nous n’avons plus les moyens de vivre une véritable vie et dès lors, nous nous soumettons à l’ordre et à la discipline de la survie. Le tyran a besoin de la tristesse parce qu’alors chacun de nous s’isole dans son petit monde, virtuel et inquiétant, tout comme les hommes tristes ont besoin du tyran pour justifier leur tristesse.
      Nous pensons que le premier pas contre la tristesse (qui est la forme sous laquelle le capitalisme existe dans nos vies) c’est la création, sous de multiples formes, de liens de solidarité concrets. Rompre l’isolement, créer des solidarités est le début d’un engagement, d’une militance qui ne fonctionne plus « contre » mais « pour » la vie, la joie, à travers la libération de la puissance.

    • Bon allez, pour être plus positif que tout à l’heure :
      Climat : petits projets conjoints Chine-ÉU
      http://journalmetro.com/monde/522755/climat-petits-projets-conjoints-chine-eu

      Outre la différence sur la question du plan mondial de réduction des émissions de carbone, les deux pays ont annoncé mercredi huit projets conjoints visant à capturer et à stocker du gaz carbonique, en plus de développer des réseaux de distribution électrique plus efficaces.

      Les deux capitales ont également donné leur accord à des normes plus strictes en matière d’efficacité énergétique pour les voitures et les camions.