L’Érythrée, un goulag à ciel ouvert

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  • L’#Érythrée, un #goulag à ciel ouvert

    D’après les informations du Figaro, la France connaitrait une augmentation des arrivées de migrants Érythréens sur son territoire. Certains à droite en ont profité pour tenter de relancer le débat sur la nécessité de restreindre l’accès des prestations sociales aux étrangers. Une « sottise » pour #Léonard_Vincent, journaliste et écrivain, auteur du #livre « Les Érythréens », qui livre pour Marianne les clés qui permettent de comprendre cette immigration en provenance d’un pays qui n’a rien à envier à la Corée du Nord.


    http://www.marianne.net/L-Erythree-un-goulag-a-ciel-ouvert_a240514.html

    • Non, les enfants érythréens ne sont pas rois jusqu’à l’âge de 17 ans !

      INTERNATIONAL : : SOLIDARITÉ : : Service militaire à vie : un ancien enfant soldat érythréen raconte son calvaire
      http://www.lecourrier.ch/service_militaire_a_vie_un_ancien_enfant_soldat_erythreen_raconte_son_cal

      MARDI 08 JUIN 2010

      En 2002, le gouvernement décide que tous les Erythréens et les Erythréennes sont mobilisables pour une durée indéterminée, alors que le service militaire était auparavant limité à dix-huit mois. C’est dans ce contexte que la police arrête Frank. « Je n’avais pas de carte d’étudiant. Pour eux, j’avais forcément fui l’armée. »

      Frank est donc envoyé dans le camp d’entraînement de Sawa, perdu dans l’ouest de l’Erythrée. « Nous étions environ vingt mille personnes. Les plus jeunes avaient 12 ou 13 ans, les plus vieux 50 ans. Eux non plus n’avaient pas le choix. »

      L’ancien enfant soldat décrit les vexations, les mauvais traitements comme le « supplice de l’hélicoptère », suspendu, pieds et mains liés dans le dos. Les déserteurs enfermés dans des containers enterrés dans le sol et « qu’on ne revoyait jamais ». Il se souvient aussi de ces deux prisonniers, un sac sur la tête, qui ont pris place à l’arrière de son véhicule. « Nous avons roulé quarante-cinq minutes. On m’a dit de m’arrêter. Ils sont sortis, puis j’ai entendu des coups de feu. Je n’ai rien demandé, car il n’y avait rien à demander. »