Le « travail ménager », son « partage inégal » et comment le combattre

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  • Le « #travail ménager », son « #partage inégal » et comment le combattre - Les mots sont importants (lmsi.net)
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    Le travail “ ménager ” ou “ #domestique ” a été beaucoup étudié depuis trente ans. Il n’y a pas eu en revanche d’avancée dans la découverte de solutions au “ problème ” qui a ainsi été posé, tant dans un cadre militant que dans un cadre universitaire, si l’on excepte la campagne “ #Salaire pour (ou parfois “ contre ”) le travail ménager ” animée par Selma James dans les années 70. Cette suggestion – le versement d’un salaire par l’Etat – n’a pas eu de retentissement favorable en France, bien au contraire. Si cette solution a été rejetée par les #féministes, la classe politique en revanche la ressort périodiquement ; les mesures sociales “ en faveur des #femmes ” constituent dans plusieurs pays européens l’équivalent ou au moins l’embryon d’un tel salaire ou dédommagement. Mais le mouvement féministe en général ne les a pas appréhendées ni étudiées en tant que telles, et s’est contenté de s’élever contre les mesures nouvelles telles l’APE (Allocation parentale d’éducation) qui enlèvent du marché du travail des femmes qui y sont déjà ; les mesures plus anciennes qui ont le même résultat ne sont pas examinées ; pas plus que les raisons pour lesquelles un nombre de femmes de plus en plus réduit, mais qui reste important, n’arrive jamais sur le marché du travail.

    #RdV

    Dès que deux personnes de sexe différent se mettent en couple, la quantité de travail ménager fait par l’homme diminue tandis que la quantité de travail ménager fait par la femme augmente. Quand un homme se met à vivre en couple hétérosexuel, la quantité de travail ménager qu’il faisait est divisée en moyenne par deux. Quand une femme se met en couple, elle fait en moyenne une heure de travail ménager de plus que lorsqu’elle était célibataire. La femme perd à peu près exactement ce que l’homme gagne, dès la mise en ménage et avant l’arrivée d’enfant

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