Un récit passionnant, à la fois haletant est techniquement correct, d’un vol d’#altcoins (altcoins = monnaies basées sur la crypto, comme #bitcoin), du chantage qui a suivi, de la traque du voleur, de l’utilisation de la prostitution pour attirer le méchant, et des décisions douloureuses qu’il a fallu prendre.
Un peu long mais cela vaut vraiment la peine de tout lire jusqu’au bout !
▻http://www.enterstageright.com/archive/articles/0814/cryptocurrpbterjob.htm
Si vous ne connaissez pas les altcoins, quelques éléments techniques qui peuvent aider à comprendre le récit. D’abord la « blockchain » : c’est le livre public de toutes les opérations sur l’altcoin. Étant public, tout le monde peut le vérifier, ce qui est un des principes des altcoins. Dans #NXT, utilisé pour ce vol, on peut également mettre dans la blockchain des messages quelconques, ce qui explique son utilisation par le maître-chanteur (Bitcoin ne permet pas cela).
Ensuite, sur la difficile décision de faire un « rollback » ou pas. La blockchain n’est après tout qu’un fichier informatique. On peut le tronquer, en supprimant toutes les transactions à partir du vol inclus. Cela priverait le voleur du fruit de son larcin. Mais cela nécessite un consensus des utilisateurs de NXT : comme toutes les altcoins, elle fonctionne en pair-à-pair et il n’y a pas d’autorité centralisée pour prendre une telle décision. En outre, ce rollback diminuerait évidemment beaucoup la confiance dans le système.
Les féministes noteront que l’héroïne de l’article est une informaticienne.
Question noms de domaines, notez aussi comment le voleur s’est fait avoir par le service domaintools pour 49 $ (il utilisait un service de « #whois privacy », qui ne protège guère).