Liban. Ventes d’armes : un contrat qui sent le soufre

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  • Liban. Ventes d’armes : un contrat qui sent le soufre
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    Pour les Libanais, comme en a fait état le quotidien de Beyrouth « L’Orient-Le Jour », des problèmes de « commissions » – le chiffre de 500 millions de dollars est avancé –, empêcheraient le « deal » de se concrétiser. En effet, les industriels français – tels DCNS, Thales, Renault Trucks, Airbus ou Nexter – sollicités pour armer le Liban ont chacun des « agents » dans la zone, qu’ils doivent en principe commissionner, même s’ils ne sont pas à l’origine du contrat. Or la monarchie saoudienne, échaudée par de précédentes affaires de « rétrocoms » – tant du côté libanais que français –, ne veut pas entendre parler de versements de commissions. Sous peine de rompre l’accord. Des différends portent aussi sur le contenu des livraisons. La France doit faire face aux pressions d’Israël, qui redoute de voir des armements sensibles tomber entre les mains du Hezbollah, le mouvement chiite libanais classé comme terroriste. Si l’armée du pays du Cèdre a besoin d’armes modernes et opérationnelles (hélicoptères d’assaut, artillerie, missiles), Paris est plus enclin à lui livrer des hélicos d’occasion, des blindés légers, des véhicules de transport de troupes ou des navires patrouilleurs classiques.