Sur la chaîne d’informations en continu polonaise TVN 24, 4 courts sujets montrant des convois…

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  • "Notre idéologie est simple : nous sommes des nationalistes et des impérialistes russes, les héritiers de la garde blanche❞

    Un reportage inouï de France 24, tellement inouï qu’on a l’impression que c’est pas vrai.

    Le « Russian jihad » ou ces combattants russes partis faire la guerre en Ukraine - YouTube

    https://www.youtube.com/watch?v=tmF1eK30sZQ&feature=youtu.be

    via @cdb_77

    Depuis le début de la crise ukrainienne, Kiev accuse Moscou d’envoyer des armes et des hommes sur son territoire. Des accusations rejetées par les autorités russes. Pourtant, des combattants passent la frontière. Des jeunes Russes, souvent issus des mouvements nationalistes, recrutés sur le Web, qui partent défendre les populations russophones menacées par ce qu’ils appellent les « fascistes » de Kiev.
    « Je suis nationaliste et pour moi la priorité c’est de défendre mon peuple, les Russes »
    Il est 23 h à Voronej. Dans son appartement, Evgueni attend « ses combattants ». Grand et plutôt costaud, Evgueni est un recruteur d’un genre particulier. Tous les jours, via Facebook, il examine les candidatures de dizaines de nationalistes russes, de jeunes combattants - qui se disent héritiers de la Garde blanche [une armée russe, NDLR] -, et qui souhaitent partir combattre en Ukraine. Norman, 25 ans, fait partie de ceux-là.
    « Je suis nationaliste et pour moi la priorité c’est de défendre mon peuple, les Russes… Et dans cette mission, malgré ce que pensent beaucoup d’Ukrainiens - l’État russe ne nous aide pas. Si la Russie avait décidé d’intervenir, je vous assure, la guerre n’aurait pas duré plus de 4 jours… » Officiellement, en effet, Moscou n’a envoyé aucun soldat en Ukraine. Ces milices nationalistes, explique Evgueni, doivent donc se débrouiller seules pour se fournir en armes et en vivres.
    À 2 h du matin, son groupe de combattants est prêt. Le plus périlleux reste à faire : traverser la frontière sans se faire arrêter et rejoindre Lougansk, dernier bastion russe en territoire ukrainien. France 24 a pu suivre ce convoi de nationalistes prêts à mourir pour « libérer » l’est ukrainien des griffes de Kiev.

    #russie #ukrain #nationalisme

  • Le convoi humanitaire russe, un road movie géopolitique
    http://www.nonfiction.fr/article-7204-le_convoi_humanitaire_russe_un_road_movie_geopolitique.htm

    Notre sidération collective pour cet événement au rythme haletant fait de cette caravane un succès pour ceux qui l’ont organisée : les principes humanitaires épaulés par des images parfaites ne sauraient rencontrer d’obstacle sur la route rectiligne du succès. Toutefois, notre devoir est de secouer notre hypnose digne de Troyens perplexes devant le cheval de bois imaginé par Ulysse : nous n’avons pas à ratiociner sans fin sur ces camions. L’essentiel est ailleurs : il n’est ni dans leurs remorques ni dans leur escorte, ni dans leur couleur, ni dans leur itinéraire. Il est dans l’inflexion de cap choisie par le Kremlin.

    #Convoi_humanitaire #Droit_d'ingérence #Géopolitique #Ingérence_humanitaire #Politique_internationale #Russie #République_populaire_de_Lougansk #Ukraine #Vladimir_Poutine

    • Là, je ne suis pas très d’accord. L’Ukraine avait le temps de fouiller les camions. Mais le but des Ukrainiens étaient de faire le siège des villes pro-russes. Les Ukrainiens bombardent ces villes de façon aussi terrible que dans d’autres guerres et non comme des forces de police qui veulent arranger les bidons. Autant les Ukrainiens sont soutenus par l’UE et les USA qui veulent y implanter les missiles de l’OTAN, autant le Donbass est soutenu par les Russes. Et dans cette guerre de propagande, je ne me prononcerais point en faveur de l’un ou de l’autre.

      Nous avons subi le maccarthysme jusqu’à ce que le Rideau de Fer soit démoli et les USA ont fait la promesse à Gorbatchev de ne pas étendre la zone de l’OTAN, la Russie n’ayant pas la capacité financière d’être l’attaquant dans cette histoire. Et pour la petite histoire, ce n’est pas la première fois que les USA trahissent la Russie ou l’URSS...

      La bonne question à se poser, c’est pourquoi l’Occident a soudain envie de s’accaparer l’Ukraine alors qu’elle la laissée dans la merde jusqu’à maintenant...

    • J’ai un peu de mal à comprendre la logique de ce billet…

      Prêter au président russe un projet impérial, c’est tout à la fois s’illusionner sur les forces réelles de la Russie et sur l’idée que les autorités se font de leurs propres marges de manœuvres. La propagande officielle vantant la grandeur de la Russie ne fait nulle part illusion : Moscou n’a pas les moyens de peser dans la mondialisation. Elle a tout juste les instruments nécessaires pour faire en sorte que l’OTAN ne se porte pas à ses frontières et pour que l’UE n’absorbe pas tout son « étranger proche ».

      Donc finalement, le grand méchant Poutine n’a pas les moyens de mener une guerre d’agression ? Il est acculé à une stratégie réactive face à l’avancée triomphante de l’OTAN+UE…

      Va falloir reprendre la cohérence de la narrative !

      Par ailleurs, certains prétendent que le convoi humanitaire est une manœuvre de diversion ayant (brillamment) réussi à détourner l’attention (au moins médiatique) des convois militaires qui passeraient à quelques kilomètres de là.
      Cf. http://seenthis.net/messages/287378

    • Et pour d’autres, il aurait servi de prétexte pour aller faire ses courses en Ukraine et que c’est le fret retour qui importait…

      Russian trucks depart Ukraine, leaving questions in their wake - The Washington Post
      http://www.washingtonpost.com/world/russia-escalates-tensions-with-aid-convoy-reported-firing-of-artillery-inside-ukraine/2014/08/23/dbb76290-2a96-11e4-958c-268a320a60ce_story.html

      Lysenko [Ukrainian military spokesman] claimed that trucks had crossed back into Russia on Saturday morning after being packed with Ukrainian-made equipment used to produce an advanced aircraft-tracking system, as well as ammunition for small arms.

      Russia’s defense sector, which has been hurt by European sanctions, has long been dependent on industries in Ukraine to provide parts for everything from planes to missiles.