Expo : Gilles Caron, le photographe qui se posait des questions | Les plans cul[ture] de la rédac

Un texte plutôt marrant sur Depardon :

A quoi tu penses ?
►http://www.desordre.net/bloc/a_quoi_tu_penses/voyages/20101015.htm

« A cause des difficultés de train ce matin, j’ai du partir à Clermont ce week-end en voiture, ce qui est pour moi l’occasion de vérifier quelque chose, une lubie minuscule, l’endroit exact d’où a été prise la photographie de Raymond Depardon qui représente cette vieille amie de la centrale nucléaire de Neuvy-sur-Loire, photographie de l’exposition la France de Depardon à la BNF et qui semble faire grand bruit — et pour le dire tout de go, je ne suis pas un grand amateur des photographies de Depardon, pour toutes sortes de raisons qu’il serait sans doute lassant d’expliquer ici, on m’entendrait encore geindre contre une certaine conception de la photographie qui m’est entièrement étrangère, et il faut dire, aussi, que l’affiche même de l’exposition est pour moi la cause d’un prurit... »

@unagi et si j’osais, il y a même une suite à ce

texte plutôt marrant

►http://www.desordre.net/blog/?debut=2014-08-24#3079

Là je n’y couperai pas : #shameless_autopromo

http://image.toutlecine.com/photos/l/i/f/life-of-kevin-carter-the03-1-g.jpg

Il y a également le cas dramatique de Kevin Carter, photographe qui ne s’est jamais remis de son attribution du prix Pulitzer au point de se suicider. Ce récit tragique est admirablement mis en lumière dans une œuvre d’Alfredo Jaar qui était présenté aux RIP d’Arles l’année dernière.

▻http://www.youreporter.it/video_Alfredo_Jaar_-_The_Sound_of_Silence

@Philippe De Jonckheere
J’ai vu l’installation at Arles, je sais de quel coté est la honte, ne manquait que le panneau « pour dieu et pour la patrie ».
La misère qui n’est pas à destination d’un galeriste est difficilement supportée.

En fait je ne connais pas depardon le photographe, mais sur les documentaires, je me souviens d’une séquence, dans Faits Divers je crois, durant laquelle depardon filme à l’abri des flics des squatteurs qui expriment explicitement leur refus d’être filmés. J’ai pas trop aimé cette attitude.

@unagi je suis navré, mais je ne suis pas certain de comprendre ton commentaire. C’est sûrement moi qui suis bouché à l’émeri. Peux-tu préciser différemment ?

@grommeleur oui, les coulisses de la production de ces images ne sont pas toujours très reluisantes. Et encore dans ce domaine je ne suis pas sûr que Depardon soit le pire, j’ai entendu des choses à propos de Sebastio Salgado qui étaient bien pires.

@Philippe De Jonckheere.
J’ai croisé un couple, à Arles, qui sortait de l’exposition de Kohei Yoshiyuki ▻http://www.ozartsetc.com/2012/11/28/the-park-by-kohei-yoshiyuki
Le type était en colère, outré et répétait photos putassières.
C’est le travail de Depardon que je trouve putassier, la promotion du débat sur l’identité francaise

@unagi entièrement d’accord avec toi alors. A ma connaissance la seule réponse admirable pour le coup qui ait été donnée à ce débat est celle de Jean-Christophe Bailly avec l’écriture du Dépaysement , curieusement cette réponse d’érudit et de véritable penseur n’a pas connu le tapage que des réponses nettement inférieures à la même question ont obtenu.

Sinon Kohei Yoshiyuki, il me semble que c’était toute l’exposition à propos de la photographie sérielle qui était passionnante.

De même j’ai été frappé par la qualité des œuvres choisies exposées par Erik Kessels sous la bannière Small universe. En fait cette année a été une drôle d’édition, le mix improbable de travaux admirables avec les inévitables Clergues.

Clergues... Oui toute l’exposition était passionnante mais sans prise de risque, travail africain aussi superbe et une petite serie avec un un véritable traitement couleur. Chez les hollandais le travail d’autoportrait famille et presse et chez les young bloods le travail sur une petite ville américaine abandonnée. C’est ce que j’ai retenu de l’édition C’est pas beaucoup. Je recherche Jean Christophe Bailly.