Martin Ewi : « Il y a beaucoup d’armes qui circulent en Afrique de l’Ouest » - RFI
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On apprend rien de nouveau vraiment, mais c’est toujours bon de le rappeler.
Au Nigeria, les attaques de Boko Haram se multiplient à la frontière du Cameroun depuis ce week-end. Elles ont poussé des milliers de nigérians à fuir. Près de 500 militaires se sont aussi réfugiés au Cameroun en début de semaine avant d’être reconduits au Nigeria. Pourquoi l’armée nigériane peine-t-elle à combattre Boko Haram ? Quel est l’état de la coopération sous-régionale ? Pour répondre à ces questions, le Camerounais Martin Ewi, chercheur au département Menaces transnationales de l’Institut d’études stratégiques de Pretoria, est l’invité de Marie-Pierre Olphand.
« Je pense qu’il y a plusieurs moyens pour obtenir la puissance de feu de Boko Haram. Parfois, c’est quand ils attaquent des bases militaires au Cameroun ou bien au Nigeria, ils récupèrent des armes et aussi ils ont acheté des armes au marché noir depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi, on a trouvé qu’il y a beaucoup d’armes qui circulent en Afrique de l’Ouest et aussi Boko Haram a eu certaines de ces armes. […] On entend qu’environ 480 soldats nigérians ont fui vers le Cameroun parce qu’ils ont manqué de munition pour combattre les milices de Boko Hram. Ça c’est vraiment nouveau… »
