ِAmerican military assistance to the Lebanese Army

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  • L’armée se trouva bien dépourvue quand la bise fut venue
    http://www.lorientlejour.com/article/883507/larmee-se-trouva-bien-depourvue-quand-la-bise-fut-venue.html

    Scarlett Haddad bien sur,

    Selon une source militaire, l’armée savait lorsqu’elle avait riposté, il y a un mois à l’agression dont elle avait été victime, que cette confrontation ne pouvait pas se terminer facilement, surtout à cause de la position ambiguë de certaines politiques qui continuent, directement ou non, à couvrir les éléments armés. On a vu par exemple, la semaine dernière sur la chaîne NTV, un cheikh pressé par le présentateur du talk show, refuser de qualifier les attaques contre l’armée d’actions terroristes, préférant dire qu’il s’agit d’erreurs.

    De même, dans un autre talk show sur la LBCI, le ministre de la Justice Achraf #Rifi a mis sur un pied d’égalité la menace que représente l’EI et celle que représente le Hezbollah pour le Liban, sachant que le même Hezbollah est représenté dans le gouvernement et que ses membres siègent aux côtés de Rifi.

    Le Premier ministre Tammam Salam a été prié de commenter ces propos de l’un des principaux ministres de son gouvernement, mais il a refusé de le faire.

    C’est dire que la confusion au sujet de la position réelle du #courant_du_Futur ou de certains de ses alliés continue de régner. Même si le chef de ce courant, Saad Hariri, avait lui-même contacté le commandant en chef de l’armée pour lui déclarer son appui dans la guerre menée contre les groupes terroristes. Il avait ensuite dépêché auprès de lui son émissaire personnel, pour confirmer cet appui. Mais la réalité reste moins claire sur le terrain.

    La confrontation du début du mois avait en effet montré que l’armée devait respecter des lignes rouges occultes dans son combat contre l’EI et al-Nosra. D’une part, elle ne devait pas s’approcher des camps de réfugiés syriens et, d’autre part, elle n’avait pas de mandat pour lancer des perquisitions et arrêter des personnes à l’intérieur de Ersal. Finalement, l’armée a réussi à reprendre les positions qui avaient été attaquées, tout en consolidant sa présence su les collines surplombant Ersal. Mais pour aller plus loin dans la confrontation, il lui aurait fallu des moyens plus grands, notamment des hélicoptères de combat, et une couverture politique plus nette. Aujourd’hui, sa mission officielle consiste à surveiller les déplacements des uns et des autres et lorsqu’elle tombe sur un flagrant délit, elle arrête les contrevenants, tout en se voyant obligée de se justifier par le biais de communiqués explicatifs de la direction de l’orientation, pour ne pas essuyer les critiques de la classe politique. Résultat : elle est la cible d’attaques de temps à autre, mais ne peut pas entreprendre une riposte à grande échelle.

    #Liban #pays_psychotique