J’AI PAS VOTÉ - FILM COMPLET - 46 mn

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  • "J’ai pas voté propose le bilan de cette crise politique et met en avant des solutions ayant déjà fait leurs preuves. Ce documentaire s’adresse à toute personne intéressée par la politique de manière générale et pas seulement à une minorité « élitiste » ou partisane qui s’interrogerait sur le sens d’une élection. J’ai pas voté autopsie la démocratie française afin d’ouvrir une nouvelle ère propice à l’évolution de l’organisation politique. "

    #vote #élection #politique #démocratie #DémocratieParticipative #abstentionnisme #société #peuple

    https://www.youtube.com/watch?v=uzcN-0Bq1cw

  • Le deuil de la démocratie représentative | Grise Bouille
    http://grisebouille.net/le-deuil-de-la-democratie-representative

    Moi, j’ai passé le cap. Je suis à l’étape 5, à l’acceptation. La démocratie représentative est morte, point. Que cela soit une bonne chose ou non, l’avenir le dira, mais le fait demeure : ce système est mort. Tu penses que retourner à l’étape de marchandage, c’est garder de l’espoir et qu’accepter la mort de notre système, c’est le désespoir. Je ne suis pas d’accord. Faire son deuil, c’est bien. C’est même nécessaire pour passer à autre chose et, enfin, avancer.
    La démocratie est morte, vive la démocratie !

    Tu remarqueras que je persiste à ajouter «  représentative  » quand je parle de mort de la démocratie. Parce que je ne crois pas que la démocratie elle-même soit morte : je pense que la démocratie réelle n’a jamais vécu en France. Le système dans lequel nous vivons se rapproche plus d’une «  aristocratie élective  » : nous sélectionnons nos dirigeants dans un panel d’élites autoproclamées qui ne change jamais, là où la démocratie voudrait que les citoyens soient tour à tour dirigeants et dirigés. Le simple fait que l’on parle de «  classe politique  » est le déni même de la notion de représentation qui est censée faire fonctionner notre démocratie représentative : la logique voudrait que ces politiciens soient issus des mêmes classes qu’ils dirigent. Attention, ne crachons pas dans la soupe, notre système est bien mieux qu’une dictature, à n’en pas douter. Mais ça n’est pas une démocratie. Je te renvoie à ce sujet à ce documentaire, J’ai pas voté, que tout le monde devrait voir avant de sauter à la gorge des abstentionnistes.

    Des gens sont morts pour qu’on puisse voter ? Non, ils sont morts parce qu’ils voulaient donner au peuple le droit à s’autodéterminer, parce qu’ils voulaient la démocratie. Est-ce qu’on pense sérieusement, en voyant la grande foire à neuneu que sont les campagnes électorales, que c’est pour cela que des gens sont morts ? Pour que des guignols cravatés paradent pendant des semaines pour que nous allions tous, la mort dans l’âme, désigner celui dont on espère qu’il nous entubera le moins ? Je trouve ce système bien plus insultant pour la mémoire des combattants de la démocratie que l’abstention.

    #abstention #merci #démocratie #autoritarisme

    • Notre système est un vieil ordinateur à moitié déglingué. Tu peux continuer d’imaginer qu’en réinstallant le même logiciel (PS ou LR, choisis ton camp camarade), il finira par fonctionner. D’autres utilisent la bonne vieille méthode de la claque sur la bécane (le vote FN) : on sait bien que ça ne sert à rien et que ça ne va certainement pas améliorer l’état de l’ordi, mais ça soulage.

      Belle image.
      Sauf que sur le fond, pour une transition de la démocratie, il n’est pas interdit de peser en donnant du poids aux « représentants » qui tirent dans la bonne direction (écolos ou fdg qui parlent de 6è république).
      En s’abstenant, on laisse tout le poids à nos opposants, ceux qui tirent vers la régression démocratique (culte du chef, dérive monarchiste, peopolitique..)
      Qu’on s’abstienne à la présidentielle, à la rigueur, c’est la pire des dérives monarchiques et anti-démocratique du pouvoir.
      Mais les élections régionales, ça donne quand même accès à une grande diversité de candidats encore non pervertis par le pouvoir et relativement accessibles.

      Je ne pense pas que l’auteur soit dans la phase 5 du deuil.
      On ne m’enlèvera pas de l’idée que quand on s’abstient, c’est qu’on boude (phase 2). S’y a personne pour nous représenter, alors on se présente..
      En tous cas si on est dans la phase 5, se mettre de côté en attendant que tout s’écroule, c’est un drôle de pari, car pas sûr qu’on voie une amélioration de son vivant..

    • Déjà que pris isolément, cratos et démos sont des termes plus que problématiques...
      le moins serait de chercher à se donner les moyens de discuter, par exemple, de ce que les deux termes recouvrent, et de savoir si cela est si intéressant qu’on nous le vend ad nauseam pour les résultats que l’on sait, avant de se lancer dans une entreprise aussi extravagante que chercher à faire, par un moyen ou un autre, une « démocratie », ou, pire encore, un « gouvernement démocratique ».

      Mais depuis que j’en entends causer, il me semble qu’on fait exactement l’inverse.

      Les effets pervers des élections, proportionnelles ou non, régionales ou nationales, sur celleux qui y participent (en termes d’adoption du calendrier du Pouvoir, de pensée en ses termes, mais pire encore, d’effets psychologiques à long terme liés au fait de ses laisser dire par ce Pouvoir que nous serions « libres », que nous aurions un « choix », et d’obéir ensuite librement mais docilement à sa demande de participation en ses termes et selon ses modalités, sans même parler des discours sur la responsabilité, etc. - ainsi que sur celleux qui, pour s’en tenir à distance, ne les subissent guère moins - me semblent encore leur principale raison d’être. Le scrutin, avec son faux suspens, ses tréteaux de bateleur et ses simulacres d’enjeux en carton pâte, me semble être avant tout le prétexte qui permet d’obtenir l’essentiel : d’extorquer aux votants leur participation, pour les conséquences qu’elle entraîne, par les phénomènes de rationalisation qui l’accompagnent, sur leur conscience et leurs aspirations politiques , conséquences qui en sont attendues.

      En ce sens, je pense que les élections produisent et visent à produire une forme de conscience et de pensée politique compatible avec le monde libéral, avec les rapports marchands, qu’elles fabriquent les citoyens : des personnes qui ne sont bientôt plus guère capable de vouloir grand chose d’autre, politiquement, que de « vivre en démocratie », que de disputer sans fin sur ce que serait la Vraie Démocratie, et qu’elles servent avant tout à cela.

      Et que le moins que l’on puisse faire, c’est de s’en tenir le plus loin possible, même si rien ne garantit que nous parvenions à faire beaucoup plus...

      (je constate depuis des années que l’approche matérialiste la plus élémentaire de l’événement « élection » et de ses conséquences chez celleux qui la font demeure inaudible, recouverte qu’elle est de pléthores d’avalanches de tombereaux de foultitudes de prétendues et plus ou moins savantes perspectives, analyses et critiques auxquelles chacune donne lieu des mois durant)

      @Petit écran de fumée
      Il y a aussi un autre cas de figure : considérer que l’on s’est trouvé jeté malgré soi dans une situation qui a tout de désespérée et désespérante, au sein de laquelle les moyens de chacun sont non seulement limités, mais d’abord gauchis en faveur de la perpétuation de cette situation.
      Une situation dont rien ne garantit jamais qu’elle connaisse une amélioration, « de notre vivant » ou non.
      Pour autant, ne renoncer ni à la conscience de nos limites, ni à juger le moment et ce que nous y sommes - ni à partager et confronter ce jugement, en dépit du succès que rencontrent de plus rassurantes illusions.

    • Je ne pourrais jamais assez remercier François Hollande. Il m’a aidé à terminer mon deuil. En me renvoyant ma voix en pleine figure, en m’appuyant bien profondément la tête dans les restes puants et décomposés de notre système politique. Le quinquennat de François Hollande aura été la plus parfaite, la plus magnifique démonstration que le vote est une arnaque et que le pouvoir du peuple est une immense illusion. Le changement, c’est maintenant ! Rappelle-toi, le PS avait tous les pouvoirs en 2012 : la présidence, l’Assemblée, les villes, les régions… merde, même le Sénat était passé à gauche ! Une première ! Les types avaient les mains libres et carte blanche pour tout. Il fallait écouter Copé, la pleureuse «  profondément choquée  », nous expliquer l’énorme danger que représentaient ces pleins pouvoirs. Lutter contre la finance ? Imposer les revenus du capital comme ceux du travail ? Interdire le cumul des mandats ?

      LOL NOPE.

      Au lieu de ça, nous aurons eu la même merde qu’avant. Parfois en pire. Course à la croissance alors même que nous produisons déjà trop pour la planète. Course au plein emploi alors que le travail est condamné à disparaître (ce qui, je le rappelle, devrait être une bonne nouvelle). Course à la productivité alors que les syndromes d’épuisement professionnel se multiplient et que le mal-être des travailleurs se généralise. Diminution de ce qu’on nous matraque comme étant «  le coût du travail  » mais qu’un employé sensé devrait comprendre comme «  mon niveau de vie  ». Détricotage méthodique des services publics qui devraient au contraire être renforcés.

    • Vous avez dit abstention ?

      Si les récents attentats et la trouille qu’ils ont engendrée peuvent être en partie responsables d’une progression du Front national, cette affirmation commode comme cette condamnation stupide de l’abstentionniste exonèrent un peu trop facilement d’autres « directeurs marketing » du FN, qui auront grandement contribué, avant que Daesh existe, à la progression incessante de ce parti fascisant. Le premier d’entre tous reste et restera François Mitterrand, politicien retors s’il en fut, qui fit tout ce qu’il put pour favoriser l’émergence de cette organisation. Les preuves abondent. Electeurs de gauche aujourd’hui aux abois, cela ne vous gêna guère, il faut bien le dire. Ni sur le plan politique, le FN n’étant pas alors ce qu’il est numériquement devenu aujourd’hui, ni surtout sur le plan éthique, la stratégie d’utilisation aussi dangereuse que dégueulasse de ce parti, dans le seul but de faire chier la droite classique, ne vous ayant guère posé de problèmes moraux. Au contraire, dans un premier temps, ça vous a paru plutôt marrant, hein, de voir cette droite-là empêtrée dans ses problèmes à cause de cet encombrant Front national plus droitier qu’elle !
      Il faudrait bien sûr évoquer aussi cette politique désastreuse menée par ceux-là mêmes que vous avez portés au pouvoir, politique dont vous êtes, par là même, en partie responsables, gens de gauche. Tous ces Cahuzac, ces Macron, ces Valls, après tous ces Tapie et ces Kouchner, toute cette caste richissime de possédants, de décideurs, de gavés, qui ne cesse de s’enrichir et de s’enrichir encore à côté de toute cette misère qui ne cesse de s’accroître et de s’accroître encore, et cela sous la présidence d’un homme que vous avez élu, gens de gauche, et qui disait de la finance qu’elle était son ennemi. Ne venez pas nous dire que vous n’êtes pour rien dans ce désastre lamentable. Comme l’affirmait avec raison George Orwell, « un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime, il est complice ! ».

      lu ici : https://florealanar.wordpress.com/2015/12/09/a-genoux

    • Sur les luttes pour la démocratie :

      Des gens sont morts pour qu’on puisse voter ? Non, ils sont morts parce qu’ils voulaient donner au peuple le droit à s’autodéterminer, parce qu’ils voulaient la démocratie. Est-ce qu’on pense sérieusement, en voyant la grande foire à neuneu que sont les campagnes électorales, que c’est pour cela que des gens sont morts ? Pour que des guignols cravatés paradent pendant des semaines pour que nous allions tous, la mort dans l’âme, désigner celui dont on espère qu’il nous entubera le moins ? Je trouve ce système bien plus insultant pour la mémoire des combattants de la démocratie que l’abstention.

  • J’ai pas voté (Documentaire, 2014)

    Avec : Loic #Blondiaux , Yves #Sintomer , Jean-Paul #Jouary , Jacques #Testard , Bernard #Manin , Etienne #Chouard , Hervé #Kempf

    https://www.youtube.com/watch?v=uzcN-0Bq1cw

    Published on Sep 4, 2014

    J’ai pas voté propose le bilan de cette crise politique et met en avant des solutions ayant déjà fait leurs preuves. Ce documentaire s’adresse à toute personne intéressée par la politique de manière générale et pas seulement à une minorité « élitiste » ou partisane qui s’interrogerait sur le sens d’une élection. J’ai pas voté autopsie la démocratie française afin d’ouvrir une nouvelle ère propice à l’évolution de l’organisation politique.

    • @geneghys, je trouve super le suivi par les AZA de l’action du Collectif « Sauvegarde zone humide du Testet » ...

      La crise de la représentation, pourrait déboucher sur l’abstention massive en France pour les présidentielles de 2017... et un dernier sondage (rapidement entendu à la radio) donnait une nette victoire à Marine Le Pen si les présidentielles avaient lieu en ce moment.

    • @La_Taupe, c’est bien ce qui me fait du soucis parce qu’en Suisse, c’est l’abstentionnisme qui fait passer des lois complètement liberticides, voire fascistes pour les points de vue étranger.
      A contrario, d’après ce que j’ai pu voir, c’est qu’en Suisse, on en cause et les résultats paraissent révoltants - ou stimulant, c’est selon - car bien médiatisés. Alors qu’il y a des lois plus violentes encore au sein de l’Europe.
      C’est pourquoi on est une petite équipe aux AZA, on ne s’est jamais vus, mais on correspond via email ou carrément par les articles que chacunE découvre chaque jour sur les AZA ;)
      Donc, n’hésite pas à me faire des petits coucous pour que je relaie une info, car nous luttons essentiellement contre le fascisme sous toutes ses formes...même écologique.

      Par exemple, un NDDL ou un Testet ne passerait pas chez nous. On vote parfois pour tout et n’importe quoi, mais on est consultéE quand même avant qu’une décision d’une telle importance soit prise.

      Et il faut faire gaffe au FN, car si les maires FN montrent bien leur incapacité à gérer une commune de façon humaine, ils sont quand même soutenus par une petite majorité et là, ça devient inquiétant !

    • @geneghys, à nous les français, ils nous faudrait de la lecture sur le fonctionnement des institutions politiques en Suisse. Si possible de la lecture que même un enfant pourrait comprendre :) Par exemple : est-ce que les citoyens suisses votent les lois ? qui écrit les lois ?

      C’est certain pour les élections en France (les présidentielles notamment), que l’abstentionnisme présente le risque de donner la victoire au FN. Mais dans le cas des élections, l’abstentionnisme français est en lui-même un message politique adressé par les citoyens. Notamment, un message de refus du régime politique actuel (régime représentatif de type oligarchie).

      Mais je crois comprendre ce que tu veux dire pour l’abstention dans le cas du vote sur des lois liberticides en Suisse. Mais ça mériterait que tu explicite pour qu’on comprenne (je pourrai mieux comprendre, et partant de là, d’autres aussi).

      PS : je garde la carte du coucou sous la main, je la sortirai à l’occasion :) Et salut les AZA !

    • Alors là, c’est assez compliqué pour des gens qui ont l’habitude de vivre en monarchie. Mais j’ai trouvé un ou deux liens qui permettent de comprendre le système helvète sans que je me lance dans de grandes théories ;)
      Et oui, on vote aussi sur des lois qui sont remises en question ou de nouvelles, sur des projets nationaux, cantonaux et communaux, et oui, on vote aussi pour tout et n’importe quoi, ce qui amène un taux record d’abstentionnisme, sauf pour les projets graves.
      Et oui, l’UDC fait des initiatives tellement stupides que tout le monde croit qu’elles ne vont jamais passé...et elles passent, l’UDC en est même parfois surprise...un comble.
      Les liens :
      http://www.swisscommunity.org/fr/decouvrir-la-suisse/apprenezen-plus-sur-le-systeme-politique-suisse
      Et un joli petit lien bien pratique et pas trop compliqué avec des images.
      http://www.swissworld.org/media/political_system_2011/?lang=fr
      A + La Taupe ;)

    • Merci @geneghys pour ces ressources. Le document sur swissworld me semble accessible (pas trop difficile à lire) et à la fin y a des exemples de référendum/votation_populaire, ca c’est pas mal.

      J’ai lu aussi que le systeme de vote électronique était en place, mais je sais pas si c’est généralisé en Suisse. En France je crois que les électeurs sont assez méfiants de ces systèmes (souvent non libres),mais il doit bien y avoir quelques communes qui ont du l’adopter.

      Une remarque : je suppose que si c’est l’abstention qui l’emporte lorsque l’ « initiative est tellement stupide », alors dans ce cas l’initiative est rejeté, c’est bien ça ?

    • Non, le vote électronique n’est pas dans toutes les communes. Par contre, le dépouillement des votes est fait électroniquement. Donc, on reçoit une lettre avec un explicatif sur les lois ou sur les projets de construction (Puisque ce sont des deniers publics qui vont être engagés) et on coche la croix. Mais il faut faire gaffe au libellé de la question.
      Par exemple : accepetez-vous l’initiative complètement con de Monsieur Blocher ? _(et là est le piège : dans le "acceptez vous" )_
      Et tu as deux cases, l’une pour le Oui , et l’autre pour le Non . Bon, des fois, le piège est plus fin encore parce que là, automatiquement, tu vas cocher le Non .
      Mais quand il s’agit d’une initiative, il faut les 2 majorités, celle du peuple et celle des cantons, contrairement au référendum ou seule la majorité du peuple suffit. Il y a 26 cantons et demi, crois-je. Bref, si il y a abstention, cela sera favorable à la majorité des votes puisque les votes blancs ne compte pas.
      Si il y a une majorité de Oui dans le peuple et dans les cantons, ben l’initiative passe, que le taux de participation soit de 24% ou de 65% (ce qui est un bon pourcentage) Donc, l’abstentionnisme est une arme à double tranchant, car il va grossir les rangs de la majorité, que ce soit dans le camp des Oui ou des Non
      Si il y a 51% de Oui sur les 24% de votants, c’est le Oui qui le remporte ! Et Blocher a gagné ! On l’a dans le Q !
      C’est pourquoi je vote. Car comme on dit chez nous : "si tu ne votes pas, tu fermes ta gueule !"
      As-tu compris ? ;)
      Je sais, c’est assez confus pour celles et ceux qui se croient être en démocratie parce qu’ils ne votent qu’une fois tous les 5 ans, mais dans les faits, une fois compris, c’est tout simple et n’importe qui peut lancer une initiative à condition de réunir un certain nombre de signatures valides qui varie selon que ce soit une initiative fédérale, cantonale ou communale.

    • Si il y a 51% de Oui sur les 24% de votants, c’est le Oui qui le remporte ! Et Blocher a gagné ! On l’a dans le Q !
      C’est pourquoi je vote. Car comme on dit chez nous : « si tu ne votes pas, tu fermes ta gueule ! »
      As-tu compris ? ;)

      Merci pour cet éclaircissement. C’est très utile pour comprendre comment on pourrait améliorer les institutions politiques françaises.
      Très intéressant le système de participation de chez vous.

      Je comprends l’importance du vote au niveau des Etats/cantons/communes en Suisse, car vous vous exprimez directement sur des initiatives (ou des lois ?). C’est très différent que de voter pour se nommer des représentants (députés qui votent les lois).

      Le taux d’abstention en France, je pense qu’il exprimera de plus en plus clairement la compréhension d’une nécessité à changer véritablement de régime... Donc ça ne peut être que bon pour nous les français de comprendre le régime démocratique suisse.

    • Mais il me semble qu’il y a eu des politologues français qui se sont frottés au système helvète pour voir comment l’adapter en France. Et il serait parfaitement adaptable puisque vous avez déjà des départements qui se nomment chez nous « les cantons » qui ont le même pouvoir, parfois plus que le fédéral. C’est pourquoi nous payons plus d’impôts pour le cantonal et le communal que pour le fédéral.

      Tout est décentralisé, mais cela gagne en vitesse de traitement.

      Seulement voilà, la Suisse n’a pas voulu entrer dans l’EEE et l’UE, car elle perdrait sa souveraineté puisqu’elle devra se soumettre aux exigences de l’Europe. Et c’est là que ça a coincé. Puis quand on a vu que l’Europe avait le même système monarchique « démocratique » que les autres pays, les résistants se sont renforcés et aujourd’hui, si il fallait voter une adhésion à l’Europe, ça va faire péter le score de participation et le rejet serait massif. L’Europe n’a pas fait ses preuves...au contraire.
      Et j’en suis la première déçue, car j’avais imaginé une Europe d’abord sociale avant d’être économique et c’est exactement le contraire qui se passe !

      Donc la France serait bien inspirée, mais elle est sous tutelle européenne, alors, je ne sais pas dans quelle mesure elle peut devenir une démocratie semi-directe...

    • @La_Taupe Je crois qu’il faille déjà des structures politiques pour intégrer une démocratie semi-directe et une éducation, donc une implication plus forte des FrançaisES dans les institutions politiques, parce qu’il n’y a pas de place pour les ENArques, mais pour les personnages qui sont compétents sans avoir fait à tout prix de hautes études.
      Ensuite, viendrait la question aux FrançaisES : voulez-vous faire partie de l’Europe et perdre vos droits de citoyens...ou en tout cas, une partie de vos droits souverains. Et c’est là que ça va merder !

      C’est pourquoi la Suisse avait plus de pro-Européens il y a 20 ans en arrière que maintenant. Maintenant, il est hors de question de faire partie de l’Europe, mais par contre choisir la voie des bilatérales qui permet des échanges entre la Suisse et le reste de la communauté européenne. Tout cela a un coût et la Suisse verse des milliards pour que l’Euro reste une monnaie étalon.

      Par contre, bien que j’ai voté contre la dernière initiative de Blocher qui visent à sacrifier la libre circulation, je comprends que les Helvètes l’ont acceptée à un chouya près. Car la Suisse est un petit pays dont les 2/3 de sa surface sont occupés par des montagnes. Ce qui fait qu’il y a concentration de gens dans les villes qui sont dans les plaines, évidemment. Et comme tout est cher et que des entreprises favorisent le dumping salarial, ça merdoie sec, d’où le ras le bol des gens.

      Mais ce n’est pas qu’un problème en Suisse. C’est un problème qu’il y a partout et on voit bien qu’en France, si pareille initiative avait été lancée, il n’est pas dit que le pourcentage des favorables eusse été plus élevé...