From a Gentleman to a Lady : A Clever Cryptographic Love Letter from the 1850s

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    Le hasard n’existe pas. C’est toujours parce qu’on est en attente d’un événement particulier, que l’on en guette les signes, qu’il advient. Je viens encore d’en avoir un exemple.
    Dans la traduction du livre de danah boyd que je suis en train de faire, j’ai découvert ce qu’elle appelle la « stéganographie sociale ». Extrait :

    Stéganographie sociale
    Les enfants adorent expérimenter le codage des messages. Du verlan aux stylos à l’encre invisible, les enfants étudient les messages cachés en s’imaginant être des espions ou des messagers. Quand ils grandissent, ils cherchent des moyens plus sophistiqués pour faire passer des messages invisibles à la surveillance des adultes. En regardant les ados naviguer dans les publics en réseau, j’ai été fasciné par la façon dont régulièrement ils encodent des sens cachés dans des messages publics. Avec Alice Marwick, nous avons appelé ces pratiques la « stéganographie sociale », ou le fait de cacher des messages pourtant visibles par tous en s’appuyant sur des savoirs partagés et des indices liés à certains contextes sociaux particuliers.

    Grâce à l’excellent site Brain Picking, je tombe aujourd’hui sur un exemple de stéganographie sociale datant de plus d’un siècle qui est particulièrement intéressant. Il s’agit de la lettre d’un jeune amoureux à sa dulcinée... qui pourrait passer sous les yeux de son possessif de père sans que celui-ci ne remarque quelque chose. La lettre doit se lire une ligne sur deux pour que la flamme du jeune homme se montre. Ce que savait la jeune fille, évidemment.