Allez, je me lance en vous faisant partager un article qui me semble révélateur de ce monde absurde qui est le nôtre :
Comment on a interdit aux enfants de marcher - Terra eco
►http://www.terraeco.net/Comment-on-a-interdit-aux-enfants,56622.html
Allez, je me lance en vous faisant partager un article qui me semble révélateur de ce monde absurde qui est le nôtre :
Comment on a interdit aux enfants de marcher - Terra eco
►http://www.terraeco.net/Comment-on-a-interdit-aux-enfants,56622.html
Bravo et bienvenu parmi nous @bruno2
c’est sans conteste un article qui nous tient très très à cœur sur seenthis comme on peut le voir ici :)
►http://seenthis.net/messages/298133
Bon, j’essaierai de faire plus original la prochaine fois !
Merci, ça va m’être très utile. Peut-être faudrait-il que ces infos pratiques démarrage soient accessibles plus facilement, via la page « Le minimum à savoir » ?
bruno, je te fais une liste des contributrices·teurs auxquel·le·s tu peux t’abonner. C’est un exercice délicat car si j’en oublie, je risque de véxer :) Et je les rajouterai dès qu’ils se seront identifiés.
Mais ce n’est qu’une liste de suggestions. Ce sont toutes et tous des contributrices·teurs très régulie·re·s, intéressant·e·s, qui signalent des initiatives, qui analysent, qui réfléchissent, qui synthétisent. Je te laisse le plaisir de découvrir les thèmes qu’elles·ils développent...
@fil
@simplicissimus
@intempestive
@wardamd
@sylvain
@monolecte
@zara
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@coutoentrelesdents
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@alda
@klaus
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voilà, je dois en oublier mais pour un début, ça ira ...
@Bruno bienvenu
Et c’est un article qui a toute sa légitimité. Il est vrai que je dois être parmi les dinosaures de seen This, mais j’allais à l’école à pied, avec un tas de barda dans mon sac d’école à dos, lanières cuir qui scient les épaules. Et ce, 4 fois par jour. Sans compter qu’on se dépensait encore dehors parce que pas encore de télé ou télé pas permise avant un certain âge et selon les programmes.
Je vais voir si je n’ai oublié personne dans les abonnements, tiens !
@intempestive Merci pour l’info, j’ai pas gaffé
@bruno2 bienvenu et message idem que ci-dessus ;)
Bien venue :-)
Non seulement j’allais à l’école à pied, mais les chèvres de la ferme voisine m’accompagnaient tout le long du trajet, le long de la palissade de leur champ - et le soir, je retrouvais le papi d’à côté, qui ramenait ses trois vaches à l’étable accompagné de Médor, un vieux chien qui boîtait toujours - (il changeait de patte de temps en temps).
Aujourd’hui, ce chemin doit voir ses haies régulièrement débroussaillées : il est désormais bordé de champs en friche et de lotissements (dont les habitants sont plutôt sympathiques, la n’est pas la question : mais ils se déplacent en voiture, et déposent pour la plupart leurs enfants devant l’école. Des enfants qui grandissent dans ce qu’est devenue la campagne, et pour qui l’expression « école buissonnière » n’a plus aucun sens) et aucun animal ne vient plus empêcher les ronces d’y croître à leur guise.
@nicod_ mais SM ça marche aussi avec mercredi, c’est ce qu’on revendique un peu en cartographie : « un peu (mais pas trop) de confusion » :)
Bienvenue.
Je pense qu’on peut faire un parallèle avec l’expérience d’autolimitation des puces :
Des puces sont disposées dans un bocal. Le bord de ce bocal est juste à la hauteur qui leur permet de sauter par-dessus. On dispose ensuite une plaque de verre pour fermer le bocal. Au début, les puces sautent et percutent la plaque. Puis, à force de s’y heurter, elles adaptent leur saut de manière à s’arrêter juste au-dessous de la plaque de verre. Au bout d’une heure, plus aucune ne vient heurter la plaque. Toutes ont réduit leur saut pour arriver au ras du plafond. Si on enlève la plaque de verre, les puces continuent de sauter à la même hauteur, de manière limitée, comme si le bol était encore obturé.
▻http://encyclopedie-des-savoirs-relatifs-et-absolus.e-monsite.com/pages/psychologie/autolimitation-des-puces.html
En faite je crois que l’expérience avait poussé le test une étape plus loin, en formulant l’hypothèses que le conditionnement d’autolimitation acquis par une génération pouvait se transmettre directement à la suivante, et que l’hypothèse avait été vérifiée. Bref la génération N+1 s’autolimitait « spontanément » (transmission par les mèmes/mémétique ?).
Je n’irai pas jusqu’à dire que ce sont des comportements d’autolimitation, car j’ai plutot l’impression qu’il s’agit de contraintes extérieures imposées aux individus, comme lorsqu’on impose cette contrainte à des groupe de puces.
@La_Taupe excellent lien, comme d’habitude (je commence à avoir mon carnet plein !)
Comment on a interdit aux #enfants de marcher - Terra eco
►http://www.terraeco.net/Comment-on-a-interdit-aux-enfants,56622.html
En 2007, le jeune Ed Thomas avait le droit, à huit ans, d’aller seul au bout de sa #rue à moins de 300 mètres de sa maison, sa mère Vicky avait, en 1979, le droit d’aller seule à la piscine à 800 mètres de chez elle, son grand-père Jack pouvait, en 1950, aller au bois à plus d’1,5 km de chez lui et enfin son arrière-grand-père George en 1919 était autorisé à aller pêcher à près de 10 km de chez lui.
« Les jeunes enfants n’ont bien sûr pas l’interdiction de marcher, mais ils font face à beaucoup d’interdictions dans la rue. Ils ont tous des limites spatiales à ne pas franchir autour de leur logement. Ça peut être un arbre ou une maison qui a été désignée par les parents. C’est souvent très restreint. En général, avant le CM2, les enfants n’ont pas le droit de traverser leur rue », décrypte l’anthropologue et urbaniste Pascale Legué qui a mené plusieurs enquêtes sur ce sujet en France depuis le début des années 1990, notamment en accompagnant les jeunes enfants dans leurs déplacements.
La faute à la #voiture
Depuis quand ces interdits se sont-ils multipliés ? La chercheuse cite les travaux de l’historien Philippe Ariès, qui montrent que l’enfant a commencé peu à peu à perdre son rôle social dans la ville au XIXe siècle [1]. Mais, précise-t-elle, c’est au milieu du XXe siècle que démarre « l’abandon de la rue par les enfants ». « L’enfant qui court ou qui joue dans les rues a disparu de nos imaginaires sur la ville, sa place est maintenant dans des espaces réservés, les parcs, les aires de jeux ou au bas des immeubles », note la chercheuse. La faute, selon elle, principalement à la voiture et aux urbanistes qui « ont conçu la #ville pour les adultes motorisés ». Le jeune enfant étant moins capable d’interpréter et de réagir face à la vitesse d’une voiture, on lui a tout simplement retiré son droit de cité, comme le montrent les schémas ci-dessous :
Marche aussi avec les #femmes et la #campagne, c’est encore pire !
Vu cet été en Italie, la rue comme terrain de jeux : dans des villages où les rues sont trop étroites pour les voitures c’est un vrai bonheur de voir les enfants acteurs de la vie de la ville. Que des cris... pas de bruits !
Oui, c’est aussi ce que j’aime, le soir, en Espagne, la foule dans la rue, les gosses, les familles.
L’un·e d’entre nous a-t-ille croisé la vieille petite femme ne parlant pas français et se promenant à pied seule à 2 heures du matin sans se demander si il ne faudrait pas lui porter secours ?
Seuls les adultes dans la force de l’âge, masculins, motorisés, et parlant la langue dominante sont autorisés à circuler librement.
Enfants, vieux ou femmes ne sont pas considérés comme ayant nécessité à exister dans cet espace, encore moins la nuit.
Dans le genre j’aime la passegiata italienne.
Pour avoir regardé un peu des livres sur l’architecture des places et ce qui fait que ça marche ou pas, on se rend compte à quel point l’architecture de nos villes est vérolée, même si on met de côté la voiture.
D’ailleurs ça me fait penser aux Pattern Languages de Christopher Alexander qui a regroupé les mêmes architecturaux de ce qui fonctionnait et à essayer de les découper en problèmes/solutions générales (les informaticien.ne.s connaissent bien). Beaucoup d’exemples inspirants même si la qualité des photos n’est pas bonne.
En parlant d’architecture, on reçoit Richard Copans dans 10 jours...
Comment on a interdit aux enfants de marcher
►http://www.terraeco.net/Comment-on-a-interdit-aux-enfants,56622.html
Pourquoi marchent-ils si peu ? Parce qu’on leur interdit ! Le médecin britannique William Bird l’a montré en suivant une famille, la famille Thomas, qui vit et marche depuis quatre générations dans la même ville de Sheffield, dans le nord de l’Angleterre. En 2007, il a publié une carte sur laquelle on peut voir le rayon des déplacements autorisés à l’âge de 8 ans se réduire au fil des quatre générations. Source : Terra eco