Essai sur la Suffisance française : Chapitre 13 L’entre deux-guerres

/chapitre-13-lentre-deux-guerres.html

  • Le chauvinisme français, idéal national-socialiste
    http://essaisuffisancefrancaise.blogspot.fr/2012/03/chapitre-13-lentre-deux-guerres.html

    Le #chauvinisme est une manifestation excessive et agressive du #patriotisme et du #nationalisme[1]. Le terme " chauvin " désignait un type de soldat trop enthousiaste sous le Premier Empire. Le nom s’est répandu depuis la comédie La cocarde tricolore, des frères Cogniard, dans laquelle un acteur du nom de Chauvin personnifiait un patriotisme exagéré.
    Laissons s’exprimer un spécialiste en la matière qui, en écrivant Mein Kampf entre 1924 et 1925, déplorait que le culte de la patrie soit moins développé en Allemagne qu’en France. Hitler nous envie, tout simplement :
    « Le nationalisme des autres préoccupe les Français, qui y voient le signe d’un repli identitaire. En revanche, le chauvinisme qui sévit chez eux est vu comme un travers plutôt amusant, un péché mignon. »
    « Ce que nous appelons l’éducation chauvine du peuple français n’est que l’exaltation excessive de la grandeur de la France dans tous les domaines de la culture ou, comme disent les Français, de la " civilisation ". »
    « Notre système d’#éducation ignore l’art de mettre en relief des noms choisis dans l’histoire de notre peuple et d’en faire le bien commun de tous les Allemands. On ne sait pas présenter aux yeux de la génération présente les vrais grands hommes comme des héros ; on se montre incapable, dans les différentes branches de l’#enseignement, de faire connaître aux élèves ce qui est à la gloire de notre nation, de s’élever au-dessus du niveau d’un froid exposé des faits et d’enflammer la fierté nationale en citant ces exemples éclatants. »
    « Il faut implanter dans les jeunes cœurs l’union intime du nationalisme et du sentiment de la justice sociale. Alors naîtra un jour un peuple de citoyens, uni et amalgamé par un commun amour et une commune fierté, inébranlable et invincible à jamais. »

    Pour Adolf Hitler, le français Clemenceau est un modèle :
    « Si j’étais Français et si, par conséquent, la grandeur de la France m’était aussi chère que m’est sacrée celle de l’Allemagne, je ne pourrais et ne voudrais agir autrement que ne le fait, en fin de compte, un Clemenceau. »

    [1] L’humour de l’été 36 : « La France aux Français ! », scande à Montparnasse une manifestation nationaliste ; « Le homard à l’américaine ! », réplique la foule, ironique.

    #histoire #grandeur_de_la_france_ben_tiens spéciale dédicace aux jeunes réacs auteurs de « Nos limites » http://seenthis.net/messages/284242