Pas de bol : les riz chimériques sont de retour !

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  • Pas de bol : les riz chimériques sont de retour ! | Le Blog de l’Association Kokopelli
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    Fin octobre 2014, 1500 délégués de 69 pays se retrouvent à Bangkok, en Thaïlande, pour le 4 ème Congrès International du Riz, sous l’égide de l’IRRI (International Rice Research Institute). Le ton est donné par l’un des conférenciers, Mark Lynas, qui intitule son intervention en plénière, “C’est le 21ème siècle : où est mon riz transgénique ?” Mark Lynas est un obsédé du réchauffement climatique anthropique qui, pour cause de refroidissement avéré, s’est recyclé dans un sujet authentiquement brûlant : la promotion des chimères génétiques. Pantin pitoyable des multinationales des nécro-technologies, Mark Lynas, très médiatisé, se présente comme un militant anti-OGM de la première heure qui s’est converti lorsqu’il a découvert la Science !! Depuis lors, Mark Lynas est parti en croisade, en de nombreux pays d’Afrique, pour y colporter la bonne nouvelle scientifique de la Transgenèse et y prosélyter ce nouveau fanatisme trans-naturel de la Chimère au sein des Peuples Africains – dont certains vouent encore un culte primitif à la Mère – et dont l’état de Nature est tel qu’ils ont réussi à survivre pendant des dizaines de milliers d’années, au moins, sans chimères génétiques, sans pesticides et sans fertilisants de synthèse, sur un continent sujet à des cycles récurrents de sécheresses, d’inondations, de verdissements et de déverdissements. Un exploit qui constitue, d’ailleurs, un profond mystère pour la Science Occidentale.

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    Aux USA, les #riz de Bayer, résistants au glufosinate, autorisés dès 2000, n’ont jamais été cultivés commercialement – du moins officiellement. Et pourtant, en 2006, par exemple, des contaminations par ces riz ont été découvertes dans 28 pays du monde. Selon l’étude sus-citée, le dernier cas enregistré de contamination daterait de 2011. Ce qui, selon la newsletter Keycode Bayer (3), est loin d’être exact car, en avril 2013, 23 000 tonnes de riz en provenance des USA furent saisies par les Autorités Turques : les analyses effectuées par l’Université d’Istanbul découvrirent une double contamination chimérique, Bayer et Chinoise. L’ambassade US à Ankara intervint discrètement (en 2011, Wikileaks révéla que de nombreux diplomates US travaillent pour Monsanto et autres nécrotechs) et, le mois suivant, le Ministère du Commerce et des Douanes de Turquie fit une déclaration officielle invoquant des erreurs techniques qui invalidaient l’existence de cette contamination – une contamination d’autant plus épineuse qu’elle mettait en valeur (de par la présence de BT63 dans une cargaison US) la complexité des circuits commerciaux multinationaux. Les deux multinationales de l’alimentaire impliquées dans cette livraison étaient Bunge et ADM (Archer Daniels Midland). ADM est d’ailleurs en partenariat avec Bayer, depuis 2008, pour produire des nécro-carburants à base de Jatropha – dont une variété chimérique vient juste d’être créée par l’Université Rockefeller pour l’espèce Jatropha curcus. (4).

    En Chine, le riz chimérique BT63, introduit par l’Université Agricole de Huazhong, reçoit un certificat de “sécurité” dès 2009 mais il n’a jamais été autorisé à la production ou à la commercialisation. Ce qui n’empêche pas le gouvernement Chinois de suspendre officiellement, en 2012, toute autorisation de culture de riz chimérique – non autorisé – après avoir développé, depuis 1986/1987, une pléthore de variétés de riz chimériques BT ou résistants à un herbicide (13). Il faut, cependant, se rendre à l’évidence : le BT63 est présent sur toute la planète. Au printemps 2014, une dizaine d’incidents le concernent, dans divers pays d’Europe, pour des contaminations de compléments alimentaires animaux. Tout le tapage médiatique entourant cette contamination n’est, d’ailleurs, pas sans étonner les promoteurs des chimères génétiques en tous genres dans la mesure où 80% des animaux d’élevage en France sont nourris avec des aliments contenant du maïs ou du soja chimériques en provenance des USA, du Brésil et de l’Argentine (variétés chimériques autorisées ou interdites, par l’Europe, toutes confondues). En effet, la Science (celle qui est au service des nécrotechs, pas celle du Professeur Séralini) a démontré l’innocuité, dans les assiettes des consommateurs, du RoundUp, du maïs NK 603 de Monsanto, et autres abominations. Et elle continue de le faire, témoin le dernier projet GRACE (8) financé par l’Europe et dont les conclusions sont totalement dénoncées par Testbiotech (9). Et non seulement les conclusions mais aussi le fait qu’une partie des chercheurs “indépendants” de GRACE soient totalement inféodés à l’industrie – à l’image du Français Jean-Michel Wal de l’INRA (dont le laboratoire est financé par Nestlé) qui est membre de l’Institut Français de la Nutrition, une organisation sous contrôle de l’industrie alimentaire (10) (11). Et pourtant, cela fait deux décennies que des chercheurs scientifiques courageux (89) dénoncent les études réalisées par cette junk-science (ou porn-science) à la solde des criminels. Et, pendant tout ce temps, les consommateurs consomment…

    #ogm #biotechnologie #agrobusiness