les chauffeurs palestiniens de bus disent « stop »

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  • The wave of Jerusalem attacks Israelis don’t hear about | +972 Magazine

    http://972mag.com/the-wave-of-jerusalem-attacks-israelis-dont-hear-about/100165

    If you’d asked me how many East Jerusalem Palestinian bus drivers in the capital had quit their jobs because of the violence they’d faced from Jewish assailants, I’d have said oh, maybe three. When I read in Haaretz on Sunday (truly a must-read) that the number is roughly 100 — or one out of three Palestinian bus drivers in the capital — I was amazed. East Jerusalem Palestinians, on the whole, are poor; driving for Israel’s giant Egged bus cooperative is a very, very good job for an ordinary eastside resident, paying about three times the average East Jerusalemite’s salary. When 100 of these drivers quit their jobs because of the menace of racist Jewish marauders, it means that that menace is overwhelming.

    #israël #palestine #colonisation #occupation #démolition #destruction

  • Jérusalem : les chauffeurs palestiniens de bus disent « stop »
    Le Parisien | 04 Déc. 2014
    http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/les-chauffeurs-palestiniens-de-bus-de-jerusalem-disent-stop-04-12-2014-43

    (...) Après six ans et demi de bons et loyaux services, lui aussi a quitté Egged après la mort de Youssef Ramouni. « Il n’y a aucune sécurité, je ne me sentais pas protégé alors même que ma vie était en danger », dit-il.
    Rouler, la peur au ventre -
    Car, au-delà des insultes, il y a les violences, celles qui surviennent généralement dans les colonies, des zones où ces chauffeurs allaient, même avant la flambée de violences récente, à reculons.
    « Une fois, se rappelle Bassem, je traversais une colonie et des jeunes juifs se sont plantés devant mon bus. J’ai pilé net, de peur qu’on ne m’accuse après d’avoir mené une attaque bélier ». Alors les jeunes, dit-il, ont caillassé son bus, brisé vitres et rétroviseurs et ce sont finalement « les colons qui étaient parmi les passagers du bus qui ont obtenu d’eux qu’ils arrêtent ».
    Quand il a démissionné, assure-t-il, Egged a essayé de le retenir. Sur ses 1.470 chauffeurs, la première compagnie de bus d’Israël compte 570 Palestiniens, assure Mahmoud Alqam, représentant syndical, et l’entreprise ne peut se permettre les départs en masse qui ont suivi la mort de Youssef Ramouni. Pour ses obsèques, 500 de ses collègues ont fait le déplacement et autant ont observé une grève.
    Une quarantaine d’entre eux ont ensuite démissionné, indique à l’AFP le porte-parole d’Egged Assaf Arad, « peut-être parce qu’ils étaient sous pression ». Pourtant, assure-t-il, « les conditions de travail chez Egged sont très bonnes ».
    Pas tant que ça, rétorquent les chauffeurs palestiniens qui disent avoir réclamé en vain des mesures supplémentaires de sécurité à leur compagnie et à leur ministère de tutelle. « Le ministère des Transports nous a répondu que cela coûterait environ 64 millions de dollars et qu’il ne pouvait pas fournir cette somme », accuse M. Alqam.
    Parmi les près de 300.000 Palestiniens de Jérusalem-Est, occupée par Israël en 1967 et dont l’annexion est illégale aux yeux de la communauté internationale, beaucoup travaillent dans des entreprises israéliennes à l’Ouest, où se trouvent la majorité des industries et des compagnies.