Driving through Bamboo Avenue, Jamaica

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  • Le #bambou pourrait être un sauveur face au changement climatique
    http://ipsinternational.org/fr/_note.asp?idnews=8026

    ’Bamboo Avenue’ est un tronçon de route d’environ 2,5 kilomètres de la paroisse Sainte Elizabeth en Jamaïque. Il est bordé de bambous géants qui surplombent la route et se croisent au milieu pour former un tunnel ombragé. Cette avenue a été créée au 17ème siècle par les propriétaires de ’Holland Estate’ pour fournir de l’ombre aux voyageurs et pour protéger la route de l’érosion.

    Le bambou fait partie de la culture de la Jamaïque depuis des milliers d’années, mais il n’a jamais réellement fonctionné en tant qu’outil ou option pour résoudre certains des défis auxquels le pays est confronté.

    C’est-à-dire jusqu’à récemment.

    En septembre, le Bureau des normes de la Jamaïque (BSJ) a annoncé que le pays se lancerait dans la production à grande échelle de bambou pour la construction de logements à faible coût et de produits à valeur ajoutée tels que des meubles et du charbon pour le marché d’exportation.

    Il est encore à ses premiers stades, mais la Jamaïque est saluée pour ce projet qui selon le directeur du Réseau international pour le bambou et le rotin (INBAR), Dr Hans Friederich, a un potentiel énorme dans la protection de l’environnement naturel et de la biodiversité et l’atténuation contre les changements climatiques.

    « Le bambou, et il y en a environ 1.250 espèces différentes, a un rôle très important à jouer dans la protection de l’environnement et atténuation des changements climatiques. Les bambous ont des systèmes racinaires très forts et très étendus et sont donc des outils extraordinaires pour lutter contre l’érosion des sols et pour aider à la restauration de la dégradation des terres », a déclaré Friederich à IPS.

    "Plus de bambous absorberont plus de CO2 et donc vous aident dans vos objectifs de #REDD+ [Réduction des émissions dues à la déforestation et la dégradation des forêts], mais une fois que vous coupez le bambou et que vous l’utilisez, vous verrouillez le carbone, et le bambou en tant qu’herbe pousse si vite que vous pouvez en réalité le couper après quatre ou cinq ans, contrairement aux arbres que vous devez laisser pendant longtemps.

    « Donc, en coupant le bambou vous avez un retour sur investissement beaucoup plus rapide, vous évitez de couper les arbres et vous fournissez la matière première pour toute gamme d’usages », a-t-il expliqué.

    Le BSJ offre une formation jusqu’à la fin de novembre pour que les gens soient employées dans le secteur et est en train de créer trois usines de bambou à travers l’île.

    L’agence veille également à ce que les populations locales puissent cultiver, préserver et récolter le bambou pour ses divers usages.

    « Il peut être planté simplement comme on plante la canne à sucre. Le potentiel d’exportation est grand, et vous pouvez faire créer des emplois, et être assuré de la création des industries », a indiqué la directrice des projets spéciaux au BSJ, Gladstone Rose.

    En marge de la 12ème Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique (COP 12) à Pyeongchang, en Corée du Sud, Friederich a dit à IPS que les bambous peuvent contribuer directement aux Objectifs 14 et 15 d’Aichi sur la biodiversité.

    Oui enfin, si on plante des bambous partout ça ne favorise pas la #biodiversité #construction #tourisme