Major cloud-seeding test gives mixed results : Nature News & Comment

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  • Major cloud-seeding test gives mixed results : Nature News & Comment
    http://www.nature.com/news/major-cloud-seeding-test-gives-mixed-results-1.16537

    For the past six winters, meteorologists have sprayed silver iodide particles into storm clouds rolling over Wyoming’s mountains to see whether the technique can increase snowfall.

    The experiment was one of the longest-running and most rigorous tests yet of ‘cloud seeding’. An independent team of scientists now says that it worked — sort of.

    Seeding the clouds squeezed 5–15% more precipitation out of them, says Roy Rasmussen, a meteorologist at the National Center for Atmospheric Research (NCAR) in Boulder, Colorado, who led the evaluation team. But that statistic holds only if scientists eliminate parts of the test that went wrong, such as when the silver iodide spray did not completely cover the mountain range that the researchers were trying to seed.

    Still, the team felt confident enough to recommend that the state of Wyoming set up an operational cloud-seeding programme, to build up the winter snowpack that serves as a crucial water resource for cities and farms. The state spent more than US$14 million on the initial test, which is the most substantial cloud-seeding research project in the United States in decades.

    “The accumulation of evidence suggests that cloud seeding works,” Rasmussen says. “This will have a major impact on our field.”

    Un programme majeur d’#ensemencement_de_nuages a des résultats nuancés
    http://www.actualites-news-environnement.com/33368-ensemencement-nuages.html

    ... l’équipe semble suffisamment confiante pour recommander que l’Etat du Wyoming mette en place un programme opérationnel d’ensemencement de nuages, pour augmenter la couverture neigeuse hivernale qui sert de ressources en #eau essentielles pour les villes et les agriculteurs. L’Etat a dépensé plus de 14 millions de dollars pour ce test pilote, qui est le projet de recherche sur l’ensemencement de nuages le plus significatif aux #Etats-Unis depuis plusieurs décennies.
     
    « L’accumulation de preuves suggère que l’ensemencement des nuages fonctionne » a déclaré Roy Rasmussen. « Cela aura un impact majeur ».
     
    Roy Rasmussen a aidé à évaluer l’ensemencement de nuages réalisé par la compagnie Weather Modification Inc. Les représentants des différentes parties du programme ont présenté les résultats initiaux aux responsables de l’Etat à Cheyenne, dans le Wyoming, le 10 Décembre dernier.
     
    Le concept à l’origine de l’ensemencement de nuages est assez simple : mettre des particules supplémentaires dans un nuage pour agir comme un noyau autour duquel l’eau se condense. Ces particules supplémentaires tombent ensuite sous forme de neige au sommet des montagnes.
     
    Mais l’ensemencement des nuages a une histoire longue et sinueuse. De nombreux projets se contentent de répandre de l’#iodure_d’argent dans les nuages et affirment que cela crée de la pluie ou de la neige supplémentaire. Parmi les projets qui ont été scientifiquement évalués, la plupart suivent souvent un seul nuage ou une seule dépression et ne décrivent donc qu’un seul évènement.
     
    Le projet du Wyoming est le seul à avoir été mené pendant six hivers – accumulant suffisamment d’expériences pour être analysé de manière rigoureusement- et pour avoir une équipe indépendante qui évalue les résultats.
     
    Le test comprenait notamment un contrôle aléatoire. L’équipe a sélectionné deux chaînes de montagnes proches l’une de l’autre dans le sud du Wyoming et qui connaissent souvent des conditions météorologiques similaires. Pour chaque tempête, une chaîne était ensemencée tandis que l’autre n’était pas traitée. Les scientifiques évaluant le projet ne savaient pas laquelle était traitée et laquelle ne l’était pas.
     
    Pour chaque chaîne, les techniciens ont mis en place un radiomètre pour scanner l’eau refroidie dans les nuages s’approchant des montagnes, qui peuvent indiquer que ce dernier est prêt à être ensemencé. Ensuite, si les conditions semblaient bonnes, ils allumaient huit générateurs contrôlés à distance qui vaporisaient des iodures d’argent sur la chaîne de montagne choisie pendant quatre heures. Les huit générateurs de l’autre montagne restaient éteints. Les techniciens mesuraient ensuite la quantité de neige à l’intérieur et à l’extérieur de la zone d’ensemencement.
     
    Au cours des six années de l’expérience, l’équipe a accumulé 118 cas d’ensemencement.

    L’analyse de ces derniers n’était pas suffisante pour suggérer que l’ensemencement faisait augmenter les précipitations. Mais l’équipe a décidé de négliger certains cas dans leur base de données. Ils ont éliminé les fois où l’iodure d’argent injectée dans la montagne ensemencée avait dérivé jusqu’à la chaîne de montagne non traitée, la contaminant. Et ils ont éliminé de nombreux cas où tous les générateurs n’avaient pas été allumés dans la zone ensemencée.
     
    « Il est très important d’admettre le #biais, mais nous pensons que cela est défendable d’un point de vue scientifique » a déclaré Terry Deshler, un physicien atmosphérique de l’Université du Wyoming à Laramie, conseiller du projet.