Archives pour l’année 2010

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  • Quand les journalistes deviennent des #médias_indépendants

    J’ai découvert aujourd’hui une initiative assez incroyable du journaliste #Nafeez_Ahmed, journaliste d’investigation depuis 12 ans, passé entre autre par le Guardian, qui a écrit un article dans Medium intitulé : “Manifeste pour une #révolution des médias”. Je n’ai pas pu rester insensible à cet appel !

    https://medium.com/medialab-session/quand-les-journalistes-deviennent-des-medias-independants-7aaae39843a6
    #journalisme #presse

    • La démarche est intéressante mais pose question sur l’information a destination d’une communauté définie.
      Le paywall aussi.
      Il existe depuis 2008 aux Etats Unis"un organisme sans but lucratif basé à New York ProPublica. De type pure player, l’organisme se décrit comme une salle de nouvelles indépendante spécialisée en journalisme d’enquête d’intérêt public." Wikipedia.

      "Avec un Pulitzer 2010 à ProPublica, c’est la première fois qu’un média explicitement “non-profit” monte au sommet du journalisme mondial. Le message qu’a voulu envoyer le jury cette année est sans équivoque : en période de crise des vieux modèles économiques, le journalisme d’investigation ne peut se baser seulement sur des logiques de profit et de recherche de l’audience à tout prix.

      Les médias financés par des mécènes font désormais officiellement jeu égal avec les entreprises traditionnelles. Philippe Couve le rappelait la semaine dernière, l’information n’a jamais été un produit commercialement viable. Jacques Rosselin, fondateur de Courrier International, en rajoute une couche. Citant Alain Minc, il compare le journalisme à de la haute-couture, “activité non rentable financée par les parfums et produit dérivés”.

      Dans leur expérience du for-profit, les médias ont déjà exploré plusieurs pistes, des services Minitel à l’organisation de conférences pour la presse professionnelle. Rosselin cite l’exemple de CityzenTV, une télé locale caennaise financée par les recettes du bar dans lequel elle était implantée. Sans que ça le choque pour autant : “Après tout, un bistro, un site local, une télé local ou un journal local jouent tous le même rôle de lien social non ?”"

      D’après les documents fiscaux de ProPublica, les journalistes sont payés un peu plus de 60 000 dollars par an. Un peu moins de 3 700 euros bruts par mois. Un salaire relativement correct en temps de crise du journalisme. Pas étonnant qu’ils soient en mesure de sortir plus de Pulitzer que leurs homologues de Seed, le programme de sauvetage du journalisme d’AOL. Là bas, les piges sont payées 50 dollars. "

      http://owni.fr/2010/04/13/propublica-remporte-un-pulitzer-la-fin-de-lhypocrisie-dune-linformation-for-pro

      *What we do
      http://www.propublica.org/about
      "In the best traditions of American journalism in the public service, we seek to stimulate positive change. We uncover unsavory practices in order to stimulate reform. We do this in an entirely non-partisan and non-ideological manner, adhering to the strictest standards of journalistic impartiality. We won’t lobby. We won’t ally with politicians or advocacy groups. We look hard at the critical functions of business and of government, the two biggest centers of power, in areas ranging from product safety to securities fraud, from flaws in our system of criminal justice to practices that undermine fair elections. But we also focus on such institutions as unions, universities, hospitals, foundations and on the media when they constitute the strong exploiting or oppressing the weak, or when they are abusing the public trust."

      How We Do It

      "We have a newsroom of about 40 working journalists, all of them dedicated to investigative reporting on stories with significant potential for major impact.

      Each story we publish is distributed in a manner designed to maximize its impact. Many of our “deep dive” stories are offered exclusively to a traditional news organization, free of charge, for publication or broadcast. We have had 104 publishing partners in our five and half years. Many are augmented with data rich “news applications” which, in turn, permit the localization of stories on the same subject by other news organizations. Almost all our stories are available for reprint under a Creative Commons license."

      C’est à mon sens retrouver une idéologie du métier et de son rôle dans une société démocratique et non pas la création d’une marque. L’information n’est pas une marchandise.

  • Surveillance : les outils du blogueur anonyme et dissident
    http://owni.fr/2010/05/27/les-outils-du-blogueur-anonyme-et-dissident

    Sous la proposition de loi du sénateur Masson transparaît à la fois une méconnaissance de l’Internet, une peur qui en découle et une volonté sous-jacente de contrôle d’un environnement qui échappent aux politiques ne maîtrisent plus depuis longtemps. Quoiqu’il en dise, l’anonymat sur Internet est d’une importance cruciale. Voilà quelques conseils pour bloguer sans être ni découvert, ni retrouvé, ni inquiété.

    Billet initialement publié sur le site de l’Electronic Frontier Fondation, sous le titre “How to blog safely”, traduction @owni. Liens complémentaires dans l’article de l’EFF : http://www.eff.org/wp/blog-safely

    #sécurité

  • Petit manuel de contre-espionnage informatique
    http://owni.fr/2010/05/24/petit-manuel-de-contre-espionnage-informatique

    Autrefois réservés aux seuls services secrets, les outils et technologies de surveillance, GPS, téléphones et logiciels espions, se “démocratisent” au point que, suite à un reportage de M6, Petits espionnages en famille, montrant comment de plus en plus de gens espionneraient les téléphones portables et ordinateurs de leur futurs (ou ex-) femmes (ou maris), enfants, nounous, Le Parisien/Aujourd’hui en France faisait sa “une”, début 2010, sur la question ( Votre portable devient espion), tout en expliquant qu’espionner les téléphones portables était devenu “un jeu d’enfant” (à toutes fins utiles, en France, leur commercialisation, mais également leur simple détention, n’en est pas moins punie d’un an de prison et de 45 000 euros d’amende).

    Article de 2010 extrêmement complet pour faire le tour de la question. Nombreux liens, infos très pratiques et astuces de « bonnes conduites », autant sur des usages informatiques que pour les #téléphones_portables.
    #sécurité #ressources #manuel #surveillance #mustread

  • Y’a pas à dire, Google Suggest est une vraie arme de manipulation des masses, particulièrement néfaste à l’e-réputation :

    Martine à la plage : le feuilleton de l’été
    http://reflets.info/martine-a-la-plage-le-feuilleton-de-l%e2%80%99ete

    Je veux dire... Est-il vraiment algorithmiquement difficile d’éviter d’associer des termes injurieux envers des personnalités publiques ? En quoi est-il pertinent et informatif de conserver « aubry alcoolique » dans les suggestions de recherche de Google Suggest ? Parce que mine de rien, personne ou presque ne va creuser la question, alors que cette suggestion fait boule de neige.

    Alors ici, je réagis sur Martine Aubry, la star du moment, après l’expression de son opinion sur les réseaux sociaux et ses utilisateurs. Mais on peut rebondir sur d’autres personnalités politiques, tel Dominique de Villepin, dont l’une des premières suggestions de recherche, lorsque vous tapez « villepin » (suivi d’un espace) dans la barre de recherche de Google, est « villepin femme », suivie de « villepin divorce », avec pour premier résultat de recherche temps-réel « Dominique De Villepin se fait larguer par sa femme ! »

    Le pire ?

    Le pire, c’est que je crains que mon petit billet ici va conforter Google dans ses choix, à savoir qu’aux yeux de ces algorithmes douteux qui ignorent le respect des personnes, « lire » ces expressions risque de le conforter dans l’idée que, statistiquement parlant, ces requêtes ont du « sens ».

    Bon, je veux bien qu’on parle de liberté d’expression et que l’on lutte contre la censure, mais sérieusement, les robots ont-ils droit à la liberté d’expression ? Pour autant que je me souvienne, il n’existe pas encore de Déclaration Universelle des Droits du Robot. Il faudrait que je révise un peu mes cours d’Astro le Petit Robot, tiens (on a la culture qu’on a) :

    Astro, le petit robot
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Astro,_le_petit_robot
    Tobio est recueilli par un savant, le professeur Ochanomizu, qui le prend sous son aile et décide de faire de lui un super-héros, renommé Astro, qui combattra pour la paix, la justice et la tolérance dans un monde où les robots sont souvent objets de discrimination par les humains.

    #google #google_suggest #astro #dessin_animé #culture #politique #martine_aubry #dominique_de_villepin #eréputation #abus #algorithme #liberté_d_expression #censure

    • Alors, première suggestion :

      – christine lagarde -> lesbienne
      – dominique strauss-kahn -> viol (juif vient après)
      – martin korolczuk -> rien
      – stéphane bortzmeyer -> cv (c’est mon employeur qui va être content)
      – jean-luc mélenchon -> blog (puis wikipédia, puis juif)
      – nicolas sarkozy -> agressé (puis facebook puis taille)
      – françois fillon -> wikipédia (gay en troisième position).
      – frédéric lefebvre -> zadig
      – claude guéant -> wiki (juif est quatrième)
      – marine le pen -> sondage (puis nu, sans e)

      Internet, c’est vraiment n’importe quoi.

    • Je me suis fait la remarque il y a peu : alors que l’année dernière, le fait de taper Sarkozy, Nagui ou DSK faisait systématiquement apparaître la suggestion Google « juif », ces mots ont désormais été détrônés par d’autres, beaucoup plus anecdotiques :
      – Sarkozy (agressé, bousculé, juif, agrippé).
      – DSK (porsche, news, alibi, complot). Le mot « porsche » avait suffi à chasser le mot « juif » quelque jours avant l’affaire Sofitel
      – Nagui (wiki, juif, biographie, europe 1, fam)

      La première fois que j’ai constaté le phénomène, j’avais trouvé que les mots suggérés étaient particulièrement « anecoditiques » au point que l’idée qu’ils soient fréquemment cherchés semblait étrange (j’étais tombé sur un Sarkozy Sarlat en première suggestion, ou un truc du genre)

      N’est-il pas possible d’orienter les suggestions de google avec un Google Bombing similaire à celui du « trou du cul du web » de 2007 (http://www.generation-nt.com/google-bombing-sarkozy-actualite-841481.html) ?

    • @fil C’est bien la lecture de cet article de Reflets (indiqué en référence plus haut) qui m’a fait réagir. Je ne suis pas particulièrement l’eréputation des personnalités, mais il existe des outils de suivi et d’alerte qui permettent de repérer ce genre de suggestions, que cela soit dans Google, Bing, Yahoo ! ou ailleurs.

      J’en profite pour remarquer que si Google semble le plus touché du trio de tête (et, compte tenu de ses parts de marché en France, dépassant 90 % du marché de la recherche, en particulier si l’on compte ses affiliés), Yahoo ! pose aussi un problème de diffamation dès les résultats de recherche suggérés, mais que Bing échappe à cette mode, j’ignore cependant si cela vient du fait que Bing ait mis un filtre sur ses algorithmes, ou bien s’il s’agit d’un moteur épargné par l’« attaque ».

      @stephane Le mojo de Google, « Don’t be evil », semble totalement omettre l’idée que les gens, eux, le sont, vils. Et il suffit d’une minorité de personnes pour manipuler les suggestions de recherche de Google, qui se défend derrière la popularité de ces recherches et un choix objectif et algorithmique des résultats.

      Pourtant, en informatique, on m’a appris dès l’école à ne pas faire confiance dans les données obtenues de tiers, et à en vérifier la pertinence. Sous prétexte que les tiers soient nombreux, les données deviennent fiables et ne réclament aucun filtre ? Pourtant, ce sont bel et bien les employés de Google qui écrivent les algorithmes, à savoir en définissent les règles. Plutôt que d’ajouter des algorithmes additionnels pour protéger l’individu, Google a pris la décision d’en faire l’économie. Ce serait « Don’t be evil », cette approche ?

      Il est intéressant que Google défende davantage les intérêts commerciaux des majors en censurant désormais les suggestions automatiques liées au piratage des œuvres culturelles — comme quoi c’est techniquement possible —, mais en omettant de protéger la réputation des individus.

      @wardlittell Google a longtemps ignoré le phénomène de Google Bombing, pour finir par mettre un algorithme le rendant plus difficile. Mais Google fait habituellement trop confiance aux textes figurant sur la partie cliquable des liens (le « texte d’ancre de lien »). Or, ces textes sont fournis par des tiers : les webmasters, blogueurs, forumeurs, et j’en passe.

      http://petitnuage.fr/referencement-web/influence-texte-ancre-liens-positionnement-4253
      En référencement naturel, on considère que les liens externes sont essentiels à un bon positionnement sur les moteurs de recherche. Parmi les critères figurent la diversité de ces liens, et le texte d’ancre.

      Ainsi, pour faire grimper une page dans les résultats de recherche sur la requête « trou du cul du web », il « suffit » de publier un grand nombre de liens vers cette page portant le texte « trou du cul du web ». Si l’absence de cette expression rend le positionnement difficile, l’absence de toute concurrence — du moins préalable — facilite la manœuvre.

      Attention toutefois, la jurisprudence rend l’auteur d’un lien juridiquement responsable, comme nous l’apprend l’affaire NRJ contre Europe 2 :

      http://owni.fr/2010/07/23/la-marais-noire-du-web-submerge-la-hadopi
      En septembre 2001, Marie-Françoise Marais condamna, en appel, Europe 2 à 500.000 francs de dommages et intérêts, plus 100.000 francs pour l’insertion de sa décision dans deux journaux, au motif que “la mention “anti-NRJ” reproduite par la société Europe 2 Communication sur son site constituait un acte de contrefaçon de marque (et) de concurrence déloyale” dans la mesure où “la création de ce lien procède d’une démarche délibérée et malicieuse, entreprise en toute connaissance de cause“.

      Pour ce qui est de la manipulation de Google Suggest, elle n’est guère plus difficile. Il suffit qu’un grand nombre (tout est relatif) d’Internautes (ou de robots se passant pour tels) tapote une requête équivalente dans la barre de recherche, puis clique sur l’un des résultats obtenus. Par « grand nombre », je parle d’environ 100 individus. C’est à la portée de tout Internaute doté d’amis, ou astucieux, ou prêt à dépenser une somme folle, à savoir... 5 € :

      Comment faire du Negative SEO qui fonctionne, en 9 minutes
      http://www.deliciouscadaver.com/comment-definitivement-pourrir-la-e-reputation-de-quelquun-pour-5e
      Voici donc la marche à suivre :

      1) Ouvrez un compte sur Amazon Mechanical Turk

      2) Créez un HIT qui consiste à faire taper votre recherche sur Google.fr en langue FR et à cliquer sur le premier résultat (très important, plusieurs expériences l’ont montré).

      3) Consacrez un budget de 5$ (100 hits à 0,05$ ou moins si vous êtes pingre). Le HIT est accompli en quelques minutes.

      4) Laissez mijoter 1 mois ou beaucoup moins si le nombre de recherche est élevé (pour la suggestion de la photo de ben laden mort, c’était au bout de quelques heures).

      5) Ouvrez le four et sortez-en votre suggest modifié

      Notons qu’Amazon Mechanical Turk désapprouve ce type de procédés. Mais ce n’est pas non plus le seul service du genre (bien que le plus populaire de la place).

      En revanche, les parades contre ce genre d’attaques sont peu évidentes à mettre en place. En effet, il faudrait faire de même avec d’autres requêtes, et de préférence de manière pro-active. Une fois que l’attaque concurrente a donné ses fruits, il faut intensifier la démarche préventive, dans l’espoir que celle-ci s’avère plus puissante, et surtout, s’armer de patience.

      Discuter avec Google est difficile : il se retranche derrière ses algorithmes, comme s’il s’agissait d’une justification légitime. Les résultats en justice contre Google au sujet de Google Suggest sont habituellement très longues, très coûteuses et présentent des résultats tout à fait incertains.

      Bon, je râle, mais en fait, ce genre de situations permet de développer un nouveau marché, celui de l’e-réputation en général et du personal branding en particulier. Je fais une partie de mon chiffre d’affaires là dessus. Pour autant, ça me révolte. Plutôt que de gagner sa vie à faire des choses réellement utiles, positives, bref, construire quelque chose qui sert, on en vient à lutter contre les effets pervers et parasites de technologies pourries à la base, qui n’ont que peu de valeur ajoutée, présentent des failles patentes, et qui présentent des effets particulièrement indésirables. Pas très constructif, ni glorifiant. :-(

  • La Marais noire du web submerge la Hadopi » Article » OWNI, Digital Journalism
    http://owni.fr/2010/07/23/la-marais-noire-du-web-submerge-la-hadopi

    De fait, l’affaire Altern ne s’arrêta pas là. Si Valentin Lacambre trouva finalement un accord avec Estelle Halliday (sur la base de 70.000 francs au lieu des 405.000 accordés par Marie-Françoise Marais), le webmaster de Calimero.org (un site sadomasochiste amateur) fut quant à lui condamné, en mars 2000, à 300.000 francs de dommages et intérêts, Valentin Lacambre, en tant qu’hébergeur, écopant quant à lui de 180.000 francs d’amendes et frais de justice, jugement assorti de cette mention qui restera dans les annales de l’histoire de la liberté d’expression :

    “Interdit a Mr Lacambre tout usage de la phrase “c’est trop injuste”, sous quelque forme et support que ce soit.”

  • Visualisation de données : rencontre avec David McCandless
    http://owni.fr/2010/12/20/visualisation-de-donnees-rencontre-avec-david-mccandless

    le journalisme de données ne diverge pas tellement du journalisme dans sa volonté de révéler des événements et d’établir des liens entre eux. Seulement, selon David McCandless, les méthodes et l’état d’esprit nécessaires ne sont pas exactement similaires.

    #data #journalism

  • Quatre idées pour s’éloigner des banques
    http://owni.fr/2010/12/12/apres-lechec-du-bank-run-quatre-idees-pour-seloigner-des-banques

    Villeneuve-sur-Lot a adopté une devise alternative : l’abeille, #monnaie convertible, utilisable auprès des commerçants et de certaines entreprises et associations de la région. Pour éviter qu’elle soit stockée comme de vulgaires euros, elle perd régulièrement de sa valeur, encourageant ses usagers à l’utiliser. La conversion elle-même est facturée 2%. A ceci près que les frais de change et les « ponctions sur la valeur » sont réinvestis dans des projets sociaux utiles à la collectivité, plutôt que de servir à alimenter l’#économie #spéculative. Loin d’être utopique, plus de 4000 de ces systèmes ont vu le jour à travers le monde

  • Expliquer l’info : un métier d’avenir ? OWNI
    http://owni.fr/2010/12/03/expliquer-l’info-un-metier-d’avenir

    "l’information qui compte est bien souvent complexe. Y pénétrer demande du temps, ou des capacités d’analyse et de recherche que tout le monde n’a pas.
    Je travaille actuellement pour un média sur un modèle d’infographie “en une image” (quelques exemples ici de ce format très en vogue sur le Net) qui permette d’expliquer une problématique géostratégique complexe et pas très rigolote avec un minimum de mots, d’images et de temps de lecture, dans un format viral."

    #journalisme #internet #graphiques

  • [Live] Statelogs : Un nouveau monde ? » Article » OWNI, Digital Journalism
    http://owni.fr/2010/11/27/wikileaks-statelogs-live-application-assange-diplomatie

    "Selon le site journalism.co.uk Le New York Times n’aurait en réalité pas obtenu la copie des mémos directement de WikiLeaks. David Leigh, journaliste au Guardian, a ainsi déclaré au Yahoo News blog the Cutline que c’était son journal qui avait fourni au Times tous les mémos. Journalism.co.uk laisse entendre dans son article que le traitement parfois critique de WikiLeaks par le New York Times pourrait être à l’origine de ce sevrage."

  • http://owni.fr/2010/11/27/wikileaks-statelogs-live-application-assange-diplomatie

    « WikiLeaks annonce sur son site dédié au Cablegate que les mémos seront publiés pendant les prochains mois :
    The embassy cables will be released in stages over the next few months. The subject matter of these cables is of such importance, and the geographical spread so broad, that to do otherwise would not do this material justice.
    Selon le calcul du Soir :
    Vu la masse de documents annoncés, à raison de 230 documents par jour, il faudrait 1092 jours, soit 3 ans pour publier l’ensemble des logs… »

    #cablegate #information

  • Pour accompagner la sortie des #statelogs il me plaît de citer Lénine :
    « Une paix juste, immédiate que nous proposerons à la démocratie internationale trouvera partout un vif écho dans les masses prolétariennes du monde. Pour renforcer cette confiance du prolétariat, il est nécessaire de publier immédiatement tous les accords secrets »

    Statelogs : http://owni.fr/2010/11/27/wikileaks-statelogs-live-application-assange-diplomatie
    Lénine : http://www.marxists.org/francais/lenin/works/1917/10/vil19171026.htm

  • Geek underground : une fabuleuse expérience de “sexualité augmentée” » Article » OWNI, Digital Journalism
    http://owni.fr/2010/11/20/le-geek-underground-une-fabuleuse-experience-de-sexualite-augmentee

    Facebook le débecte. Twitter le navre. MySpace est une incarnation du Diable, en la personne de Murdoch, cette innommable raclure. Contrairement au geek mainstream qui est un pur produit de l’internet social, le geek underground a une conscience aiguë des ressorts les plus subtils de l’exploitation commerciale des données personnelles de l’utilisateur. À juste titre, il y est donc fortement opposé. Et son argumentation ne se résume pas à un poing levé contre le Grand Capital, loin de là ! Une solide documentation vient appuyer son point de vue.

    #geek #genre #Internet #sexe #for:twitter