Un bon flic, Heywood Gould, 1991
Internet est truffé de vidéos de critiques, au moins aussi « a 2 balles » que les miennes qui se rappellent, nostalgique, des films de l’enfance de leur auteur. Et ça y va à dire que Retour vers le futur est un de leur film préféré, Gremlins représente ce temps béni où les films étaient soit disant bien meilleurs qu’aujourd’hui. Et beh non, ces gens font des classiques qui n’ont pas lieu d’être. Tout ça parce qu’à 10 ans ils ou elles ont chopé une vidéo de leur grand frère l’année même où ils ou elles découvraient le plaisir de la masturbation. Du coup c’est resté mythique, mais uniquement au fin fond de leur esprit de victime du néo-libéralisme émergeant.
Maintenant je parle du film de 1991 que j’ai eu le plaisir de ne pas voir plus tôt. Michael est flic. Il a un collègue depuis 8 ans. Il a une femme avec qui il n’a pas d’enfant. Le collègue a 3 filles et le collègue meurt d’une balle dans la tête.
Et là le film se transforme. Il passe du film de flic au film de famille. Le couple adopte les 3 filles. Et c’est très marrant parce que le film a des aspirations et n’a pas du tout la vocation pour. Pas le budget, pas le contexte de production et tout ça. Et du coup il jongle plutôt bien mais l’histoire en souffre royalement et jusqu’à l’extrême. Un peu comme si il s’agissait de faire une comédie romantique avec Julia Roberts et des zombies, le tout filmé par Ken Loach. Le film est fait pour être un monument de film de flic avec des flingues et des supers méchant, une espèce de merde avec Mel Gibson, et il se retrouve à traiter des problématiques qui ne le concernent absolument pas.
▻https://www.youtube.com/watch?v=0uDnjKSU1DM
#critique_a_2_balles #un_bon_flic #heywood_gould #cinéma #1991 #michael_keaton