Radio France : bilan d’un mois de grève - Radio

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  • ▶ Greve Doc 2 by LeMeilleur DesOndes
    https://soundcloud.com/lemeilleur-desondes/greve-doc-2

    Un projet stratégique pour notre radio de service public
    Avril 2015 à Radio France
    extraits des AG et des rencontres entre les salariés et la direction
    Avec les économistes Dominique Plihon (université paris 13), Xavier Timbeau (Ofce), Julia Cagé (Sciences po paris) et Philippe Askenazy (cnrs)

    • Radio France : bilan d’un mois de grève
      http://www.telerama.fr/radio/radio-france-bilan-d-un-mois-de-greve,125537.php

      Des préavis eux-mêmes, que reste-t-il exactement ? Certes, l’externalisation du service propreté a été abandonnée (dès les premiers jours de la mobilisation) et les effectifs du service accueil et sécurité devraient être « stabilisés ». Certes encore, la réforme des moyens de production ne s’effectuera pas en fonction des conclusions d’un audit externe (il focalisait l’hostilité) comme envisagé, mais sur la base de l’expertise des personnels eux-mêmes ; reste que cette organisation sera tout de même revue — le rattachement des personnels à une antenne plutôt qu’à la direction transverse actuelle, appelée « verticalisation », est abandonnée. Sur le dossier France Bleu, la victoire est mineure : la menace de la « syndication » (mise en commun) des programmes entre les différentes locales plane toujours — quand bien même la ministre de la Culture et de la Communication a précisé qu’elle devra s’opérer modestement, et après expérimentation. Enfin, Fleur Pellerin a rejeté les hypothèses de départ ou de disparition de l’un des deux orchestres, comme l’envisageait Mathieu Gallet. Mais ils devront être « redimensionnés ». En clair : des départs de musiciens auront sans doute lieu après qu’une nouvelle ambition artistique aura été définie, et leurs périmètres redessinés.

      #greveRF

      Angélisme…
      http://radiofanch.blogspot.fr/2015/04/angelisme.html

      Il faut sûrement une bonne dose d’aveuglement ou d’angélisme, une méconnaissance de l’histoire sociale et politique des institutions publiques, une naïveté à toute épreuve pour croire que « demain tout va changer ». Et d’imaginer que des producteurs associés au sein de la Société des Producteurs Associés de Radio France (Sparf), les techniciens et réalisateurs attachés à Radio France, des journalistes pourraient infléchir une politique éditoriale dévolue au n°2 du groupe public de radiodiffusion, Frédéric Schlesinger, est au minimum risible au maximum grotesque. L’État ne se mêle pas de contenus, pas plus que les tutelles (Finances et Culture) et encore moins le Pdg.

      Quant au « reste » du désastre, la vidéo ci-dessous finira bien par convaincre les timorés que la faillite du chantier est avérée et que les conséquences sur la création radiophonique n’ont pas fini de se révéler au fur et à mesure des semaines à venir. Le Pdg peut dormir tranquille plus personne ne va parler de Radio France puisqu’en « façade » chaque chaîne va continuer à produire ses programmes. En « coulisses » ce sont d’autres résistances, d’autres luttes, d’autres enjeux qu’il va falloir défendre. Mais sans que le public ne puisse en entendre les résonances. Pourquoi ?

      https://www.youtube.com/watch?v=-yGagUS5Rpk

      Parce que ça n’intéresse la presse que lorsqu’il y a événement. Parce que jusqu’à preuve du contraire des représentants d’associations de consommateurs ne siègent toujours pas au Conseil d’administration de Radio France et qu’ils ne peuvent de fait rendre compte de la situation en cours.