Rechercher : jordanie+énergie

  • #PROCHE_ORIENT « Nous avons pris nos responsabilités parce que nous sommes acteurs de la sécurité régionale. Nous avons des bases en Jordanie et aux Emirats Arabes Unis. L’attaque iranienne ne mettait pas seulement en cause d’Israël, mais également portait atteinte à la sécurité de nos forces et mettait en cause l’espace aérien de nos partenaires arabes. »

  • Romania, allerta deforestazione
    https://www.balcanicaucaso.org/aree/Romania/Romania-allerta-deforestazione-231018

    La Romania si è impegnata ad eliminare gradualmente la produzione di energia da lignite e carbon fossile: nonostante le buone intenzioni, però, lo stato continua a cedere fette di foreste pubbliche per l’apertura e l’espansione di centrali a carbone

  • L’assureur AXA soutient le principal importateur de gaz russe en Europe
    https://disclose.ngo/fr/article/axa-soutient-le-principal-importateur-de-gaz-russe-en-europe

    Malgré la guerre en Ukraine, le géant français AXA assure l’entreprise belge Fluxys, qui importe, en France et en Belgique, du gaz exploité par des oligarques accusés de financer l’effort de guerre de la Russie, révèlent des documents obtenus par Disclose et l’ONG Reclaim Finance. Lire l’article

  • Four solaire d’Odeillo : dompter le feu sacré | CNRS Le journal
    https://lejournal.cnrs.fr/videos/four-solaire-dodeillo-dompter-le-feu-sacre

    18.04.2024

    Avec ses 50 mètres de haut et ses dizaines de miroirs (ou héliostats), le four solaire d’Odeillo, dans les Pyrénées-Orientales, est capable de concentrer plus de 10 000 fois la puissance du Soleil pour atteindre des températures supérieures à 2000 degrés. Ce nouvel épisode de VaSavoir nous emmène à la rencontre de scientifiques qui tentent de dompter cette énergie inépuisable et de concevoir des matériaux capables d’aller dans l’espace pour défier le Soleil.

  • Récapitulation | 14 avril 2024 06:45 BST | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/recap-0

    Au cas où vous ne suivriez que la couverture en direct de Middle East Eye, voici un aperçu de ce qui s’est passé au cours des dernières heures depuis que l’Iran a lancé des dizaines de drones et de missiles sur Israël en représailles à l’attaque aérienne contre le consulat iranien à Damas :

    La Jordanie et Israël ont rouvert leurs espaces aériens après les avoir fermés pendant des heures en raison des frappes de représailles de l’Iran sur Israël.

    Le porte-parole de l’armée israélienne, Daniel Hagari, a confirmé que certains missiles balistiques iraniens avaient pénétré les défenses du pays et touché la base aérienne de Nevatim, dans le sud d’Israël.

    M. Netanyahu a affirmé que le Hamas avait rejeté la dernière proposition d’accord de cessez-le-feu présentée par les médiateurs et a déclaré qu’il poursuivrait la guerre contre Gaza avec « toute sa force ».

    M. Biden a déclaré à M. Netanyahu que Washington s’opposerait à toute attaque israélienne contre l’Iran. Selon un article de NBC News, M. Biden craint qu’Israël n’essaie d’entraîner Washington dans une guerre régionale plus vaste au Moyen-Orient.

    M. Biden a également déclaré publiquement qu’il allait réunir les dirigeants des pays du G7 afin de coordonner une « réponse diplomatique » aux attentats.

    Le secrétaire d’État Antony Blinken et le secrétaire à la défense Lloyd Austin, deux des plus hauts responsables de M. Biden, ont tous deux déclaré qu’ils ne cherchaient pas à entrer en conflit avec l’Iran.

    #Bilan

  • Pouvoir d’achat : les factures d’électricité des particuliers restent élevées, malgré une forte baisse des prix sur les marchés
    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-decryptage-eco/pouvoir-d-achat-les-factures-d-electricite-des-particuliers-restent-ele


    Pour ceux qui connaissent : effet cliquet.

    Plusieurs raisons expliquent ce décalage avec nos factures d’électricité. Déjà, il faut un peu de temps pour que cette chute des cours se répercute sur les tarifs de l’électricité des particuliers. Et surtout, il y a les taxes. Le gouvernement les avait enlevées pendant la crise de l’énergie, les prix étaient tellement hauts qu’il avait cherché à alléger la facture. Mais, les taxes sont de retour. Et cette hausse des taxes marque la fin du bouclier tarifaire. Le gouvernement a besoin de faire entrer de l’argent dans les caisses.

  • Indonésie : le Comité des femmes obtient des espaces sécurisés

    a Ministre indonésienne de l’émancipation des femmes et de la protection de l’enfance, Gusti Ayu Bintang Darmawati, a inauguré l’espace sécurisé de PT Evoluzione Tyre (groupe Pirelli) dans l’ouest de Java, le 19 mars dernier.

    L’entreprise est syndiquée par le CEMWU (Syndicat des travailleurs de la chimie, de l’énergie et des mines), affilié à IndustriALL. Les deux parties ont signé une politique de tolérance zéro en matière de violence et de harcèlement en 2021, dans le cadre d’un engagement à éliminer la violence et le harcèlement dans le monde du travail.

    Au cours des trois dernières années, le Comité des femmes du conseil d’IndustriALL pour l’Indonésie a fait pression sans relâche sur le ministère pour qu’il mette en œuvre une politique d’espaces sécurisés au sein des zones industrielles et sur le lieu de travail.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/13/indonesie-le-comite-des-femmes-obtient-des-esp

    #international #feminisme #indonesie

  • Le réacteur de fusion nucléaire coréen établit un nouveau record pour avoir maintenu un plasma à 100 millions de degrés pendant 48 secondes
    https://gurumed.org/2024/04/04/le-racteur-de-fusion-nuclaire-coren-tablit-un-nouveau-record-pour-avoir-mai

    Des scientifiques sud-coréens ont établi un nouveau record du monde en utilisant le dispositif KSTAR (Korea Superconducting Tokamak Advanced Research), un réacteur de fusion nucléaire de type « soleil artificiel », ce qui constitue, selon eux, une avancée majeure pour cette technologie.

    L’équipe a pu générer des températures de plasma de 100 millions de degrés Celsius, sept fois plus chaudes que le cœur du Soleil, pendant 48 secondes, ce qui indique que nous trouvons de nouveaux moyens de confiner ce matériau et de le transformer potentiellement en une source d’énergie viable pendant de plus longues périodes. Le précédent record de l’installation, établi en 2021, n’était que de 30 secondes.

  • Gaz russe : la France championne d’Europe des importations malgré la guerre en #Ukraine
    https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/gaz-russe-la-france-championne-deurope-des-importations-malgre-la-guerre-20

    #TotalEnergies a en effet signé un contrat d’approvisionnement lié au projet #Yamal jusqu’en 2032 prévoyant l’achat de 4 millions de tonnes de #GNL russe chaque année d’ici là. Des ventes parfaitement légales, que l’énergéticien entend poursuivre « aussi longtemps que les #sanctions européennes le permettront », a affirmé le directeur exploration-production de la multinationale française, auditionné fin mars au Sénat.

    Certes, ne pas importer ce #gaz reviendrait à payer dans le vide pour TotalEnergies, les fameux contrats « take-or-pay » obligeant l’acheteur à payer une quantité minimale de gaz, consommée ou non. Mais cette augmentation des importations depuis début 2024 intervient alors qu’Emmanuel Macron cherche à adopter une ligne plus dure en faveur de Kiev . Une position paradoxale au regard des déclarations de Clément Beaune, alors secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, qui avait affirmé qu’« en achetant du gaz russe, on finance la guerre de Vladimir Poutine ».

    [...]

    Bien que ce carburant ne représentait que 5 % de la consommation de gaz de l’UE l’année dernière, les pays de l’UE ont payé à Moscou plus de 8 milliards d’euros pour ses exportations en 2023, selon le CREA.

    https://archive.ph/GcKaE

  • Siedlerterror: Hass in den Augen
    https://www.jungewelt.de/artikel/473332.siedlerterror-hass-in-den-augen.html

    15.4.2024 von Anne Herbst, Ramallah - Siedlermobs morden und brandschatzen im Norden des Westjordanlands

    Dichte Rauchschwaden stiegen am Freitag nachmittag bei pogromartigen Ausschreitungen gegen palästinensische Dörfer auf. Bis an die Zähne bewaffnete Siedlerhorden fielen in Al-Mughayyir, Al-Mazra‘a ash-Sharqiya, Khirbet Abu Falah, Turmus Ayya und weitere Orte, darunter auch Flüchtlingslager wie Al-Jalazoon, im Regierungsbezirk Ramallah, und Al-Bireh ein. Sie eröffneten das Feuer und warfen Steine auf die Bewohner, zündeten Häuser und Autos an. Angriffe gab es auch in der Umgebung von Nablus. »Kinder, Alte und andere Bewohner flohen aus Angst vor dem Terror und übernachteten in der Kälte in den Bergen«, berichtet ein palästinensischer Aktivist, der seit Jahren zivilgesellschaftlichen Widerstand gegen die Besatzung organisiert, aus Tubas gegenüber jW.

    Sogar auf israelische Journalisten wurde Jagd gemacht. »Sie brachen mir die Finger und verbrannten meine Ausrüstung«, so Shaul Golan, ein Fotograf, der unter anderem für die Tageszeitung Jedi’ot Acharonot arbeitet, über Siedlerattacken in Duma. Die Angreifer warfen den 70jährigen Mann zu Boden, traten ihn gegen den Kopf und in den Magen. »Sie hatten Hass in ihren Augen«, sagt Golan. Als er israelische Soldaten um Hilfe rief, musste er feststellen, dass diese zu dem 20- bis 30-köpfigen Lynchmob gehörten. Kein Einzelfall. Dass die Siedler bei ihren Aktionen nicht mehr nur Rückendeckung von den Besatzungsstreitkräften bekommen, sondern mit diesen gemeinsam – häufig in IDF-Uniformen – agieren, wird seit Monaten verstärkt aus allen Teilen des Westjordanlands vermeldet.

    Einige Bewohner von Orten, die von Siedlertrupps, später auch von regulären israelischen Einheiten umzingelt oder gestürmt wurden, verbreiteten via Smartphonevideos verzweifelte Aufrufe zum militanten Widerstand. In der Nacht zum Sonntag rissen Palästinenser ein von der Besatzerarmee nach dem 7. Oktober errichtetes Eisentor nieder. Sie stießen über die Straße von Al-Bireh in Nachbarorte vor, um diese gegen die Siedler zu verteidigen.

    Bisher hat das Gesundheitsministerium der Palästinensischen Nationalbehörde zwei Tote registriert. Die Zahl der Verwundeten ist unbekannt, dürfte aber bei mehreren Hundert liegen – viele sollen Schussverletzungen erlitten haben. Die rechten Gewaltexzesse könnten sich in der gesamten Westbank wie ein Lauffeuer ausbreiten – die Siedler haben zum Sturm auf die Al-Aksa-Moschee in Jerusalem aufgerufen. »Die Angriffe sind geplant und organisiert, ihr eigentliches Ziel ist ethnische Säuberung«, meint Mustafa Barghouti, Generalsekretär der Palästinensischen Nationalen Initiative, der als Nachfolger vom Mahmud Abbas gehandelt wurde.

    Zwar gibt es mit dem Tod eines 14jährigen israelischen Hirtenjungen aus der zionistischen Siedleraußenposten Malachi Hashalom in der Nähe von Ramallah, der mutmaßlich von Palästinensern ermordet wurde (der israelische Geheimdienst Schin Bet ermittelt noch), einen Anlass für die Eskalation, doch seit die ultrarechte Netanjahu-Regierung mit Beteiligung von fanatischen Kahanisten an der Macht ist, findet eine Entgrenzung der Siedlergewalt statt.

    In Turmus Ayya gebe es wöchentlich Zwischenfälle, erklärte Lafe Shalapy, Bürgermeister des Dorfes im Interview mit jW. So hatte am 21. Juni 2023 ein Mob – den Anhängern der berüchtigten »Hügeljugend« zugerechneten – von 300 bis 400 Rechtsradikalen aus der benachbarten Siedlung Schilo 30 Häuser niedergebrannt, 60 Fahrzeuge abgefackelt, einen Mann erschossen und weitere 15 Bewohner verletzt. Er habe die zuständige israelische Polizei und Armee aufgefordert, die Gewalt zu stoppen. Aber statt die Zivilisten zu beschützen, hätten die Soldaten die Zufahrtswege blockiert und die Ambulanz und Feuerwehr an der Durchfahrt gehindert, so Shalapy. »Sie wollen uns das ganze Land wegnehmen, um darauf ihre Häuser zu bauen und Schilo auszuweiten.«

    Am Sonntag nachmittag waren noch einige Dörfer von der Armee eingeschlossen. Die Siedlerbanden haben sich aber weitgehend zurückgezogen. »Das ist nur vorübergehend wegen des Drohnen- und Raketenangriffs aus dem Iran«, so die Einschätzung von Nasser Sharayaa, Generaldirektor des Exekutivbüros des Volkskomitees für Flüchtlinge gegenüber jW. »Die Lage ist nach wie vor schlimm.«

    #Israël #Jordanie #Palestine #terrorisme #colons

  • Rachat des turbines Arabelle : la soumission française aux États-Unis continue
    https://lvsl.fr/rachat-des-turbines-arabelle-la-soumission-francaise-aux-etats-unis-continue

    Deux ans après le discours de Belfort d’Emmanuel Macron au cours duquel le Président de la République annonçait un accord d’exclusivité entre EDF et General Electric (GE) pour l’acquisition des activités nucléaires de GE afin de garantir le plein contrôle de la technologie de turbine Arabelle, rien ne se passe comme prévu. Ce qui apparaît comme la poursuite d’un échec industriel, débuté avec la vente de la branche énergie d’Alstom à GE en 2014, est révélateur de l’inefficacité de la politique industrielle du chef de l’État.

    • débuté avec la vente de la branche énergie d’Alstom à GE en 2014, est révélateur de l’inefficacité de la politique industrielle du chef de l’État.

      « inefficace », ça dépend du point de vue ; et de l’objectif réel.

    • #haute_trahison, comme on dit dans certains milieux sérieux.

      Ces faits, de haute trahison, en continu depuis son arrivée, perdurent et empirent. En quelque sorte. Mais c’est Assange qui est en prison.

      A côté de ça, il te prétend qu’il nous faut dépenser collectivement des centaines de milliards pour de nouveaux EPR qu’on est incapable de construire, faute de compétences et de formation à ces compétences.

      Et #en_même_temps, il te détruit nos structures de formation, du plus jeune âge jusqu’aux plus hauts niveaux de nos structures de recherche. Comme si les deux choses étaient parfaitement indépendantes.

      Comme s’il était désirable de ne plus mettre en œuvre que des projets dispendieux qui n’aboutissent plus vraiment, mais qui coûtent horriblement chers, sans que personne ne soit jamais capable de savoir où est parti l’argent.

    • La vente des turbines Arabelle d’Alstom à l’américain GE, une tache qui ne s’efface pas - Transitions & Energies
      https://www.transitionsenergies.com/vente-turbines-arabelle-alstom-americain-ge-tache-efface-pas

      Annoncée en février 2022, en prélude à la soudaine conversion d’Emmanuel Macron à l’énergie nucléaire, la vente des activités nucléaire de l’américain General Electric (GE) à EDF et notamment de la fabrication des surpuissantes turbines à vapeur Arabelle tarde toujours à se concrétiser. Elle aurait dû être enfin finalisée le 1er décembre dernier mais a été une fois encore reportée. Elle permettrait d’effacer la vente désastreuse de cette activité à GE en 2015 par le français Alstom orchestrée par le ministre de l’Economie de l’époque, un certain Emmanuel Macron. La transaction bloque pour des raisons officielles, la présence parmi les acheteurs des turbines Arabelle du russe Rosatom, et officieuses… Avec la relance du nucléaire dans le monde, Washington a beaucoup moins envie de voir la France remettre la main sur les turbines Arabelle.

      C’est comme un Sparadrap dont le « Mozart de la finance » n’arrive pas à se débarrasser. La vente désastreuse des activités nucléaires d’Alstom à l’américain General Electric (GE), orchestrée et voulue par Emmanuel Macron en 2014 quand il était Secrétaire général adjoint de l’Elysée et en 2015 quand il était ministre de l’Economie et des Finances de François Hollande, n’est toujours pas effacée. Une opération qui a tourné au fiasco. GE n’a jamais tenu ses engagements en matière de technologie comme d’emplois. Au lieu de développer la société, le groupe américain n’a cessé de tailler dans ses effectifs. En huit ans, le conglomérat américain a supprimé 5.000 postes en France dont 1.200 dans l’usine de Belfort. Là même où Emmanuel Macron a acté sa soudaine conversion à l’énergie nucléaire dans un discours en février 2022… après l’avoir affaiblie pendant une décennie.

    • Eolien : General Electric va diviser par deux ses effectifs dans son usine de Montoir - France Bleu
      https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/eolien-general-electric-va-diviser-par-deux-ses-effectifs-dans-son-usine-

      INFO FRANCE BLEU LOIRE OCEAN- Après avoir recruté à tour de bras, les Américains de l’usine d’éoliennes GE à Montoir (Loire-Atlantique) vont réduire les cadences et quasiment diviser par deux les effectifs d’ici juillet. Les intérimaires sont les premiers visés. Les syndicats disent leur inquiétude.

      Sur les 939 personnes qui travaillent aujourd’hui pour GE à Montoir, la direction nous a dit qu’il en resterait 489 d’ici juillet dont 429 CDI" raconte encore le syndicaliste. Les intérimaires, sous-traitants et prestataires sont comme toujours la première variable d’ajustement. Ils sont 500. Il en restera quelques dizaines. « Aucun CDI n’est menacé nous dit la direction, mais ne pas s’inquiéter serait irresponsable ». C ertains contrats sont en suspend et officiellement, le carnet de commande est à zéro après 2026.

      Rien de rassurant quand on sait que les Américains de General Electric sont, depuis cette année, déliés de leur engagement pris au moment du rachat d’Alstom il y a 10 ans. Celui notamment de conserver le site de Montoir-de-Bretagne.

      L’usine d’un géant qui, en attendant, va fermer ses portes pour quatre longues semaines cet été. Du jamais vu.

    • à Grenoble, Alstom avait un beau bureau d’étude plein de spécialistes des turbines ; vendu à GE par Macron. GE a maintenu un peu d’activité - genre, ils ont viré seulement la moitié des gens - quelques années, le temps de transférer la compétence aux US - peut-être. Et ont ensuite fermé le site.

      Merci Macron ! Grande constance dans la stratégie industrielle.


      Et sinon, trouvé au hasard des internets, un article du Figaro, qui te ferait acheter un manuel de conspi pour les nuls :

      https://www.lefigaro.fr/vox/politique/le-bilan-de-la-vente-d-alstom-est-catastrophique-pour-l-emploi-et-pour-notr (déjà cité ici)

  • Centrale de Zaporijjia : on s’approche « dangereusement d’un accident nucléaire » (chef AIEA)
    https://www.connaissancedesenergies.org/afp/centrale-de-zaporijjia-sapproche-dangereusement-dun-acciden

    AFP parue le 15 avr. 2024 - 23h25

    « Nous nous approchons dangereusement d’un accident nucléaire » à Zaporijjia, a alerté lundi le patron de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), notant qu’il était « impossible » de savoir qui était responsable des récentes attaques contre la centrale nucléaire ukrainienne.

    Le site de Zaporijjia (ZNPP), occupé depuis mars 2022 par la Russie dans le sud de l’Ukraine, a subi une série d’attaques de drones à partir du 7 avril, Moscou et Kiev se rejetant mutuellement la responsabilité.

    (...)

    S’il était possible d’accuser les Russes, sois certain que la dépêche ne serait pas au conditionnel.

    Mais on préfère te faire croire que les russes ne maîtrisent pas leurs drones.

    Aussi, dans les faits, on te dit que pour résoudre le conflit en Ukraine, il a été décidé côté occidental qu’il était raisonnable de bombarder la centrale nucléaire côté russe du front.

    Tu noteras comme on nous prend pour des jambons. L’autre jour, on t’annonce que finalement, les ukrainiens ont les moyens d’entamer la construction sur leur territoire d’une centrale nucléaire de technologie américaine. On te dit dans le même temps qu’absolument toutes leurs infrastructures électriques sont bombardées. Mais apparemment, les centrales nucléaires situées du côté ukrainien du front sont épargnées... sinon, tu t’en doutes, cela aussi ferait la première page des gazettes d’informations libres et non faussées.

    Donc oui, tout démontre que la centrale de Zaporijjia est attaquée par des drones ukrainiens.

    https://seenthis.net/messages/1049701

  • Crise de l’élevage, consommation de viande en baisse, une soixantaine d’abattoirs menacés de fermeture
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/crise-de-l-elevage-consommation-de-viande-en-baisse-une

    Baisse du cheptel d’animaux, coût des énergies multiplié par trois, hausse de la rémunération des éleveurs, les abattoirs traversent une grave crise économique. Sur les 230 que compte la France, le tiers est menacé de fermeture. (...)

    (...) Les difficultés du secteur s’expliquent notamment par une baisse du cheptel des animaux et des charges trop élevées. Le cheptel de bovins ne suffit plus à alimenter les outils industriels.

    En six ans, la France a perdu 1M de vaches (passant de 8M à 7M) et le nombre de porcs a diminué de 6 % en un an (- 2M en 2023). Ces baisses de cheptels ont entraîné une hausse des prix :

    + 35% depuis 2021 pour les bovins
    + 50% pour les porcs.

    Le prix de la viande payé aux éleveurs est supérieur au reste de l’Europe, mais il ne suffit pas à couvrir les coûts de production. Du coup, la France importe de plus en plus de viande. 27% de la consommation nationale n’est pas de la viande française contre seulement 22% en 2021. Un manque à gagner pour les abattoirs.

    Au manque de matières premières, s’ajoute l’explosion des prix de l’énergie (gaz, électricité) du coût du transport et des emballages. Qui dit moins d’abattoirs en France, dit aussi plus de transport à faire pour les animaux et donc plus de frais.

    Évolution de la société, mais aussi à cause de l’inflation, la consommation de viande a baissé l’année dernière, notamment sur le steak haché frais.

    "Depuis le mois de septembre, il y a un abattoir qui ferme tous les mois et, depuis le début de l’année, pratiquement 2 abattoirs ont fermé chaque mois. Sur 230 abattoirs en France, ceux qui ont fermé sont principalement des petits et moyens abattoirs"https://t.co/5xC5AWJ3X9
    — Marie Pochon (@MariePochon) March 18, 2024
    (...)

  • مَنْ يدحض؟ الكيان : غرفة عملياتٍ بمُشاركة دولٍ عربيّةٍ وعلى أرضٍ عربيّةٍ نسّقت صدّ الهجوم الإيرانيّ وإسرائيل تلقّت الإشعارات بالوقت الحقيقيّ كأنّها حاضرةً ! الائتلاف الإسرائيليّ-الغربيّ-العربيّ ضدّ إيران رؤيةً بعيدةً لعدم ثقة الحُكّام بواشنطن | رأي اليوم
    https://www.raialyoum.com/%d9%85%d9%8e%d9%86%d9%92-%d9%8a%d8%af%d8%ad%d8%b6%d8%9f-%d8%a7%d9%84%d9%8

    A mon avis, c’est de l’intox (tout comme les prétendues frappes saoudiennes contre les drones iraniens) : Israël aurait profité pour sa riposte à l’attaque iranienne d’une super alliance interarabe (Egypte, Qatar, Jordanie et Emirats), avec PC sur la base US de Doha.

    رأى مُحلِّل الشؤون العسكريّة في إذاعة جيش الاحتلال، أمير بار شالوم، أنّه نادرًا ما يتّم الحديث في إسرائيل عن الشراكة التي تجلّت ليلة السبت الماضي في غرفة عملياتٍ مشتركةٍ تضم إسرائيل والولايات المتحدة والأردن والسعودية ومصر والإمارات وقطر، لافتًا إلى أنّ مشاركة الأخيرة مفاجئة للغاية، بسبب الشكوك النابعة من علاقاتها مع أطرافٍ معاديةٍ مثل حماس وإيران، على حدّ تعبيره.
    ونقلاً عن مصادره الأمنيّة في تل أبيب، زعم بار شالوم، في موقع (زمان إسرائيل) العبريّ، أنّ “غرفة العمليات المركزيّة التي تتركّز فيها صورة أجواء الشرق الأوسط تقع في قاعدة العديد الجويّة الأمريكيّة بالقرب من العاصمة الدوحة، وهناك ترّكزت كلّ المعلومات المتدفقة من عشرات أجهزة الاستشعار وأنظمة الرادار، وهناك تمّ بناء صورةً لمقذوفات إيران، مع تلقي إسرائيل كلّ التفاصيل في الوقت الحقيقيّ كما لو كانت حاضرةً في الغرفة.”
    ووفقًا لتقرير المُحلِّل، فقد وصف مسؤولٌ إسرائيليٌّ كبيرٌ تحدث للموقع العبريّ، التابع لمجلة (تايمز أوف إسرائيل)، الحدث بأنّه اختراق. “هذه كانت المرّة الأولى التي يعمل فيها التحالف الإقليميّ ضدّ إيران، فوق الرادار وتحت الرادار، حرفيًا”، طبقًا لأقواله.
    من ناحيته رأى المُستشرق ميخائيل ميلشتاين، في مقالٍ نشره بصحيفة (يديعوت أحرونوت) العبريّة، أنّه “حتى الآن، إسرائيل هي الوحيدة التي تستخدم مصطلح “ائتلاف” في وصف التعاون غير المسبوق الذي شاركت فيه بعض الدول الغربيّة، وعلى رأسها الولايات المتحدة، بالإضافة إلى دولٍ عربيّةٍ”.
    وأوضح أنّ “هناك في إسرائيل مَن ذَهَبَ بعيدًا في الكلام عن بداية تحوُلٍ إستراتيجيٍّ، أوْ انتقالٍ من العزلة العميقة التي خلّفتها الحرب في غزة إلى التأييد والشرعيّة الدوليّة بعد الهجوم الإيرانيّ، واعتبار ما حدث نقطة تحوُل تاريخية من المتوقع أنْ تُحدد الآتي”.
    وأوضح: “كانت للأردن مساهمة في هذا السياق، لكن هذه المساهمة تدل أيضًا على أنّ الائتلاف الإسرائيليّ- الغربيّ -العربيّ ضد إيران لا يزال رؤية بعيدة. وقد ادعى الأردن رسميًا أنّه عمل ضدّ “أجسامٍ طائرةٍ” تسللت إلى أراضيه، وامتنع من وصف أنْ يكون لذلك علاقة بإسرائيل”.

  • Des soldats israéliens ont séparé une grand-mère de Gaza de sa famille. Sa mort va hanter ses descendants
    16 avril 2024 | Amira Hass | Haaretz | Traduction SF pour l’AURDIP

    Les soldats israéliens ont-ils tiré sur cette grand-mère de Gaza ? Est-elle morte de faim ou de soif, clouée au lit, complètement seule ? A-t-elle suffoqué dans la fumée ou a-t-elle été brûlée à mort ?
    https://aurdip.org/des-soldats-israeliens-ont-separe-une-grand-mere-de-gaza-de-sa-famille-sa-mo

    Les soldats qui, le 21 mars, vers 11h du matin, ont fait irruption dans un immeuble de la rue Abdul Aziz à Gaza, ont-ils des grands-mères ? Ces grand-mères peuvent être pleines d’énergie et de dynamisme ou elles peuvent être sur le déclin. Elles peuvent être natives d’Israël ou être des immigrantes. Elles peuvent parler hébreu avec ou sans accent. Ce qui est certain c’est qu’elles se soucient de leurs petits fils, qu’elles les ont embrassés et pris dans les bras après qu’ils ont quitté Gaza et préparé leurs plats favoris pour le repas du vendredi soir. Elles ne pensent certainement pas à leurs petits fils comme à des gens cruels.

    Cruauté : le fait de causer de la souffrance à d’autres par plaisir ou par indifférence.

    Les soldats n’ont certainement pas parlé à leurs grand-mères de cette vieille femme, une grand-mère d’autres enfants, qui se trouvait dans la maison qu’ils ont envahie lors de la prise et de la destruction finales de l’hôpital Shifa, pendant les échanges de tirs avec des combattants du Hamas qui y étaient encore. Les grand-mères juives se demandent-elles ce que leurs petits-fils ont fait à Gaza ou se contentent-elles de l’idée que ce sont des héros ?

    Indifférence : un manque d’intérêt. Une ignorance délibérée ou instinctive de la souffrance des autres. Un mécanisme d’autodéfense contre un savoir qui gâchera la bonne impression que nous avons de nous-mêmes. (...)

  • L’Iran a lancé une attaque de drones contre Israël, annonce l’armée de l’Etat hébreu
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/04/13/l-iran-a-lance-une-attaque-de-drones-contre-israel-annonce-l-armee-de-l-etat

    L’Iran a lancé, samedi 13 avril au soir, « depuis son territoire » une attaque de drones contre Israël, a déclaré le porte-parole de l’armée israélienne, le contre-amiral Daniel Hagari, dans une allocution télévisée. A Téhéran, des médias d’Etat ont confirmé une attaque de drones en cours contre l’Etat hébreu, ennemi juré de l’Iran.
    La République islamique d’Iran a tout récemment promis de « punir » l’Etat hébreu après une frappe meurtrière le 1er avril sur son consulat à Damas (Syrie), qu’il lui impute, faisant craindre une explosion au Moyen-Orient.

    « Nous surveillons la menace dans l’espace aérien. C’est une menace qui prendra plusieurs heures pour atteindre le territoire de l’Etat d’Israël », a dit M. Hagari. « Nous travaillons en étroite collaboration avec les Etats-Unis et nos partenaires dans la région afin d’agir contre les lancements [de drones] et de les intercepter », a-t-il ajouté.
    Dans la foulée, Israël a fermé son espace aérien.

    Juste avant cette annonce, le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a assuré que son pays s’était préparé à « l’éventualité d’une attaque directe de l’Iran » et était « prêt à faire face à n’importe quel scénario, tant en matière de défense que d’attaque ». « Nous apprécions la présence des Etats-Unis aux côtés d’Israël, ainsi que le soutien de la Grande-Bretagne, de la France et de nombreux autres pays », a-t-il assuré.
    La Jordanie, voisine d’Israël, a annoncé la fermeture temporaire de son espace aérien, en invoquant « une situation dangereuse au Moyen-Orient ». L’Irak, frontalier de l’Iran, a aussi fermé son espace aérien. Plusieurs pays, dont la France, ont réitéré leurs appels à leurs ressortissants à ne pas se rendre en Iran, en Israël et au Liban.

    Les Etats-Unis réaffirment à Israël leur soutien « inébranlable »
    La menace d’une opération iranienne ciblant Israël était jugée particulièrement imminente, alors que que Téhéran a rapporté, samedi à la mi-journée, la saisine du MSC Aries, un porte-conteneurs « lié » à l’Etat hébreu dans le Golfe.
    Signe concret de cet état d’alerte, l’armée israélienne a annoncé, samedi en début de soirée, la fermeture des écoles « au regard des conditions de sécurité ». La mesure est valable à ce stade pour deux jours, dimanche et lundi. En outre, à l’approche de Pessah, la pâque juive, les rassemblements en plein air seront limités à 1 000 personnes avec une jauge encore plus restreinte dans les régions frontalières du pays.
    Dans un communiqué, la Maison Blanche a appelé l’Iran à libérer « immédiatement » le MSC Aries et son équipage. Elle a « fermement » condamné « un acte de piraterie ». Les Etats-Unis ont également réaffirmé à Israël leur « engagement inébranlable », a écrit sur X le conseiller à la sécurité nationale, Jake Sullivan. Dans ce contexte de tensions exacerbées entre l’Etat hébreu et la République islamique, le président américain, Joe Biden, est « retourn[é] à la Maison Blanche [samedi] » pour des consultations urgentes avec son équipe de sécurité nationale, écourtant un week-end dans sa résidence familiale.

  • Pomper le CO₂ de l’atmosphère, un nouveau défi dans la lutte contre le dérèglement climatique

    Pomper du CO2 sans trêve après l’avoir rejeté sans fin. Alors que la planète s’est déjà réchauffée de 1,2 °C depuis l’ère préindustrielle et que les records de chaleur sont battus mois après mois, les Etats doivent réduire drastiquement leurs émissions de gaz à effet de serre s’ils veulent éviter que la Terre ne se transforme en fournaise. Mais cela ne suffira pas. Il faudra aussi retirer de l’atmosphère des milliards de tonnes de CO2 déjà présentes, à grand renfort de technologies et de ressources naturelles. C’est ce que les scientifiques appellent les « émissions négatives », une forme d’oxymore qui dit bien la situation kafkaïenne à laquelle l’humanité est acculée.
    Des entreprises françaises entendent prendre leur part dans ce défi colossal. Début avril, trente start-up ont lancé l’Association française pour les émissions négatives (AFEN) afin de structurer une nouvelle filière. « La France a un rôle à jouer, mais elle accuse un retard important, explique Julie Gosalvez, la présidente de l’AFEN. Nous voulons répondre à un double objectif d’ambition climatique et de compétitivité économique. »

    [...]

    Depuis 2018, le #GIEC considère les #émissions_négatives comme indispensables pour garder une chance de limiter le réchauffement à 1,5 °C, l’objectif le plus ambitieux de l’accord de Paris. Ces technologies sont d’abord nécessaires pour atteindre la #neutralité_carbone, car certaines émissions résiduelles seront impossibles à éviter, dans l’agriculture, l’aviation ou l’industrie.

    [...]

    [Les membres de l’AFEN] plaident pour la création d’une stratégie nationale sur les émissions négatives, afin de donner une visibilité aux acteurs économiques et de ne pas rater la fenêtre de tir au moment où l’Hexagone planifie ses objectifs climatiques et énergétiques pour les prochaines décennies. Alors que le gouvernement doit soumettre à consultation la prochaine programmation pluriannuelle de l’énergie, les émissions négatives restent un « angle mort », regrette Sylvain Delerce. Or, ces dernières nécessiteront une forte augmentation de la production d’électricité décarbonée.
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/04/16/climat-pomper-le-co-de-l-atmosphere-un-nouveau-defi-dans-la-lutte-contre-le-

    https://justpaste.it/dx4es

    #CO2 #climat #électricité_décarbonée #écologie_capitaliste

    • [...] tandis que la production de biochar, un charbon végétal, extrait le carbone des végétaux par pyrolyse afin de le stocker dans le sol pendant des centaines d’années, agissant en outre comme fertilisant des sols.

      Biochar... En français on dit du charbon de bois.

    • Les émissions négatives, si elles s’apparentent moins à de la science-fiction que par le passé, suscitent toutefois, encore, de la méfiance. Dans un avis prudent, publié en novembre 2023, le Haut Conseil pour le climat estime que l’usage du Beccs et du Daccs « doit pour l’heure être limité à sa contribution minimale nécessaire », tout en reconnaissant que ces technologies pourraient être utilisées « comme solution de dernier recours pour atteindre la neutralité carbone ».

      « Ces technologies posent encore des questions, notamment de faisabilité, de durabilité du stockage, et elles consomment beaucoup d’énergie, d’eau et de terres, pouvant entrer en concurrence avec d’autres usages », estime la climatologue Valérie Masson-Delmotte, l’une des membres du Haut Conseil pour le climat. Des risques dont les start-up de l’AFEN assurent être conscientes. « Les nouvelles générations de Daccs devraient consommer beaucoup moins d’énergie, et pour le Beccs, nous voulons récupérer le CO2 émis par les méthaniseurs, chaufferies et incinérateurs, qui ont utilisé des résidus de biomasse », détaille Karim Rahmani, le vice-président de l’AFEN et fondateur de la société Carbon Impact.

      Bon, c’est bien : ils ont déjà le « business model » ... Mais les technologies pour que des roches se « chargent » en CO2, c’est comment ? Et toute la chaîne logistique pour produire ces « centrales » à décarbonation ?
      je crois qu’il faut nous contenter du #business_model pour l’instant parce que ça fait circuler de ouf un gros paquet de monnaie. Pour le reste, patientons encore quelques décennies. On va bien finir par trouver le bouzin qui fait le job (ou pas). Mais en priorité : renvoyer l’ascenseur aux « investisseurs » qui eux n’ont pas trop de temps à perdre tout en étant conscients que ça ne marchera pas mais c’est pas vraiment leur problème.
      #baltringues
      #capitalisme_du_désastre (qui est un descendant direct du #capitalisme_fossile)

  • Les IA coûtent affreusement cher et vont manquer de données : ce que révèle un rapport de Stanford
    https://www.latribune.fr/technos-medias/informatique/les-ia-coutent-affreusement-cher-et-vont-manquer-de-donnees-ce-que-revele-

    Marine Protais 17 Avr 2024, 10:25

    C’est l’une des bibles de l’intelligence artificielle. Tous les ans depuis 2015, l’Institute for Human-Centered Artificial Intelligence de Stanford analyse les grandes tendances de l’intelligence artificielle. La dernière édition note une véritable explosion du secteur - en termes de nombre de modèles publiés (149 modèles de fondation en 2023, le double de 2022), de performance, mais aussi de coûts... Le rapport fait une estimation inédite des coûts d’entraînement, information rare dans le secteur. Cette course effrénée à la performance fait émerger de nouveaux défis : une possible pénurie de données, et des difficultés pour évaluer correctement les modèles.

  • Le "dôme de fer" : un pognon de dingue

    Attaque de l’Iran contre Israël : comment le « Dôme de fer » a-t-il permis de contrer les missiles ?
    https://www.ouest-france.fr/monde/israel/attaque-de-liran-contre-israel-comment-le-dome-de-fer-a-t-il-permis-de-

    Attaque de l’Iran contre Israël : comment le « Dôme de fer » a-t-il permis de contrer les missiles ?

    L’Iran a mené une attaque sans précédent contre Israël en lançant plus de 200 drones et missiles sur l’État Hébreu. Celui-ci s’est quant à lui félicité d’avoir « déjoué » l’attaque grâce à son système de défense aérien et l’aide de ses alliés. Au cœur de ce système : le fameux « Dôme de fer ».

    C’est une attaque directe de l’Iran sans précédent. Plus de 200 drones et missiles lancés contre Israël, son ennemi juré. L’État hébreu s’est lui félicité d’avoir « déjoué » l’attaque en interceptant « 99 % des tirs » . Au cœur de son arsenal défensif : le « Dôme de fer ». Comment fonctionne ce parapluie qu’Israël utilise aussi contre les roquettes du Hamas ? On fait le point.
    Un système performant

    Le système de défense aérienne israélien « Dôme de fer » a intercepté des milliers de roquettes depuis sa mise en service en 2011, offrant une protection essentielle en période de conflit, rappelle l’AFP.

    Il a été largement utilisé pour protéger les sites militaires et civils des tirs fréquents de roquettes en provenance de Gaza et du Liban dans le cadre de la guerre actuelle entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas.

    Israël a d’abord développé seul le « Dôme de fer » après la guerre du Liban de 2006, avant d’être rejoint par les États-Unis, qui ont apporté leur savoir-faire en matière de défense et des milliards de dollars de soutien financier.

    Le système a un taux d’interception d’environ 90 %, selon l’entreprise militaire israélienne Rafael, qui a participé à sa conception. Toutefois certains spécialistes remettent en question les chiffres fournis par Rafael.
    Un système en trois parties

    « Le Dôme de fer » est l’un des éléments du système israélien de défense antimissile à plusieurs niveaux. Il est conçu pour abattre des roquettes d’une portée allant jusqu’à 70 kilomètres, précise l’AFP.

    Chaque batterie de ce « Dôme de fer » se compose de trois parties principales : un système de détection radar, un ordinateur qui calcule la trajectoire de la roquette entrante et un lanceur qui tire des intercepteurs si la roquette est susceptible de toucher une zone bâtie ou stratégique.

    Il s’accompagne d’autres systèmes de défense antimissile tels que le système Arrow, destiné à contrer les missiles balistiques, et le système David’s Sling, dont l’objectif est de contrer les attaques de roquettes ou de missiles à moyenne portée.
    Des tirs coûteux

    La facture du Dôme de fer, pour laquelle les États-Unis contribuent largement, est salée. Chaque intercepteur du « Dôme de fer » coûte entre 40 000 et 50 000 dollars (37 500 à 46 900 €) à produire, selon le Centre d’études stratégiques et internationales, basé à Washington. Un système complet, comprenant le radar, l’ordinateur et trois ou quatre lanceurs - chacun contenant jusqu’à 20 intercepteurs - coûte environ 100 millions de dollars à produire.

    Israël dispose de 10 systèmes de ce type, selon le groupe américain d’aéronautique et de défense RTX (ex-Raytheon), qui participe à la construction du « Dôme de fer ».

    Selon d’autres estimations, ce chiffre est légèrement plus élevé.
    Un système au cœur de l’alliance américano-israélienne

    Le « Dôme de fer » est l’un des piliers stratégiques de l’alliance américano-israélienne, qui a été suivie par les administrations démocrates et républicaines successives.

    En août 2019, l’armée américaine a signé un contrat pour l’achat de deux batteries de « Dôme de fer » afin de renforcer ses propres capacités de défense contre les missiles à courte portée.

  • Voitures électriques : une association alerte sur la difficulté à les réparer
    https://www.francetvinfo.fr/economie/automobile/voitures-electriques-une-association-alerte-sur-la-difficulte-a-les-rep

    Dans un rapport, l’association « Halte à l’obsolescence programmée » affirme que la plupart des véhicules électriques seraient difficiles voire impossibles à réparer.

    #mobilité (plus ou moins) douce : qui a dit que l’électrification ne pourrait pas vous surprendre ?

    • L’obsolescence accélérée des voitures thermiques et électriques
      https://www.halteobsolescence.org/wp-content/uploads/2024/04/Rapport-HOP-obsolescence-dans-lautomobile-vers-des-voitures-jetab

      Il est possible de faire des voitures électriques légères et durables, comme c’était le cas avec les voitures thermiques dont on a diminué la durabilité. On choisit le lourd, gavé d’accessoire, d’électronique irréparable sans faire appel aux concessionnaires, et aussi jetable que les smartphones et la fast fashion.
      #voiture_electrique #obsolescence_programmée

    • « Vers des voitures jetables en 2044 » : l’association HOP met en garde contre la non-réparabilité des voitures électriques
      https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/04/17/vers-des-voitures-jetables-en-2044-l-association-hop-met-en-garde-contre-la-

      Pour réduire ses émissions, le parc automobile doit s’électrifier, mais l’association Halte à l’obsolescence programmée (HOP) s’inquiète du manque de réparabilité des Tesla et des « wattures » chinoises [et des Tesla,ndc]
      Par Sophie Fay

      Laetitia Vasseur en a des sueurs froides. Après les téléphones portables et des appareils électroniques, la cofondatrice de l’association Halte à l’obsolescence programmée (HOP) publie, avec Julie Caillard et Flavie Vonderscher, un rapport intitulé « L’obsolescence accélérée et planifiée des voitures thermiques et électriques ». Pour que les enjeux soient clairs, les autrices se projettent dans vingt ans et nous décrivent les routes, les garages et les cimetières de voitures à cette date. « Si rien ne change, nous allons tout droit vers des voitures jetables en 2044 », prévient cette militante de 35 ans qui a réussi à imposer l’indice de réparabilité, devenu au 1er janvier indice de durabilité, pour les appareils électroménagers.

      Dans le monde dystopique de 2044 que trace HOP, « les véhicules électriques ont une durée de vie assez limitée, car les batteries ne sont globalement ni réparables, ni remplaçables. En 2044, malgré une relative fiabilité, quand la batterie fatigue ou dysfonctionne, il faut jeter la voiture ! De ce fait, le secteur de l’occasion n’est pas attractif. D’autant plus que les efforts des constructeurs pour baisser les prix de production payent : les voitures électriques neuves sont moins chères qu’avant ».

      Aujourd’hui, la filière automobile version motorisation thermique est « à l’avant-garde des bonnes pratiques de réemploi, de réparation, de pièces d’occasion, riche d’un écosystème économique divers et dynamique », salue HOP. D’ici vingt ans, tout cela peut avoir disparu. « En 2044, l’économie circulaire repose essentiellement sur un nouveau modèle de “fast fashion” » de l’automobile, peut-on lire dans le rapport. « On cherche prioritairement à intégrer des matières recyclées à la fabrication plutôt que de favoriser le réemploi ou la réparation. »

      Aucune norme

      Comment en arriverait-on à ce point ? La première raison, ce sont les #batteries. Constructeurs et utilisateurs ont eu une bonne surprise avec celles de la Zoe, sortie en 2012, « qui affichaient encore une valeur moyenne de 80 % de leur capacité initiale après dix ans d’utilisation », note Louis-Pierre Geffray, expert pour l’Institut mobilités en transition. Tesla annonce aussi une bonne performance : 10 % de perte sur la capacité initiale après 200 000 miles (321 800 kilomètres).

      Mais ces résultats ne sont pas inscrits dans le marbre : ils ne correspondent à aucune norme. Ils pourraient se dégrader, notamment si les automobilistes utilisent davantage la #charge_rapide. Les composants électroniques des systèmes de gestion des batteries − dits BMS (Battery Management System) − ou la connectique entraînent aussi des « pannes aléatoires », selon HOP. La chimie des batteries peut aussi faire apparaître des défauts en vieillissant. Les réparer est alors une opération complexe pour laquelle peu de techniciens sont formés.

      Se pose surtout un deuxième problème : il n’est pas toujours possible d’accéder au pack batterie ou aux cellules qui le composent. HOP a fait appel aux techniciens du garage Revolte à Nantes, spécialisés dans la réparation de véhicules électriques, pour comprendre les différents cas de figure. Pour réduire les coûts, certaines marques scellent les couvercles des batteries avec du silicone plutôt que de les visser, d’autres appliquent une résine ou une mousse entre le boîtier et les modules de batterie, ce qui les rend pratiquement irréparables.

      « C’est la loterie »

      Mobivia, l’actionnaire de Norauto, confirme que ces pratiques − que l’on retrouve dans les Tesla ou les voitures des deux marques chinoises les plus vendues en Europe, MG et BYD − conduisent_ « vers quelque chose qui ressemble de plus en plus à des batteries jetables ». Combien de temps les constructeurs européens résisteront-ils à ces pratiques moins coûteuses ? Le mode d’intégration de la batterie ferait baisser le coût de fabrication de la Seal de BYD de 10 % par rapport à la Mégane E-Tech de Renault.
      « C’est la loterie pour l’automobiliste lors de l’achat puisqu’il n’a pas de moyens de savoir facilement quel modèle dispose d’une batterie réparable ou non, alors que celle-ci coûte 30 % à 40 % de la valeur du véhicule », note HOP. Le plus étonnant pour HOP, c’est le flou juridique : la batterie n’est pas considérée comme une pièce détachée comme une autre et rien n’impose, à ce stade, qu’elle soit réparable et remplaçable et que le constructeur garantisse cette possibilité pendant sept ans comme pour un téléphone.

      Une troisième tendance, popularisée par Tesla ou les constructeurs chinois, menace aussi la réparabilité des véhicules : le gigacasting. Cette pratique industrielle consiste à produire en un seul bloc les parties avant et arrière du véhicule. L’assemblage va plus vite et coûte beaucoup moins cher (jusqu’à 40 %). Mais « au moindre choc, il faut remplacer une partie si importante de la voiture qu’il sera probablement plus rentable de la mettre à la casse », prévient HOP.

      Quatrième risque, avec ces voitures conçues comme des smartphones : l’obsolescence de certains composants électroniques, du logiciel, ou encore la « sérialisation des pièces », équipées d’un verrou électronique qui ne leur permet d’être utilisées que sur le véhicule auquel elles sont appariées. Enfin, les voitures sont de plus en plus connectées et « les constructeurs renforcent progressivement leur monopole de détention des données »_, note HOP, ce qui leur permettra de contrôler les opérations de maintenance.

      Bonnes pratiques

      HOP n’est pas la seule organisation à s’inquiéter. Ce rapport va dans le sens des mises en garde renouvelées des assureurs. « Un automobiliste, en pensant à ses enfants, à l’environnement, aux ZFE [zones à faibles émissions], peut passer à l’électrique et, s’il tombe en panne après deux ans, lorsque la garantie constructeur ne joue plus, se retrouver avec un véhicule qui subit un choc, tombe en panne et ne vaut plus rien », regrette Yann Arnaud, chargé des relations avec les sociétaires et de l’innovation à la Macif.

      Pour l’instant, les tarifs de la Macif avantagent le passage à l’électrique : « Nous construisons ainsi notre expérience et nos données », explique l’expert, en reconnaissant que cela pourrait évoluer. Laetitia Vasseur note que les primes d’assurance ont déjà augmenté pour les véhicules électriques au Royaume-Uni, créant un coût caché pour l’automobiliste.

      La dystopie décrite par HOP n’a toutefois rien d’une fatalité. Les fondateurs du garage Revolte ont lancé le réseau des « garages branchés » pour former plus de techniciens à la réparation des véhicules électriques. « Volkswagen, Stellantis et Porsche ont créé des “cliniques” de batteries en France », note le rapport, qui salue aussi le travail de Renault à Flins. « Nos enfants sont plus intéressés par l’extension de vie de nos produits que par leur remplacement. C’est une tendance sociétale, un changement qu’il faut capter », a d’ailleurs confirmé Carlos Tavares, le patron de Stellantis, en visitant l’usine de moteurs électriques de Trémery (Moselle).

      L’adoption de bonnes pratiques et de normes est d’autant plus indispensable que l’association HOP rappelle, dès le début de son rapport, qu’il n’y a guère d’autre choix que la bascule vers l’électrique pour réduire les émissions. A quelques semaines des élections européennes, elle demande donc aux candidats de prendre l’engagement d’ouvrir vite une réflexion « multipartite » sur ces sujets, et de préparer un indice de réparabilité ainsi qu’une extension de la garantie légale.

      #irréparable #écologie_capitaliste

    • Le coût est le principal inconvénient de la pile à combustible. Comme expliqué plus haut, l’usage de matériaux chers et les volumes de production encore limités ne permettent pas de diminuer les prix de façon suffisante.
      A cela s’ajoutent la problématique de la durée de vie, jugée encore insuffisante pour des applications larges.

      Sur le volet environnemental, la question de la source énergétique doit aussi être posée. Si une pile à combustible affiche un fonctionnement « zéro émission », la source d’énergie en amont doit être évidemment prise en compte. Gris, bleu, vert… selon sa couleur, l’hydrogène est plus ou moins émetteur en CO2.

      https://www.h2-mobile.fr/dossiers/pile-combustible-fonctionnement-avantages-inconvenients

    • Y a hertz (le loueur) qui se débarrasse de 20 000 voitures électriques (essentiellement des Tesla) à cause du coût de maintenance et du manque de réparabilité (les Tesla sont très peu fiables, comme son PDG), en plus d’un marché de l’occasion moribond.
      Sixt, un loueur aussi, pour les mêmes raisons, se débarrasse aussi de ses Tesla (mais pas des autres électriques, pour le moment).
      Il y a également eu l’affaire (pas mal étouffée) de pipeautage des émissions des SUV hybrides qui en fait sont quasi autant émetteurs que les thermiques purs.
      Le vent semble tourner dans la mauvaise direction pour les bagnoles électriques, surmarketées, ultra subventionnées (et dès qu’une aide disparaît les ventes dégringolent) et parfois produites n’importe comment.

      https://www.geo.fr/environnement/automobile-hertz-apprete-a-se-debarrasser-20000-tesla-voitures-electriques-pour-

      https://www.automobile-propre.com/pourquoi-le-loueur-sixt-veut-se-separer-de-ses-tesla