• Ventilation et aérosols : toujours pas de recommandations | Coronavirus | Radio-Canada.ca
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1757625/ventilation-aerosols-ecoles-comite-inspq-rapport

    des écoles anglophones et des écoles privées ont déjà commencé à s’équiper en purificateur d’air avec filtres HEPA, comme en Allemagne. Elle ironise : « pendant [ce temps], les écoles francophones publiques doivent encore patienter juste au cas que les règles de la physique soient différentes chez elles. »

  • Déclarations de soutien de partout aux États-Unis à la lanceuse d’alerte au COVID-19 Rebeka Jones - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2020/12/16/rjon-d16.html
    https://www.wsws.org/asset/8ae3d2f1-556f-4bb8-934c-2f0dcfdaa5d3?rendition=image1280

    Dans la semaine qui a suivi la perquisition de son domicile et la saisie de ses appareils électroniques par la police de l’État de Floride, Rebekah Jones a continué de mettre à jour les chiffres sur The COVID Monitor, l’outil de veille le plus complet des épidémies de #COVID-19 dans les écoles primaires et secondaires aux États-Unis. Au cours de la seule semaine écoulée, l’outil de veille a enregistré 105 329 cas supplémentaires parmi les élèves et le personnel #scolaire, démasquant le mensonge colporté par les syndicats et les démocrates selon lequel il peut y avoir une « réouverture en toute sécurité » des #écoles.

  • [Pour] ACCOMPAGNER UNE FIN D’ANNEE PAS COMME LES AUTRES [ne parlons pas des cantines, il sera toujours temps fin janvier ou plus tard], Note d’éclairage du #Conseil_scientifique #COVID-19, 12 décembre 2020
    https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/note_d_eclairage_conseil_scientifique_modifiee_14_decembre_20

    L’étude ComCor menée en France en octobre-novembre dernier sur les lieux et les circonstances des nouvelles contaminations montre le risque élevé de transmission du virus lors des repas, qu’ils aient lieu en milieu privé (familial, amical) ou public (cafés, restaurants...).

    [...]
    En ce qui concerne les écoles et les lycées, deux propositions peuvent être envisagées pour permettre de limiter au maximum la diffusion virale dans la semaine qui précède les repas de réveillon :

    – Renforcer les mesures barrières à l’école et dans les lycées la semaine du 14 décembre notamment dans les périodes à risque des #repas où les enfants ne portent pas leur masque. Il est à ce titre recommandé aux établissements scolaires d’éviter les rassemblements liés aux fêtes de fin d’année dans les écoles.

    – Laisser une tolérance aux familles qui le peuvent et qui le souhaitent d’élargir de 2 jours la période des vacances scolaires afin que l’auto-confinement de 1 semaine soit également possible pour les enfants. Il est donc recommandé de ne pas pénaliser les absences scolaires des 17 et 18 décembre.

    Covid-19 : ce que l’on sait de l’étude de l’Institut Pasteur sur les lieux de contamination
    https://www.leparisien.fr/societe/covid-19-ce-que-l-on-sait-de-l-etude-de-l-institut-pasteur-sur-les-lieux-

    Le Conseil scientifique puis le Premier ministre viennent d’avancer de premiers résultats de cette étude baptisée « ComCor ». Elle pourrait être rendue publique cette semaine.

    (...)« Il peut arriver que la science rejoigne le bon sens » (Jean Castex)

    Cette « étude des facteurs sociodémographiques, comportementaux et pratiques associés à un risque d’infection », dont nous avions déjà parlé en novembre, est baptisée « #ComCor » et elle a été menée cet automne sous la coordination du Pr Arnaud Fontanet. Son objectif est de « comprendre comment et dans quelles situations les personnes ont été infectées par le Covid-19 », lit-on dans la notice d’information destinée aux volontaires. https://www.pasteur.fr/fr/file/37281/download

    [...]

    C’est en comparant les réponses apportées par les deux groupes (contaminés ou pas) que les chercheurs ont ensuite établi les lieux et les circonstances les plus à risque de #contamination. « Les résultats issus de cette recherche sont susceptibles d’apporter un bénéfice collectif et de santé publique grâce à une meilleure compréhension de l’épidémie et permettront d’adapter les stratégies de prévention de santé publique », indique l’Institut Pasteur dans sa notice.

    Publication cette semaine ?

    D’après Jean Castex, l’étude ComCor « confirme des éléments des études scientifiques internationales » [génie français, ndc] déjà parues. Deux d’entre elles, qui sont régulièrement mises en avant, font bien apparaître les restaurants parmi les lieux les plus « dangereux ». Mais elles ont été menées aux Etats-Unis au printemps dernier. Soit dans un autre pays à et une période durant laquelle les règles sanitaires n’étaient pas aussi strictes qu’aujourd’hui, ce qui peut rendre compliqué d’en tirer des enseignements.

    Si de premiers éléments de ComCor commencent à être dévoilés, l’étude n’a pas encore été rendue publique. Elle le sera « je crois, cette semaine », a avancé le Premier ministre. Contactés, ni son entourage ni l’Institut Pasteur n’étaient en mesure d’apporter des précisions supplémentaires à l’heure de publication de cet article.

    On les choix entre !€<# !.+ ! du gouvernement et prose des média des milliardaires et marchands d’armes, soit. Les recommandations HAS pour les fêtes sont... pas encore publiées, mais, pour ce qui ne dépend que des premiers concernés, Le Monde a bien récapitulé les soucis et possibilités. Covid-19, Noël et fêtes en famille : ce que l’on sait sur les précautions pour réduire les risques de transmission
    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/12/11/covid-19-noel-et-fetes-en-famille-ce-que-l-on-sait-et-ce-que-l-on-ignore-sur

    #enquête #Blanquer #école #profs #cantine (mot manquant...) et donc #travail #entreprises

  • Acte 4 des sans-papiers : égalité, liberté, papiers !

    Marche des solidarités

    https://lavoiedujaguar.net/Acte-4-des-sans-papiers-egalite-liberte-papiers

    Appel à l’Acte 4 et à des manifestations sur tout le territoire le 18 décembre

    Malgré les centaines de kilomètres parcourus par les sans-papiers lors de l’Acte 3, la Marche nationale des sans-papiers du 19 septembre au 17 octobre, les milliers de villes et villages traversés, les centaines de réseaux mobilisés, les multiples rencontres et les dizaines de milliers de participant·e·s à la manifestation du 17 octobre à Paris… rien. Emmanuel Macron n’a pas eu un mot pour les sans-papiers.

    Macron et ce pouvoir méprisent les habitant·e·s de ce pays, avec ou sans papiers.

    Ils parlent de liberté. Mais après avoir refusé la liberté de circuler aux migrant·e·s ils la limitent de plus en plus régulièrement pour toute la population.

    Le gouvernement prétend défendre la liberté d’expression mais a interdit à la Marche nationale des sans-papiers de défiler vers l’Élysée le 17 octobre.

    Par ailleurs, ils ne respectent pas le droit d’asile, alors même que l’État français est en partie responsable de guerres et de partenariats économiques honteux qui provoquent l’exil. (...)

    #sans-papiers #appel #marche #solidarité #asile #liberté #égalité #santé #école #manifestation

  • Un ex-cadre d’un lycée catholique d’excellence visé par une enquête judiciaire pour agression sexuelle et violences
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/12/14/un-ex-cadre-d-un-lycee-catholique-d-excellence-vise-par-une-enquete-judiciai

    Mi-novembre, le parquet de Paris a ouvert des investigations sur l’ex-directeur de l’internat des classes préparatoires de Stanislas. D’anciens étudiants dénoncent le silence de l’établissement.
    Par Cécile Chambraud

    C’est une histoire qu’un prestigieux établissement scolaire catholique parisien s’est employé à garder secrète pendant deux ans, mais sur laquelle le parquet de Paris a ouvert une enquête du chef « d’agression sexuelle par personne ayant autorité, violences dans un établissement scolaire et harcèlement moral », le 17 novembre. Elle a été confiée à la brigade de protection des mineurs, qui a commencé ses auditions. Elle concerne un ancien cadre du collège Stanislas, licencié à la Toussaint 2018 parce que la direction de l’établissement avait découvert qu’il consultait des sites pédopornographiques sur son ordinateur professionnel, comme l’indique le jugement des prud’hommes.
    Mais de cela, ni le personnel de l’établissement, ni les élèves, ni leurs parents n’ont jamais été informés. L’ayant appris incidemment fin février, d’anciens élèves demandent aujourd’hui compte de ce silence à l’établissement et l’ouverture d’un dispositif d’écoute afin que d’éventuelles victimes d’agissements de ce responsable se voient offrir une chance de parler.

    Ce cadre, « O. P. » , a été, de 2013 à 2018, le directeur de l’internat des étudiants des classes préparatoires de « Stan » et, parallèlement, professeur de musique du collège des garçons et formateur de jeunes solistes pour les messes, qu’il faisait répéter dans son bureau. Il avait été recruté par Daniel Chapellier, alors directeur à poigne de cette institution qui s’enorgueillit d’une pédagogie – et d’une sélection des élèves – très exigeante en vue de résultats d’excellence. En poste de 2002 à 2015, Daniel Chapellier connaissait O. P. pour avoir travaillé avec lui dans un autre internat catholique, Saint-Martin-de-France (Val-d’Oise), dans les années 1990.

    « Tout devait passer par lui »

    Comme directeur de l’internat, O. P. étendait sa juridiction sur les plus de 400 garçons (jusqu’en 2018, aucune fille n’était logée sur place) de 16 à 20 ans que l’établissement prépare aux grandes écoles. Pour un rendement maximum, il est demandé à ces brillants sujets d’être internes. Le règlement est drastique, tout manquement sévèrement sanctionné. Pas d’usage récréatif des ordinateurs, y compris dans les chambres, pas de sortie après 20 h 30, tenue vestimentaire codifiée. La préparation des concours détermine chaque heure de leurs journées.
    Dans cet environnement rigoureux et élitiste règne « monsieur P. » La soixantaine, grand, costaud, omniprésent, charismatique, on le craint « même sans rien avoir à se reprocher », selon plusieurs anciens étudiants que Le Monde a rencontrés. Il habite seul dans un appartement situé au cœur de l’internat, où il se déplace escorté de deux gros chiens. « C’était toute sa vie, il consacrait tout son temps aux élèves », témoignent-ils. « J’ai été très heureux à Stan, je m’y suis plu », indique l’intéressé qui, en dehors de cela, se refuse à tout commentaire sur « la procédure en cours ».

    A l’époque, il fait comprendre qu’il a toute la confiance de la direction. Et même qu’il a son mot à dire, au conseil de classe, pour le maintien dans l’établissement ou pour le passage dans une classe « étoile », la crème de la crème. Inutile, donc, de songer à se plaindre de lui. « Je suis intouchable », répète-t-il. Sur la fin, une pancarte fixée à sa porte annonçait, en latin : « Préfet de droit divin ». A son arrivée, il avait repris en main l’équipe de surveillants placée sous son autorité et mis fin toute collégialité. « Nous avons été réduits à être le prolongement de ses yeux, de ses oreilles et de sa voix. Tout devait passer par lui », raconte l’un d’eux.

    Les nouveaux pensionnaires découvrent vite que la qualité de leur quotidien dépend des relations qu’ils ont avec ce personnage perçu comme tout-puissant. Certains entretiennent avec lui « une vraie proximité », se souvient l’un d’eux avec reconnaissance. Pendant ces années intenses et psychologiquement difficiles, il sert parfois de confident, notamment quand la famille est au loin. Le soir, il convie ses favoris chez lui pour boire un verre, et même plusieurs. A certains, ce féroce misogyne aime dire : « vous êtes beau », « vous êtes joli ».

    Brimades, coups de poing

    Ceux qu’il n’aime pas, en revanche, sont exposés aux quolibets et aux brimades. Ils peuvent poireauter interminablement devant son bureau après avoir été convoqués pour les motifs les plus ténus, voir leur chambre fouillée, leurs affaires confisquées, y compris leur téléphone, se faire traiter de « tarlouze » en cas de fantaisie vestimentaire, subir un simulacre de renvoi. Pierre (les prénoms des étudiants ont été changés) raconte avoir été frappé à deux reprises. Le premier coup, « énorme », donné du poing dans l’épaule, s’est accompagné d’un « sale étranger » – Pierre n’est pas de nationalité française. Le second, un violent coup sur la nuque, d’une forme d’humiliation publique devant les nouveaux de première année, pour la simple raison de porter un bermuda avant la rentrée.

    Certains racontent avoir vécu une longue descente aux enfers. A la rentrée 2016, accepté dans la prestigieuse « prépa » BL, ultra-sélective, Cyriaque est projeté dans un environnement de classe supérieure parisienne catholique dont il ne maîtrise pas les codes. Il est d’autant plus reconnaissant à « monsieur P. » de le prendre sous son aile. « Il était musicien comme moi, passionné de voile comme moi. Nous avions une relation un peu étrange, il m’invitait à boire des coups, à aller au marché aux puces, à écouter du jazz manouche. » De quoi faciliter l’acclimatation du jeune homme.

    Mais l’année suivante, tout change. A partir d’un différend avec un surveillant, Cyriaque devient en butte à « une détestation profonde » de « monsieur P. », qui rend sa vie « infernale ». « Il m’insulte en continu : “petit con, abruti, cassez-vous”, puis parfois il fait volte-face et me dit : “vous êtes intelligent”, “vous êtes beau”. Cette double mesure, ces compliments et ces insultes, c’est très violent. Et cela se produit chaque fois que je le croise, jusqu’à dix fois par semaine. »
    Il trouve dans sa chambre des convocations, mais quand il se rend à son bureau, le directeur l’accuse « d’halluciner », d’être « fou ». Des affaires disparaissent. Un jour, en pleine période de révisions pour les concours, quand chaque heure compte, « monsieur P. » le contraint à déplacer pendant des heures des meubles dans un débarras près de son bureau. « Il me répétait qu’il pouvait me virer quand il voulait, explique-t-il. Je savais que si je partais, je ne retrouverais jamais une aussi bonne prépa. »
    L’année suivante, il est relégué dans un bâtiment où il ne connaît personne. Le directeur de l’internat accentue sa pression. « Avant Noël, il fouille ou fait fouiller ma chambre. » On y trouve, provocation de jeune homme, un drapeau soviétique et un totem balinais en forme de pénis. « Quand il a vu le totem, il a explosé. Dans la cour, il m’a pris par le cou, m’a plaqué contre le mur, m’a étranglé. J’étais tétanisé. Il fait au moins 100-120 kg. Derrière lui, un autre responsable des classes préparatoires se tenait, bras croisés, approbateur. »

    Sites à caractère pédopornographique

    Deux ans plus tard, fin septembre 2018, la direction du collège se rend compte que O. P. consulte sur son lieu de travail, de manière répétée, des sites que le directeur, Frédéric Gautier, juge pédopornographiques. Après deux constats d’huissiers, il fait un signalement au parquet le 23 octobre, avertit le rectorat et licencie O. P. le 2 novembre, pour faute grave « en raison de consultation répétée de sites Internet à caractère pédopornographique avec le matériel informatique professionnel », selon la formule du jugement des prud’hommes.

    Le 4 novembre, Frédéric Gautier informe par écrit les enseignants et salariés de « Stan » ainsi que les parents des élèves de prépa et de classe de musique du licenciement de « monsieur P. », qui « en a compris les motifs et les enjeux ». Sa lettre demande à tous « d’accueillir cette information dans le respect des personnes et de conserver l’attitude de réserve prudente qui convient ». En revanche, le motif est tenu secret. « Afin de respecter les personnes ainsi que les règles fixées par le droit du travail (violation du secret de la vie privée) et le code de procédure pénale (…) qui ne m’autorisent pas à divulguer ce type d’information », explique aujourd’hui M. Gautier. Puis l’affaire en reste là, l’enquête ouverte par le parquet de Paris le 6 décembre étant classée le 9 avril 2019.

    Un an et demi plus tard, fin février 2020, Léon et Henri, deux anciens préparationnaires, apprennent avec stupeur les véritables motifs du renvoi de « monsieur P. » Les souvenirs remontent. Ils se demandent si des élèves ont pu souffrir de comportements répréhensibles de sa part. Avec deux condisciples, ils rencontrent Frédéric Gautier. Les étudiants demandent pourquoi la direction du collège n’a pas complètement informé les parents d’élèves et lui réclament la mise en place d’une cellule d’écoute pour recueillir les éventuels témoignages. Ils lui livrent le leur.

    L’un d’eux a ainsi reçu un coup de cravache sur la cuisse. Il leur est répondu que « monsieur P. » a entre-temps saisi les prud’hommes et que divulguer l’affaire avant le jugement lui donnerait des armes dans ce contentieux. En juin, la direction leur annonce avoir eu gain de cause aux prud’hommes et leur fixe rendez-vous en septembre. Furieux de ce qu’ils jugent être des manœuvres dilatoires, les jeunes gens se renseignent. Ils lisent dans le jugement des prud’hommes que « lors de l’enquête pénale, O. P. a été signalé comme faisant l’objet de faits de viol couverts par la prescription ».

    En septembre, Frédéric Gautier écarte de nouveau toute publicité car O. P. a fait appel du jugement prud’homal. Il leur suggère de faire eux-mêmes un nouveau signalement au parquet. Mais les étudiants jugent la voie judiciaire insuffisante et souhaitent avant tout que leur ancienne école joue carte sur table et vole au secours de possibles victimes. Mi-novembre, face à ce qu’il juge être de « l’obstruction » de la part du collège, le père de Léon finit par contacter le diocèse de Paris, tutelle de l’établissement catholique. Tout comme la direction de « Stan », l’évêque auxiliaire Thibault Verny, chargé de la coordination de la lutte contre les abus au diocèse, fait à son tour un signalement au parquet de Paris, qui ouvre la nouvelle enquête le 17 novembre.

    Bonne ambiance à Stanislas, cet établissement privé catholique où le laïciste Blanquer a suivi tout le cycle secondaire jusqu’en 1982.
    #école #école_privée_catholique #agression_sexuelle #viols (prescrits) #pas_de_vagues

  • Lila Bouadma, réanimatrice à l’hôpital Bichat : « Depuis l’enfance, je sais où je vais »
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/12/13/lila-bouadma-reanimatrice-a-l-hopital-bichat-depuis-l-enfance-je-sais-ou-je-

    Je sais d’avance que c’est ma seule voie de sortie [c’est l’école]. Même si, rétrospectivement, je trouve que l’école écrase davantage qu’elle n’élève. A partir du moment où vous êtes un enfant pauvre, immigré, une fille en plus, ce n’est pas naturel de vous aider à faire ce que vous voulez faire. A 7 ans, une institutrice m’a expliqué que ce n’était même pas la peine que j’essaye. Elle me convoque un jour et me dit : « Ton but à toi, ce n’est pas d’apprendre, c’est de te marier, d’avoir des enfants et d’apprendre l’arabe. » Je ne comprends pas ce qu’elle dit.
    Je sais juste que c’est méchant, et raciste. Je me mets à pleurer, le seul moyen que je trouve pour me défendre. Mais plus je pleure, plus elle en rajoute. D’autres me l’ont dit aussi par la suite, que je n’y arriverais pas, que je ne serais jamais médecin : « Ce n’est pas pour toi. » Très tôt, j’ai conscience que personne ne m’aidera. Mais je sais aussi que je peux. Je suis bonne élève, je peux tout apprendre. Je choisis un lycée où il y a une option grec, pour être dans le meilleur établissement. On ne me donne pas les clés, il faut que je réfléchisse par moi-même. Depuis l’enfance, je sais où je vais.

    #école #éducation #discriminations #inégalités

  • L’Allemagne annonce un confinement partiel, avec fermeture des commerces non-essentiels et des écoles
    https://www.nouvelobs.com/coronavirus-de-wuhan/20201213.OBS37460/angela-merkel-annonce-la-fermeture-des-commerces-non-essentiels-ecoles-a-

    Tous les commerces non-essentiels, ainsi que les écoles et crèches vont fermer en Allemagne à partir de mercredi et jusqu’au 10 janvier, a annoncé ce dimanche 13 décembre la chancelière Angela Merkel, pour tenter d’endiguer la deuxième vague de virus.

    Constatant « les très nombreux décès » dus à l’épidémie de coronavirus et « la croissance exponentielle » des infections, la dirigeante conservatrice a assuré : « Nous sommes contraints d’agir et nous agissons maintenant ».

    Dans une résolution adoptée par l’Etat fédéral et les 16 Etats régionaux, les employeurs sont ainsi invités à privilégier le plus possible le télé-travail ou les vacances pour leurs employés pendant trois semaines et demie « afin de mettre en application dans tout le pays le principe de “nous restons à la maison” ».

    La pandémie « est hors de contrôle », a averti le dirigeant de la Bavière, Markus Söder, lors d’une conférence de presse avec la chancelière et le ministre des Finances, Olaf Scholz. C’est « une catastrophe qui touche davantage nos vies que toute autre crise de ces 50 dernières années », a-t-il ajouté.

    • #Coronavirus : comment l’Allemagne a perdu son statut de « bon élève » face à l’épidémie
      https://www.europe1.fr/international/coronavirus-comment-lallemagne-a-perdu-son-statut-de-bon-eleve-face-a-lepide

      Face à la « croissance exponentielle » des infections au coronavirus à quelques jours de Noël, l’Allemagne serre la vis. Dimanche, la chancelière Angela Merkel a annoncé une batterie de nouvelles restrictions qui resteront en vigueur jusqu’au 10 janvier, faisant entrer son pays dans un #confinement_partiel, avec notamment la fermeture des commerces « non-essentiels » et des écoles. Un coup dur pour les habitants d’un pays qui avait fait figure de bon élève européen lors de la première vague du printemps, mais qui paye aujourd’hui son retard pris dans les décisions, ainsi qu’un certain relâchement du côté de la population, alors que l’extrême-droite attise la méfiance envers les règles sanitaires dans certaines régions.

      La résistance de certains Länder

      Angela Merkel avait pourtant alerté dès le mois d’octobre sur l’aggravation de la situation sanitaire. La chancelière, rappelle Hélène Kohl, correspondante d’Europe 1 en Allemagne, était « partisane dès la mi-octobre d’un confinement beaucoup plus strict. Mais l’Allemagne est un pays fédéral, elle ne peut pas décider toute seule, et doit consulter les présidents des 16 #Länder ». Or, Angela Merkel s’est à ce moment-là heurtée au refus des régions les moins touchées.

      Un retard dans les décisions que le pays paye cher. Pour Antoine Flahault, directeur de l’Institut de santé globale à la faculté de médecine de l’université de Genève, la situation allemande est « l’exemple même de tout retard qui est extrêmement préjudiciable à la situation sanitaire, mais aussi à la vie sociale et économique ». Ainsi, rappelle-t-il, « les Irlandais, qui ont commencé le 21 octobre à confiner de façon assez stricte, ont complètement repris le contrôle sur l’épidémie ».

      Un relâchement de la population

      Par ailleurs, a-t-on noté un relâchement des précautions du côté des habitants outre-Rhin ? Peut-être, répond Hélène Kohl. « En réalité, les Allemands ont profité de toute la liberté qui leur a été laissée », ajoute-t-elle, prenant l’exemple des petits arrangements avec les règles adoptés par beaucoup de restaurants depuis le 1er novembre, et l’annonce de la fermeture des restaurants, bars, institutions culturelles et enceintes sportives. « On a vu fleurir un peu partout des offres alternatives, avec un restaurant qui ouvre ses fenêtres et devient un stand de vin chaud », raconte la correspondante d’Europe 1. A Berlin, par exemple, « dans certaines rues, on se retrouve avec quasiment tous les restaurants ouverts et des gens qui s’attroupent pour boire un vin chaud, en enlevant le masque ».

      Des bastions d’extrême-droite sensibles au complotisme
      Enfin, comme dans beaucoup de pays, l’Allemagne doit composer avec une partie de sa population peu encline à se plier aux instructions. « Il y a ce mouvement des récalcitrants qui ne croient pas à la dangerosité du virus, qui est bien installé en Allemagne », explique Hélène Kohl. « Certes, ça correspond à 5-10% de la population, mais dans certaines régions dans l’est du pays, c’est un mouvement qui est porté par l’extrême-droite, et les régions où on vote le plus à l’extrême-droite sont celles qui dérapent. »

      #extrême_droite #Allemagne #covid-19 #école

  • Eurosurveillance | Secondary transmission of COVID-19 in preschool and school settings in northern Italy after their reopening in September 2020: a population-based study
    https://www.eurosurveillance.org/content/10.2807/1560-7917.ES.2020.25.49.2001911

    Schools in Reggio Emilia province, northern Italy, reopened on 1 September 2020 after a long period of closure due to lockdown and summer holidays. We conducted epidemiological investigations after reopening in 41 classes in 36 different educational settings in this province after the notification of an infection with severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 (SARS-CoV-2).

     
    The first wave of the coronavirus disease (COVID-19) pandemic hit the Reggio Emilia province (northern Italy, 530,000 inhabitants) in March and April 2020, reaching ca 0.9% cumulative incidence (0.4% for age < 50 years and 3.2% for age > 80 years) with a more than 15% fatality rate (0.2% for age < 50 years and 33.4% for age > 80 years) [1,2]. After 5 months of low incidence, the province began the second wave in October (Figure).

    Figure. Daily number of notified COVID-19 cases and deaths since the start of the epidemic in Italy, Reggio Emilia province, 27 February–10 November 2020 (n = 11,878 cases, n = 658 deaths)

    Graphique parlant que l’ajout du suffixe #.jpeg (qui fonctionne fort bien pour toutes sortes d’image non reconnues par seenthis) ne permet pas de faire apparaître ici :

    https://www.eurosurveillance.org/content/figure/10.2807/1560-7917.ES.2020.25.49.2001911.f1

    [...]
     
    Transmission within the schools of Reggio Emilia province, northern Italy, occurred in a non-negligible number of cases, particularly in the age group 10–18 years, i.e. in middle and high schools, while no secondary cases were detected in pre-school children, only one case in primary school and no secondary cases among teachers and staff. At least in the largest cluster that we reported, more prompt isolation and testing of classmates could have reduced virus transmission, suggesting the importance of timeliness in this setting.

    #covid-19 #école #enfants

    • Lockdown light, écoles, demi-classes, réduction des contacts, #vaccin et fin de pandémie. Podcast #68 du 8 décembre 2020 [partie 1], une traduction du podcast de Christian Drosten
      https://inf-covid.blogspot.com/2020/12/lockdown-light-ecoles-demi-classes.html

      (...) l’impression domine que la situation scolaire est sérieuse. Vous pouvez voir qu’il y a une incidence considérable dans les écoles. On doit simplement le reconnaître. [...] Nous avons de bonnes données d’Angleterre qui donnent un aperçu et qui disent que ce sont surtout dans les années après l’école primaire qu’il y a plus d’infections que dans la population normale. L’étude REACT-1 https://www.gov.uk/government/publications/react-1-study-of-coronavirus-transmission-october-2020-interim-results/react-1-real-time-assessment-of-community-transmission-of-coronavirus-covid-19-i, par exemple, le montre très clairement. Nous n’avons pas d’étude comparable en Allemagne. Mais il n’y a aucune raison de penser que ce serait différent ici qu’en Angleterre.
      [...]

      Il existe une étude intéressante menée par deux institutions de sciences sociales, l’Université Columbia et l’Université de Mannheim. [Social network-based strategies for classroom size reduction can help limit outbreaks of SARS-CoV-2 in high schools. A simulation study in classrooms of four European countries https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.11.30.20241166v1] (...) Les écoles sont des nœuds importants. Un cas à l’école est plus important pour la transmission dans la population qu’un cas dans d’autres groupes d’âge.

      [...] les écoles sont impliquées dans la grippe, mais c’est aussi un événement endémique. Et avec une infection pandémique, on s’attend à ce que si les écoles sont touchées, elles seront probablement plus importantes en proportion pour propager la maladie à la population. Je pense que c’est encore important dans la deuxième vague. Il faut clarifier cela à nouveau.

      Il existe une étude de simulation intéressante de ce groupe de travail qui traite précisément de cela. Que peut-on convenablement évaluer et recommander [pour] les écoles. Ils ont utilisé un ensemble de données empiriques très intéressant. À savoir les données des années précédentes, bien avant la pandémie. Des enquêtes sur les comportements de contact ont été réalisées dans les écoles d’Europe, notamment en Angleterre, en Allemagne, aux Pays-Bas et en Suède. Le tout était centré sur la neuvième année, les 14 à 15 ans.

      [...] À un moment donné, il faudra ouvrir complètement. [...] La population se compose non seulement de patients à haut risque, mais aussi de l’économie et chacun doit faire valoir ses droits. Les événements ne seront plus empêchés ou le nombre de participants réduit. Bien entendu, les prochaines élections générales joueront également un rôle dans toutes ces tensions. Nous arriverons à un moment où les infections dans la population seront généralisées. Nous n’aurons jamais vu cela auparavant. En été, nous aurons alors un effet température qui nous profitera tout comme il l’a fait l’été dernier avec, remarquez, des mesures existantes. Nous sortirons alors de l’été et verrons également un grand nombre d’infections dans une population que nous n’avions pas encore. Dans la population en bonne santé, normale et plus jeune où il n’y a pas de facteurs de risque. Les enfants, par exemple, seront alors fortement infectés, tout comme leurs parents. Même les jeunes adultes qui ne présentent aucun facteur de risque. Nous verrons ensuite un autre type de patient dans les unités de soins intensifs en Allemagne. À savoir ceux qui, en pleine santé, ont développé de manière inattendue une forme sévère. Nous les voyons déjà maintenant, ils sont parfois déjà là. Ils seront alors en grand nombre. Et d’ici là, nous devrons certainement avoir quelque chose de prêt pour ces patients. À savoir de meilleures approches pharmaceutiques pour le traitement de la maladie grave chez ces patients sans risque.

      Bien entendu, la vaccination active se poursuivra alors et le processus de contaminations s’arrêtera de plus en plus, par une combinaison entre ceux qui ont été infectés et ceux qui ont été vaccinés. Mais pour ceux qui seront bêtement frappés, les préparations d’anticorps devront être mises à disposition, c’est-à-dire des mélanges d’anticorps monoclonaux, qui auront très certainement été approuvés. [...] On peut espérer que les prix seront complètement différents lorsque des quantités plus importantes seront demandées. Il faudra également progresser avec l’immunothérapie. Donc avec les substances. Ce ne sont parfois pas des anticorps bon marché qui peuvent influencer l’évolution inflammatoire sévère de la maladie dans la phase de traitement intensif. Ce qui, tout simplement, sauve les poumons. La recherche doit à nouveau s’intensifier. Ensuite, toute la chaîne de rapports politiques jusqu’au ministère de la Santé doit à nouveau s’en occuper. Les prochains problèmes sont déjà préprogrammés. On n’en parle pas encore en public, mais c’est clair pour moi. Je vais le dire ici maintenant, nous ne débarrasserons pas rapidement la population du risque au printemps en vaccinant les groupes à risque, puis en déclarant la pandémie terminée.

    • Fêtes de fin d’année : rater l’école pour mieux lutter contre le Covid
      https://www.liberation.fr/france/2020/12/14/rater-l-ecole-pour-mieux-lutter-contre-le-covid_1808679

      Dans une note publiée lundi soir, le #Conseil_scientifique recommande de ne pas pénaliser les absences scolaires des 17 et 18 décembre pour permettre aux enfants de se confiner avant Noël

      ... que faire des enfants scolarisés, eux, jusqu’au 18 décembre ? Pour le Conseil scientifique, la seule solution, c’est que l’Education nationale fasse preuve d’un peu de souplesse. Il faudrait « laisser une tolérance aux familles qui le peuvent et qui le souhaitent d’élargir de deux jours la période des vacances scolaires afin que l’autoconfinement d’une semaine soit également possible pour les enfants »

      Au Pays des Lumières éteintes, l’article ne relève aucun autre problème que celui que cela va poser aux parents....

      #yaourtpartoutcalciumnullepart

    • En début de semaine, le Groupe JP Vernant avait retouité un message avec la recommandation d’au minimum fermer les cantines cette semaine.

      Quand j’ai lu ça, la première chose que j’ai pensé, c’est : « Ah ben évidemment que non ils vont pas le faire : ce serait admettre qu’on se contamine dans les cantines… ».

      Sinon, puisqu’on en est désormais à admettre que les gamins se contaminent à l’école puis contaminent leurs familles, ça pose un nouveau souci pour Blanquer : s’il y a (comme assez largement prévu) un redémarrage de l’épidémie dans les prochaines semaines, qu’est-ce qu’on fait pour la rentrée scolaire ? On refait mine que les enfants ne contaminent personne et on reconfine tout le monde sauf les écoles ? On prétend qu’on a installé des purificateurs d’air invisibles dans toutes les classes pendant les vacances ?

    • Inferring the effectiveness of government interventions against COVID-19
      https://science.sciencemag.org/content/early/2020/12/15/science.abd9338

      Governments are attempting to control the COVID-19 pandemic with nonpharmaceutical interventions (NPIs). However, the effectiveness of different NPIs at reducing transmission is poorly understood. We gathered chronological data on the implementation of NPIs for several European, and other, countries between January and the end of May 2020. We estimate the effectiveness of NPIs, ranging from limiting gathering sizes, business closures, and closure of educational institutions to stay-at-home orders . To do so, we used a Bayesian hierarchical model that links NPI implementation dates to national case and death counts and supported the results with extensive empirical validation. Closing all educational institutions, limiting gatherings to 10 people or less, and closing face-to-face businesses each reduced transmission considerably. The additional effect of stay-at-home orders was comparatively small.

      #confinement #mesures_sanitaires

    • Nouvelle méthode de détermination de la prévalence en Angleterre : de l’école au lycée, contamination massive : REACT-1 round 7 updated report : regional heterogeneity in changes in prevalence of SARS-CoV-2 infection during the second national COVID-19 lockdown in England

      https://spiral.imperial.ac.uk/bitstream/10044/1/84879/2/REACT1_r7_FINAL_14.12.20.pdf

      #REACT

    • En tant que citoyens de la République française, nous avons décidé de faire une occupation citoyenne des quatre écoles maternelles et primaires du quartier du #Petit_Bard tant que les institutions compétentes ne mettront pas en place les conditions minimales qui garantissent l’égalité et donnent réellement les moyens à nos enfants de réussir. Nous voulons que les institutions entendent nos revendications et dire de façon pacifique que nous n’acceptons plus cette situation et que nous voulons que cela change pour l’intérêt et l’avenir de nos enfants, et enfin que les valeurs d’égalité s’appliquent aussi dans nos quartiers. Nous attendons des représentants de la République qu’ils démontrent vraiment leur volonté politique d’agir pour les valeurs républicaines et la mixité sociale et ethnique.

      C’est par ces mots que le #collectif des #parents_d’élèves du quartier du Petit Bard Pergola à #Montpellier interpelle par courrier le 19 juin 2015 la Ministre de l’Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem et le Président de la République François Hollande. Cette mobilisation débute en mai 2015, en réaction à une décision du Conseil départemental de l’Hérault, de modification de l’affectation des élèves dans les collèges proches du quartier. Cette décision est accusée d’aggraver la #ségrégation_scolaire. Elle atteint son apogée avec le chaînage des grilles des écoles du quartier durant dix-sept jours. Cinq années après, la mobilisation dans le quartier n’a pas cessé. Cet article revient sur son origine, ses modes opératoires, qui en font une mobilisation exemplaire dans la lutte contre les discriminations et la ségrégation scolaire. Elle illustre également les formes de mobilisation dans les #quartiers_populaires contre les mécanismes de relégation sociale et spatiale et l’inanité de l’action des pouvoirs publics, lorsque ces derniers n’en viennent pas à les réprimer à bas bruit (Talpin 2016).

      Une mobilisation collective inscrite dans la durée

      Ce qui caractérise la mobilisation du collectif des parents d’élèves du quartier du Petit Bard Pergola, c’est son inscription dans la durée. Le chainage des écoles en mai 2015 intervient à la suite de l’échec des négociations engagées depuis plusieurs semaines. Débute alors un véritable bras de fer institutionnel. Le collectif à l’origine de la mobilisation est une organisation informelle, émanation très souple des #habitants du quartier sans contours précis. Certains parents d’élèves s’y impliquent épisodiquement, d’autres de façon plus pérenne. Si certaines figures émergent plus que d’autres, il ne souhaite pas non plus se doter de portes paroles ou de leaders.

      Les modes d’action sont guidés par la recherche d’une certaine visibilité : prendre à témoin la presse, organiser des événements festifs sur le quartier, #manifestations de rue, etc. C’est ainsi qu’il parvient à enrôler nombre d’habitants, mais également les enseignants des quatre écoles maternelles et primaires du quartier. L’une de celles-ci devient d’ailleurs le quartier général de la mobilisation. Pendant que les enfants confectionnent les banderoles, les pères fabriquent les pancartes, les mères rédigent les slogans : « Tous des enfants de la République ». « Mixité sociale Bla, Bla ?? » « Non au ghetto oui à la mixité », « Apartheid social ». Au-delà du quartier, le collectif étend ses actions à l’ensemble de la ville de Montpellier : blocage des lignes du tramway, manifestations sur la place de la Comédie et devant le parvis de l’hôtel de ville.

      Par son ampleur, la mobilisation dépasse rapidement le cadre de la #ville. (...)

  • Il faut rentrer dans le rang, maintenant !

    La société change. L’école aussi. De quels changements s’agit-il ? D’où proviennent-ils ? Comment les apprécier ? Quels lendemains nous promettent-ils ? Que vont-ils nous apporter ou nous imposer ? Quelles conséquences pour les élèves et les enseignants, dans la classe ? Que faire ?…

    Note sur Martine Boudet (coord.) : SOS Ecole Université – Pour un système éducatif démocratique

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2020/12/11/il-faut-rentrer-dans-le-rang-maintenant

    #ecole #université

  • L’ imposture Blanquer (Philippe Watrelot, Blog)
    https://philippe-watrelot.blogspot.com/2020/12/l-imposture-blanquer.html

    Les révélations de Médiapart puis de Libération sur la création d’ « Avenir Lycéen » et la réécriture de communiqués d’élus lycéens par les rectorats et l’administration centrale du ministère, commencent à éclabousser le Ministre lui même. Dans le milieu enseignant, beaucoup se prennent à rêver à son départ tant il cumule un niveau de détestation rarement atteint.

    Pourtant Jean-Michel Blanquer dans l’opinion et dans les médias semble bénéficier d’une sorte d’immunité qui l’épargne jusqu’à maintenant. L’objet de cet article n’est pas de revenir sur l’« affaire » en cours mais de s’interroger sur les raisons de cette image qui reste positive et de démonter l’imposture Blanquer, ou plutôt LES impostures...

    #éducation #médias #ministère #pilotage

    • #Avenir_lycéen. Jean-Michel Blanquer « n’exclut pas » de supprimer les subventions des syndicats lycéens
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/12/15/jean-michel-blanquer-n-exclut-pas-de-supprimer-les-subventions-des-syndicats

      Jean-Michel #Blanquer mettra-t-il sa menace à exécution ? Le ministre de l’éducation nationale a créé la surprise en déclarant, lundi 14 décembre, qu’il envisageait de supprimer les subventions des syndicats #lycéens, pour un montant annuel d’environ 250 000 euros. Il répondait sur France Culture aux soupçons qui entourent Avenir lycéen, ce syndicat suspecté d’avoir dilapidé de l’argent public en frais de bouche, nuits d’hôtel et matériel informatique.

      « Je n’exclus pas d’arrêter ces subventions car je vois que c’est un sujet de polémiques », a-t-il déclaré, assurant que l’inspection des dix dernières années de comptabilité des syndicats lycéens, demandée après les révélations de Mediapart , pourrait servir à un « débat » sur le sujet. Les conclusions de l’enquête sont attendues pour janvier 2021.

      L’entourage du ministre assure qu’il ne s’agit pas « d’une annonce ferme ». Un « contrôle sur pièces » des finances d’Avenir lycéen sera également remis au ministre de l’éducation dans les prochaines semaines.

      Mais chez les premiers concernés, ces propos passent mal. « C’est une remise en cause de la démocratie lycéenne, fulmine ainsi Mathieu Devlaminck, le président de l’Union nationale lycéenne. Il n’y a pas que les instances du ministère qui comptent ! Nous aussi, on participe au débat. »

      « Allumer un contre-feu »

      Depuis fin 2018, l’éducation nationale encourage en effet les conseils académiques de la vie lycéenne, élus par des élèves, à prendre la parole, sur les réformes éducatives comme sur le climat. Le syndicat Avenir lycéen en est d’ailleurs une émanation – un mélange des genres aujourd’hui reproché à Jean-Michel Blanquer.

      La Fédération indépendante et démocratique lycéenne dénonce elle aussi une volonté de « tuer » les organisations syndicales qui ne vont pas « dans le sens du gouvernement », dénonce Gregory Abelli, porte-parole du mouvement.

      Le Mouvement national lycéen, qui n’a pas touché de subventions depuis 2018, voit dans cette déclaration la volonté « d’allumer un contre-feu ». « Le problème vient d’Avenir lycéen, et non des autres syndicats, martèle son secrétaire général, Antonin Nouvian. Nous avons toujours utilisé l’argent public à bon escient. » Les syndicats lycéens, qui revendiquent bien plus de sympathisants que de véritables adhérents, « ne survivront pas avec leurs seules cotisations », conclut avec inquiétude Mathieu Devlaminck.

      Interventions militarisées de la police à la moindre tentative de blocage dans les #lycées, recours à cette même police par les profs et directions scolaires dès lors que des élèves s’interrogent, défendent des positions intenables ou font de la provoc’ sur des questions de société (religion, liberté d’expression, ...) qui auraient pu faire l’objet de confrontations verbales de documentation, d’échanges dans les établissements (mais est-il encore question d’apprendre à l’école ?), complicité d’organisations de parents d’élèves qui se font le relais de la désinformation ministérielle sur les risques covid chez les personnes mineures et les scolarisés (sauf les étudiants) supposés ne pas être contagieux, et là ce type muni de conseillers fascisants qui tente ce genre de "contre-feux" (après que soit découvert un syndicat maison, pouponnière la REM, qu’il a directement contribué à créer et financer) bien aligné sur la mise en cause de tout droit à la critique, du droit de manifester, etc.

      Ils vont au bout de ce qu’ils peuvent. Des exigences de "respect des valeurs républicaines" destinées à conditionner les subvention aux assos, et là, puisqu’on peut pas continuer à payer le fan club d’avenir étudiant, on annonce une éventuelle fermeture du robinet pour toutes les autres orgas lycéennes. Quoi qu’il arrive (arrêt des subs ou pas), ça pue brun.

      #école

  • Petite fille - Regarder le documentaire complet | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/083141-000-A/petite-fille
    https://api-cdn.arte.tv/api/mami/v1/program/fr/083141-000-A/940x530

    Née dans un corps de garçon, Sasha, 7 ans, se sent petite fille depuis plusieurs années. Le cinéaste Sébastien Lifshitz ("Les invisibles") suit sa vie au quotidien et le combat incessant de sa famille pour faire comprendre sa différence. Un film documentaire bouleversant remarqué à la Berlinale 2020.

    • « Quand je serai grande, je serai une fille », répète Sasha depuis qu’elle a 3 ans. « Sasha est une petite fille, née dans un corps de garçon. Elle déteste son zizi et regrette de ne pas pouvoir un jour porter un bébé dans son ventre », confie sa mère, Karine, au médecin de famille. Celui-ci s’avoue incompétent concernant les enfants présentant une dysphorie de genre, c’est-à-dire ceux qui ne se reconnaissent pas dans leur sexe de naissance. Il l’oriente vers Paris où Karine trouve, à l’hôpital Robert-Debré, une pédopsychiatre spécialiste de la question, qui la reçoit avec Sasha et leur prête enfin une oreille attentive : une éclaircie dans l’incessant combat que doivent mener Karine, son mari et l’aimante fratrie autour de Sasha pour que l’enfant soit enfin reconnue et acceptée comme une fille, notamment à l’école et au cours de danse. C’est aussi pour la jeune mère la fin d’une lourde culpabilité. Non, ce n’est pas parce qu’elle a désiré une fille lors de sa grossesse que Sasha se trouve aujourd’hui dans un tel bouleversement. Les causes de la dysphorie de genre demeurent inconnues. Oui, elle a bien fait de laisser Sasha s’habiller en fille. Armée d’un certificat médical attestant la dysphorie de genre de l’enfant, Karine poursuit son combat auprès du directeur de l’école qui refuse obstinément que Sasha soit considérée comme une petite fille. Le début d’une longue course d’obstacles…

    • je viens de le parcourir, ça m’a choqué, le ton, la condescendance, beaucoup de mal à entendre les questions qu’elle pose du coup, même si elles semblent pertinente, notamment ces histoires de congélation. Ces problèmes (de transidentité) me sont presque parfaitement étranger, jamais vécu, et les gens que je connais qui ont eut à traverser ces épreuves, on en parle à peine. Bref, il s’agit bien d’une expérience que je n’ai pas, et ce film me semble tout de même bénéfique pour ça, pour se rendre, un peu, compte, de la souffrance que ces « questions » engendrent. ça crée de la solidarité, j’aime bien ça.

    • L’important, en effet, c’est l’attestation du médecin qui permettra à Sasha de ne plus être mégenré à l’école, qui lui permettra de porter des robes, des chaussures à talon, des nœuds roses, des colliers, du rouge à lèvres, etc. Les émotions priment ici sur la raison

      Euh je viens de passer un an à me battre avec ma fille, pour lui faire accepter de mettre un pantalon de temps en temps, notamment pour, éventuellement, un peu moins se râper les genoux à l’école. Pareil avec le rose et tout le bazar.

      Ce papier semble écrit par quelqu’un qui n’a jamais eut à prendre en compte l’importance émotionnelle que ces « trucs » (la jupe, le rose, les colliers, le rouge à lèvre) peuvent avoir pour les gamins-gamines.

      Après, tout perché qu’il est (le papier), oui il y a des questions sur l’utilisation de la science qui sont pertinentes, mais quelle #condescendance, quel #mépris...

    • ça, ça me semble juste par contre...

      la binarité des sexes en vue de la reproduction n’est pas une naturalisation ou un essentialisme des comportements, mais simplement une réalité indépendante de l’asymétrie des genres qui, elle, est imposée par la domination masculine. C’est contre cela que nous devons nous battre, non contre nos corps.

      et vrai que la gamine part dans un truc très inquiétant pour ce qui est des hormones.

  • Discrédit scientifique (Roland Goigoux, Club de Mediapart)
    https://blogs.mediapart.fr/roland-goigoux/blog/191120/discredit-scientifique

    Depuis son arrivée, Jean-Michel Blanquer impose méthodes et supports aux enseignant·es au prix d’une caporalisation de la hiérarchie intermédiaire.
    Le grand argument du Ministre pour camoufler ses décisions idéologiques est que ses méthodes sont efficaces, « fondé[es] sur l’état de la recherche », scientifique.
    Et patatras... voilà que le Conseil scientifique de l’éducation nationale (CSEN), créé par J.-M. Blanquer, à sa main, à son arrivée, conteste le bien-fondé scientifique de ses prescriptions pédagogiques.

    Le rapport de Michel Fayol et Maryse Bianco (CSEN) montre que les prescriptions du ministère de l’Education nationale dans le domaine de l’enseignement de la lecture ne reposent pas sur les fondements scientifiques annoncés.

    #éducation #école #lecture

  • #Coronavirus : Scientists call for action after 50-fold rise in infections in schools | The Independent
    https://www.independent.co.uk/news/uk/politics/independent-sage-coronavirus-infection-schools-b1762906.html

    En #Angleterre multiplication par 50 des infections dans les #écoles ; les #enfants/adolescents de 11 à 16 ans sont désormais le groupe d’âge avec les niveaux d’infection les plus élevés.

    Professor Stephen Reicher of the University of St Andrews, of Independent Sage, said: “In the summer, the government effectively abandoned schools, requiring them to be safe but without providing the support or the resources to make this possible.

    “As a result, far too many of our children are left in crowded, badly ventilated classrooms; infections have increased 50-fold since September; one in five students are off school; and all this is now putting the whole community at risk.

    “The government must acknowledge its error and change direction. We must act urgently to make schools safe.”

    #sars-cov2 #covid-19

  • Children may transmit coronavirus at the same rate as adults: what we now know about schools and #COVID-19
    https://theconversation.com/children-may-transmit-coronavirus-at-the-same-rate-as-adults-what-w

    The latest research shows infections in children frequently go undetected, and that children are just as susceptible as adults to infection. Children likely transmit the virus at a similar rate to adults as well.

    While children are thankfully much less likely than adults to get seriously ill, the same isn’t true for the adults that care for them. Evidence suggests schools have been a driver of the second wave in Europe and elsewhere. This means the safety of schools needs an urgent rethink.

    #enfants #écoles

  • L’École de la dernière chance

    La mise à l’arrêt du haut-fourneau Arcelor Mittal en 2016 a porté un coup à Seraing, commune de la banlieue de Liège. La plupart des adolescents inscrits au collège Saint-Martin, voisin de l’usine, viennent de familles confrontées au chômage et à la précarité. Délaissé par ses parents, Jérémy a du mal à se concentrer. Vanessa, elle, a perdu son père, emporté par une overdose. Zeliha exorcise dans la boxe une rage issue d’une blessure secrète. Thierry Michel a suivi la vie mouvementée de l’établissement, en captant les hauts et les bas, du ras-le-bol du directeur aux réussites et embrassades de fin d’année en passant par l’émoi causé par la mort d’un ancien élève, tué lors du cambriolage d’une station-service. Contrepoint à ces moments pris sur le vif, les adolescents se confient sur l’école, leur famille ou leur avenir.

    http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/60769_1

    #film #film_documentaire

    #désindustrialisation #collège_Saint-Martin #école #Belgique #Liège #religion #violence #Seraign #éducation

  • Des masques et moi. Démasquez-moi. | À l’école du partage
    https://ecole-partage.fr/blogposts/des-masques-et-moi-demasquez-moi

    31 août 2020. Pré –rentrée. Depuis le 16 mars c’était la première fois que nous étions tous et toutes, enseignants et enseignantes, éducateurs et éducatrices, personnels, AESH, réunis au collège. Cette pré-rentrée habituellement joyeuse où les sourires des collègues colorent la journée, a été spéciale. Des visages joyeux mais masqués.

    Ce fut encore plus déroutant le jour de la rentrée des élèves parce que tout à coup, j’avais là devant moi une cohorte de visages d’élèves que je ne connaissais pas et à cet instant là j’ai eu l’impression de ne jamais pouvoir les connaître. Deuxième jour compliqué donc, et déjà deux jours de migraines.

    Il fallait donc me poser, mieux respirer, boire davantage. Et tout un tas d’autres astuces partagées dans la salle du personnel.

    Cette mesure sanitaire du port du masque m’est apparue alors injuste et discriminante. Plutôt que de me complaire dans le marmonnage et le ressentiment qui s’entraînaient dans un état émotionnel négatif, j’ai tenté de répondre à la question : comment apprendre à vivre - tout au moins travailler - avec ? Je me suis rendu compte qu’il y avait beaucoup à dire sur l’objet masque. Cet objet m’a fascinée.

    #Hélène_Mulot #Ecole_partage #Masques #Crise_sanitaire

  • La Loi de programmation de la recherche s’attaque aux libertés et aux statuts du personnel

    Étendons la mobilisation pour qu’elle reste lettre morte

    Le gouvernement a annoncé le 1er février 2019 sa volonté de faire voter une loi pluriannuelle ambitieuse pour développer la recherche. Nous assistons au mois de novembre 2020 au dénouement de près de deux ans de « maturation » d’une loi destructrice pour l’ESR.

    Le contenu de la loi de programmation de la recherche (LPR) et ses orientations néfastes avaient déclenché parmi les personnels un puissant mouvement de protestation, marqué par une journée d’action très suivie le 5 mars 2020, des assemblées générales très nombreuses et encore hier (17 novembre), en plein confinement, plus de 1200 personnes place de la Sorbonne à Paris.

    Le 16 mars 2020, le gouvernement annonçait le confinement de la population. Le même jour le président de la République déclarait que les réformes en cours, notamment la réforme des retraites, étaient suspendues. Tout le monde pensait que cela concernait aussi la LPPR. Il n’en était rien. En pleine crise sanitaire, le gouvernement persiste et signe : le projet de loi doit aboutir en 2020

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2020/11/19/la-loi-de-programmation-de-la-recherche-sattaque-aux-li

    #ecole #recherche

  • Une fondation d’utilité ultra privée - Basta !
    https://www.bastamag.net/Fondation-pour-l-ecole-d-utilite-ultra-privee-Esperance-Banlieue-reseau-d-

    La Fondation pour l’école (FPE) est depuis le début des années 2010 au cœur du phénomène de résurgence des écoles hors contrat… et depuis 2019 au centre d’une enquête de la brigade financière pour des suspicions de faux, fraude fiscale, abus de confiance, escroquerie et blanchiment. Reconnue d’utilité publique en 2008 par le Premier ministre François Fillon, proche des milieux catholiques conservateurs, la FPE avait été créée un an plus tôt sous l’impulsion d’Anne Coffinier, énarque, diplomate et militante de l’« enseignement libre », avec la collaboration de Lionel Devic, avocat, président de la Fondation, et Éric Mestrallet, entrepreneur et fondateur du célèbre réseau Espérance banlieues.

  • Le Parlement privatise la #formation des #vétérinaires sur fond de #conflit_d’intérêts

    L’Assemblée nationale devrait entériner mardi la possibilité pour des #écoles_privées de former les futurs vétérinaires. Une mesure décidée à la hâte, impulsée entre autres par #Sophie_Primas, une sénatrice LR dont les liens avec un groupe privé posent de sérieuses questions éthiques.

    https://www.mediapart.fr/journal/france/161120/le-parlement-privatise-la-formation-des-veterinaires-sur-fond-de-conflit-d
    #macronisme #privatisation

  • Les vrais chiffres d’élèves contaminés par le coronavirus en Occitanie
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/vrais-chiffres-eleves-contamines-coronavirus-occitanie-

    Le ministère de l’Education aurait massivement sous-estimé le nombre d’élèves contaminés par le coronavirus, selon une enquête de CheckNews, le site de fact-checking fondé par Libération. En Occitanie, le nombre de cas positifs chez le 0-19 ans serait plus de 11 fois supérieur au chiffres communiqués par le rectorat.

    En Occitanie, les deux académies ont annoncé, le 6 novembre, les chiffres suivants :
    – Académie de #Toulouse : 185 élèves positifs sur les sept derniers jours
    – Académie de #Montpellier : 104 élèves positifs sur les sept derniers jours

    Soit un total de 289 élèves positifs sur la semaine précédant le 6 novembre.

    Pourtant, selon Santé publique France, 526 enfants de 0 à 9 ans et 2 681 jeunes de 10 à 19 ans, prélevés la semaine du 26 octobre au 1 novembre, ont eu dans les jours suivants un résultat positif dans la région. Soit un total de 3 207, 11 fois plus que les chiffres du rectorat.

  • Herd immunity policy in German schools leads to explosion of coronavirus infections - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/en/articles/2020/11/14/coro-n14.html
    https://www.wsws.org/asset/a40fb223-abf1-42be-9461-b83776dba716?rendition=image1280

    The number of people infected with coronavirus in Germany continues to rise steadily, with more people being taken into hospital, intensive care units and needing ventilators every day. On Friday, the Robert Koch Institute (RKI) registered 23,542 COVID-19 infections in 24 hours, an all-time high. Over 600 new patients were admitted to intensive care units and another 218 patients died from the virus.

    This week, pharmaceutical companies Pfizer and BioNTech announced news of a possible breakthrough in the search for a COVID-19 vaccine. Other clinical studies also confirm that it may soon be technically possible to provide the world’s population with a vaccine against Sars-CoV-2. A possible end to the pandemic is thus within reach. And yet capitalist politicians refuse to do everything possible to protect the population.

    #allemagne #imunité_collective

  • La menace de l’autoritarisme académique

    Jeudi 22 octobre 2020, à deux reprises, sur Europe 1 et devant le Sénat, Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, a mis en cause l’Université : celle-ci serait « ravagée » par des « islamo-gauchistes » et « des théories indigénistes ». Il a confirmé ses propos dans le Journal du dimanche le 25 octobre. La Conférence des président d’Université a protesté dans un communiqué. En réaction, un groupe d’universitaires est intervenu en soutien au ministre dans un Manifeste sur « la persistance du déni », publié dans Le Monde le 2 novembre. Et la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Frédérique Vidal, défend si peu les universitaires que, « fait rarissime, la commission permanente du Conseil National des Universités appelle à la démission de Frédérique Vidal, « qui ne dispose plus de la légitimité nécessaire pour parler au nom de la communauté universitaire et pour agir en faveur de l’Université ».

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2020/11/13/la-menace-de-lautoritarisme-academique

    #école

  • Le gouvernement français intensifie sa dissimulation des infections de #COVID-19 dans les écoles - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2020/11/12/cvec-n12.html
    https://www.wsws.org/asset/7ae77acf-df41-4603-beaa-d1b1b0a9824b?rendition=image1280

    Cette tentative de dissimuler l’ampleur de la propagation de la maladie dans les #écoles fait suite à des tactiques similaires utilisées par le gouvernement dans les écoles et les universités françaises le mois dernier. Le fait que deux organes officiels du gouvernement produisent des chiffres de COVID-19 contradictoires témoigne de la nature profonde de la crise de l’État français face à l’augmentation des #décès et aux grèves d’enseignants.

    Suite à ce communiqué de presse, le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a persisté dans le récit de son ministère. Il a affirmé que le nombre de cas était « sous contrôle » et que la transmission au sein du système éducatif était « inférieure aux proportions constatées dans le reste de la population ». Il a ajouté qu’il voulait que les écoles restent ouvertes « à tout prix » — un prix qui se compte en vies d’élèves et d’enseignants.

    La #manipulation de ces #chiffres s’accompagne d’un protocole visant à limiter la connaissance des cas par les élèves et les enseignants dans les écoles. Lorsqu’un élève est confirmé COVID-19 positif, seul le chef d’établissement est informé. Malgré que les masques ne fassent que réduire le risque d’infection, si les personnes exposées portent un masque, elles ne sont même pas considérées comme cas contact et ne sont pas informées de leur exposition au virus. Lundi, Joe, un élève de collège, a tweeté : « À l’école aujourd’hui, six élèves ont testé positifs en sixième. La classe a continué comme si de rien n’était ».

    Eric Menonville, un professeur de sciences, a fait remarquer sur Twitter que les mêmes #mensonges avaient été utilisés dans le but d’imposer un retour au travail : « Tout cela n’est qu’une blague. Le ministère du Travail nous a dit que moins de 1 pour cent des transmissions se font au travail et le ministre de l’Éducation nationale nous a dit qu’il y en a moins de 1 pour cent dans les institutions. Alors où se produisent les infections ? »

    La #censure des nombres de cas au niveau local et national est un #crime meurtrier contre la classe ouvrière. Combien de parents ont envoyé leurs #enfants à l’école en croyant que l’école n’avait pas de cas ? Combien d’enseignants sont allés travailler en croyant qu’ils étaient en sécurité ? Combien d’élèves ont ensuite infecté leurs parents, grands-parents et amis parce qu’on ne les a pas informés de ce qu’ils avaient été exposés au virus ? Combien de personnes vont mourir à cause de ces transmissions ?

  • Cas de force majeure - L’histoire d’Emira | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/158568/blog/111120/cas-de-force-majeure-lhistoire-demira?userid=953a3918-1c89-4794-8cec

    À 10 ans, Emira s’est trouvée au centre d’un emballement délirant et traumatisant qui la marquera à vie. Certains cautionnent et applaudissent, comme si elle pouvait être pleinement responsable de propos maladroits. Son histoire symbolise les dérives sécuritaires qui nous conduisent lentement, à force d’acceptations successives de situations inacceptables, vers une société liberticide.

    • Le pays des « droits de l’homme » est devenu un état « de droite » ou plutôt d’extrême droite. Consternant. Quelle honte !

      Ce directeur d’école est quand même une belle pourriture : corréler le billet de menace anonyme avec les propos tenus par les quelques enfants de cette classe de CM2 et faire remonter l’incident à sa hiérarchie ...
      Quant à l’instit de cette classe, un vrai poucave : balancer à son dirlo les paroles bien innocentes de ces enfants ... Encore un enseignant qui croît à l’universalité des « valeurs républicaines » ? Le pauvre gars ! Mais bon. Ceci dit, voilà un bel exemple de ce que peut produire « l’école de la confiaaaance » et sa gestion « à la Blanquer » : un bon gros tas de merde !

    • Un dernier truc : l’assassinat d’un de leur collègue a produit un tel état de sidération chez les enseignants qu’ils sont prêts à se croire protégés par leur institution qui au demeurant n’a eu de cesse de les précariser moralement et financièrement depuis que l’ultra-libéralisme est aux manettes. On pourra dire que ce quinquennat a méthodiquement torpillé la société française. Déjà que le navire prenait l’eau et donnait méchamment de la gite. Franchement, j’en suis à me demander comment je pourrais bien faire pour renoncer à ma nationalité.