• A scuola di antirazzismo

    Questo libro propone di partire dai bambini e dalle bambine per prendere consapevolezza di come i processi di razzializzazione siano pervasivi nella società italiana e si possa imparare molto presto a riflettere criticamente sulle diseguaglianze confrontandosi tra pari. Nasce da una ricerca-azione antirazzista che si è svolta nelle scuole primarie ed è rivolto in primis agli/alle insegnanti, per creare dei percorsi didattici che possano contrastare le diverse forme del razzismo (razzismo anti-nero, antisemitismo, antiziganismo, islamofobia, xenorazzismo e sinofobia).

    E’ un libro che offre ricchi e originali materiali di lavoro (tavole di fumetti e video-interviste a testimoni privilegiate/i) per promuovere dialoghi nei contesti educativi.

    volume 1 (pensé pour l’#école_primaire) :


    https://www.meltingpot.org/2021/09/antirazzismo-e-scuole-vol-1

    volume 2 (pensé pour l’#école_secondaire) :


    https://www.meltingpot.org/2023/11/antirazzismo-e-scuole-vol-2

    #anti-racisme #racisme #manuel #ressources_pédagogiques #livre #racialisation #pédagogie #didactique #parcours_didactique #racisme_anti-Noirs #antisémitisme #anti-tsiganisme #islamophobie #xénophobie #sinophobie #racisme_anti-Chinois #discriminations

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    Note : la couverture du volume 2 avec mise en avant des #noms_de_rue (#toponymie)

  • Harcèlement scolaire : durcissement du régime des sanctions, notamment à l’école primaire
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/08/19/harcelement-scolaire-le-regime-de-sanctions-durci-notamment-a-l-ecole-primai

    Harcèlement scolaire : durcissement du régime des sanctions, notamment à l’école primaire

    Un élève harceleur pourra, comme cela avait été annoncé en avril, être changé d’école, y compris sans l’aval de ses parents, selon un décret paru mercredi. Les représentants des parents et des enseignants invitent à accentuer en parallèle la prévention et l’accompagnement des élèves.

    Par Eléa Pommiers

    Les élèves de primaire auteurs de harcèlement pourront désormais être changés d’école, y compris sans l’aval de leurs parents. Un décret paru mercredi 16 août vient entériner cette mesure annoncée par l’ancien ministre de l’éducation nationale, Pap Ndiaye, au mois d’avril. [...]

    https://jpst.it/3lzLV

    Voilà qui semble ignorer la dimension sociale et collective du problème ; comme s’il s’agissait toujours, comme on aime à le montrer à la TV, d’un seul type de relation toxique, obéissant à un même modèle « psychologique » évanescent, dans lequel n’interviennent que deux personnes ; un·e harceleur·e et un·e harcelé·e.
    Réponse facile où il suffit de déplacer « le problème » pour ne plus le voir.

  • Covid-19 à l’école : tests, capteurs CO2... le protocole sanitaire dévoilé par Jean-Michel Blanquer - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/societe/covid-19-a-lecole-tests-capteurs-co2-le-protocole-sanitaire-devoile-par-j

    Par Thomas Poupeau et Pierre Maurer
    Le 2 janvier 2022 à 16h21

    EXCLUSIF. Alors que le variant Omicron impacte fortement les plus jeunes, le ministre de l’Éducation nationale nous dévoile le nouveau protocole pour la rentrée du lundi 3 janvier. Désormais, si un cas positif au Covid est détecté dans une classe, tous les autres élèves devront faire trois tests en quatre jours pour rester à l’école.

    Via Twitter
    https://twitter.com/CMarcandier/status/1477681621537013766

    Donc pour avoir les dernières infos sur la rentrée scolaire on s’abonne au Parisien ????? (Ce n’est pas le journal que j’incrimine, il vit de ses abonnés, mais le ministre. C’est juste dingue, cette méthode).

    On parle bien, dans un article exclusif du dimanche 2 janvier à 16h21, du protocole sanitaire de la rentrée du lundi 3 janvier à 08h00.

    #paywall #foutage_de_gueule

    • Qu’est-ce qui change dans le protocole sanitaire à l’#école pour cette rentrée ?

      JEAN-MICHEL BLANQUER. La situation est particulière car nous avons un nouveau variant très contaminant. Dès ce lundi, à l’#école_primaire, nous renforçons notre politique de « #contact-tracing ». Elle passera par la multiplication des tests et la participation des familles à ce dispositif fondé sur la responsabilisation [dont ne relève pas la fourniture publique de FFP2, ndc] .

      En quoi consiste-t-elle ?

      On part de ce qui se fait déjà : dès l’apparition d’un cas positif dans une classe, tous les élèves doivent faire un test antigénique ou PCR [faux, dans le secondaire,seuls les élèves ayant été en contact proche sans mesures barrières, sont, théoriquement dans ce cas, en primaire c’est pire, ndc] , avant un retour sur présentation d’un résultat négatif. Ce qui change, c’est que désormais, quand la famille fera le premier test, elle recevra en pharmacie deux autotests gratuits [dealer’s rule : histoire de s’habituer pour aller ensuite en acheter en supermarché, ndc], pour que les élèves se testent à nouveau à la maison à J + 2 et à J + 4. Les parents devront attester par écrit que les tests ont bien été faits et qu’ils sont négatifs. [l’attestation sur l’honneur encore exigée par un gouvernement sans vergogne, on rigole, ndc].

      À quoi cela sert ?

      Ces tests à plusieurs jours d’intervalle permettent de s’assurer qu’un élève qui a été négatif le premier jour ne soit pas devenu positif ultérieurement. L’objectif est de garder l’école ouverte dans des conditions sanitaires sécurisées au maximum, alors même que les deux dernières semaines ont été marquées par une très forte accélération de la circulation d’Omicron.

      Mais les pharmacies vont-elles avoir assez de stocks ?

      Oui. S’il y a eu des tensions au moment des fêtes, des commandes massives ont été passées, en lien avec le ministère de la Santé. [et d’ailleurs, le souci est plutôt la pénurie de réactif pour les PCR, mais pas d’embrouilles en public svp, ndc].

      Et au collège et au lycée ?

      Dans le second degré, le point fort est le taux de vaccination des élèves de plus de douze ans, qui a dépassé les 80 %. [alors là faut fact checker hein, ndc]

      Combien d’élèves seront testés positifs en janvier 2022 ?

      Il est très difficile d’évaluer à l’avance un tel chiffre [alors que les enfants ne se contaminent pas, ndc] . Nous ne connaissons pas ce que seront l’ampleur et la durée de la vague Omicron [ en raison de la grève de Madame soleil, ndc] . Ce qui est clair, c’est que ce variant étant beaucoup plus contagieux que les précédents, [contrairement aux autres, ndc] il circulera dans toutes les classes d’âge. Nous aurons donc chaque jour plusieurs milliers [...] d’élèves concernés [c’est à dire tout compte fait, moins qu’avant, ndc] . D’une certaine manière [de faiseur, ndc] , plus on teste, plus on trouve, plus on protège.

      Pourquoi ne pas revenir à une solution radicale*, celle qui prévoit que la classe ferme dès un cas positif, comme le réclament des* syndicats ?

      Nous faisons le choix inverse : tester plus pour éviter de fermer les classes. C’est une politique personnalisée [car on a décidé d’un traitement VIP pour chacun, ndc] pour que chaque élève dont il est avéré qu’il n’est pas contaminé puisse retourner à l’école.

      Autre proposition : Valérie Pécresse, candidate LR à la présidentielle, avait demandé le report d’une semaine de cette rentrée. L’avez-vous envisagé ?

      On regarde toujours l’ensemble des hypothèses [spécialement lorsqu’elle vienne de la droite, qui en peu, ndc] , mais clairement nous l’avons écartée. J’avoue d’ailleurs avoir été surpris d’entendre cette proposition [de gauchistes, ndc]. Depuis le début de la crise, la France a fait le choix de préserver ses écoles [ un peu comme avec la bombe à neutrons, mais tout ça est en rodage, ndc] . Leur fermeture ne peut être qu’un ultime recours [comme la bombe A que nous en a en France, ndc], et certainement pas l’option première que l’on sort en première intention et par facilité dès qu’une vague [sur laquelle on peut faire du surf, ndc] arrive.

      Le conseil scientifique estime qu’en janvier 2022, un tiers des enseignants seront cas positifs ou en garde d’enfants contaminés. Soit 200 000 profs. Comment les remplacer ? L’école va-t-elle tenir ?

      Cette estimation de 30 % agglomère les personnes positives et cas contact et a été faite avant que nous ne fassions évoluer la doctrine cas contact [un acte qui montre bien que le travail du gouvernement peut changer la donne, ndc] . Dorénavant, les adultes vaccinés appliqueront le même protocole des tests itératifs [et ce mot choisi, dans sa nouveauté et son mystère - mais il n’était pas question de dire répété car il ya top de mauvais esprits auraient cru qu’il s’agissait de répéter des erruers - montre bien que nous sachons, et que les lecteurs du Parisien doivent nous suivre en confiance, ndc] que celui que nous appliquerons pour les enfants. Il n’y aura donc pas d’isolement des personnes dont les tests sont négatifs [encore un truc qui change du tout au tout !! c’est ça le progressisme, ndc]. Mais clairement, janvier sera tendu et on se met en situation d’y faire face. Nous suspendons dans la période toutes les autres causes d’absence que la maladie – par exemple, les formations continues – et recrutons des #contractuels et des #vacataires [on en a d’ailleurs parlé avec Borne, ça va ventiler sec dans les Pôle si il y a des refus, ndc] . Ce qui permet, dans le premier degré, de passer d’une capacité de remplacement de 9 % (sur la totalité des effectifs des professeurs écoles) à 12-15 % selon les académies. Il y a un besoin d’unité nationale et j’observe avec plaisir l’engagement de professeurs #retraités volontaires pour des remplacements. Enfin, chaque établissement a son protocole de continuité pédagogique.

      Quid des enseignants actuellement cas contact ?

      Compte tenu de la doctrine qui s’applique désormais, ils font la rentrée s’ils sont vaccinés après avoir fait un test.

      Pourquoi ne distribuez-vous pas des masques type #FFP2, plus armés face à un variant plus contagieux ?

      Il est très difficile de faire cours avec un masque FFP2 [vous avez d’ailleurs du remarquer que j’ai perdu il y longtemps ma perruque, ndc] ,lequel est d’ailleurs réservé au monde soignant [sinon, il faudrait fabriquer, importer, quel gâchis !, ndc]. Depuis le début de la crise, nous avons fourni 160 millions de masques [en slip, ndc] à nos personnels ainsi que 1 700 000 masques inclusifs pour les petites classes et les professeurs intervenant devant des élèves en situation de handicap. Résultat, depuis le début de la crise sanitaire, les enseignants font partie des catégories professionnelles les moins contaminées [d’après la société française de pédiatrie, ndc] . Donc la stratégie fonctionne, d’abord parce que les enseignants [savent lire, ndc] ont l’esprit de responsabilité, et ensuite parce que les gestes barrière sont appliqués.

      À partir de ce lundi, il sera interdit aux enseignants de prendre leur café debout dans la salle des professeurs. Était-ce une mesure essentielle ?

      C’est une conséquence de la doctrine générale : aujourd’hui, dans un café, on doit avoir des consommations uniquement assis. Mais c’est anecdotique, on se focalise là-dessus pour ironiser sur la gestion de la crise.

      Les réunions parents-profs, les conseils de classe, les galettes des Rois… vont-elles se tenir ?

      Nous demandons de restreindre au maximum les interactions autres que celles liées à la vie scolaire stricto sensu. Ainsi, les cérémonies de vœux ou les moments de convivialité autour de la galette n’auront pas lieu et les réunions parents-enseignants auront vocation à se dérouler à distance.

      Depuis quelques jours, les 5-11 ans peuvent se faire vacciner. Quel sera le rôle de l’école ?

      Dès ce lundi, des messages partent vers les chefs d’établissement et les enseignants, sur les modalités de vaccination. Chaque école est appariée avec un centre de vaccination. Mais ce sont les familles qui ont vocation à prendre rendez-vous et accompagner les enfants – dès lors évidemment qu’ils souhaitent les faire vacciner. Il n’y aura pas de barnum dans les écoles comme cela a été le cas pour les collèges et lycées à la rentrée de septembre, sauf si une action ciblée est jugée nécessaire dans certains territoires. Il faudra dans tous les cas avoir l’autorisation des parents.

      Les spécialistes insistent sur la nécessité de déployer des capteurs de #CO2 dans les établissements scolaires. Pourquoi ne pas mettre le paquet sur ce sujet ?

      Depuis le début je fais cette recommandation [à mon caniche, et qu’en le promenant, ça c’est su, il est temps de le dire à d’autres, ndc] qui est d’abord un instrument de mesure du besoin d’#aération ! Nous estimons à seulement 20 % environ le nombre d’écoles primaires qui sont aujourd’hui équipées. C’est davantage dans les collèges et les lycées mais cela reste totalement insuffisant… Rappelons qu’un capteur coûte environ 50 euros, que c’est une compétence des collectivités et que l’État a débloqué 20 millions d’euros pour celles qui n’auraient pas les moyens financièrement de s’équiper. Elles sont d’ailleurs peu nombreuses à avoir demandé des fonds. Je lance de nouveau un appel aux maires pour une montée en puissance en la matière, et ce fond [des choses, vous voyez, à PL on est radical dès qu’on peut, ndc] sera augmenté si nécessaire. Hélas, je vois que certains essaient d’en faire un sujet de polémique [alors quil faudrait cesser d’en parler, ndc] : je suis surpris d’avoir entendu M. Jadot [obsédé par avril 22, ndc] vouloir créer une polémique parfaitement déplacée sur le sujet (le 20 décembre, le candidat EELV avait qualifié Jean-Michel Blanquer de « complice » du virus, pointant le trop faible nombre de capteurs CO2 dans les écoles), alors que je connais des communes dirigées par EELV qui n’ont pas pleinement équipé en capteurs de CO2 leurs écoles.

      Dans les semaines qui viennent, qu’est-ce qui pourrait entraîner un nouveau changement de protocole ?

      Le maître mot reste pragmatisme et proportionnalité. Les évolutions qui auront lieu tiendront compte de la réalité de terrain. [il n’est évidemment pas question de changement, ndc] Là, on tient compte de l’extrême-contagiosité d’Omicron et de sa plus faible létalité [puisque l’on a guère à se soucier du refus des salariés et de leurs syndicats, qui nous inquiètent davantage pour leur propension à se mettre en arrêt si ils sont covidés et respectent des procédures trop strictes qui n’ont pa lieu d’être, ndc] . J’espère qu’après le pic de cette vague, l’on pourra ralléger les protocoles sanitaires.

      une récup, manque la partie sur la pestilentielle.

      ce sera pas demain mais, après les matons réclamant des FFP2, il devrait y avoir des amorces de ce genre :

      activité coopérative pour les cours de récré des établissements scolaires ce 3 janvier (et dans les établissements Vidal, dans les transports, au taff,.. ), en choeur, multiples variantes possibles
      « Jean-Michel Cluster/ Jean-Michel Cluster/ On va/ on va/ on va te confiner/ On rentre pas/ sans #FFP2 ! »

      (en espérant que les notes de copiste ne nuisent pas trop à la lecture. j’ai besoin de les interrompre, comme je peux...)

    • C’est quel degré de mépris ou d’irresponsabilité de présenter un nouveau protocole qu’1 million de profs et 12,5 millions d’élèves attendent depuis des jours la veille de la rentrée à 16h « en exclu » dans les pages d’un média privé et payant ?
      Ah non ils ont rendu l’article accessible...
      En fait Il déroule ce qu’il fait depuis toujours : détruire l’école publique au profit du tout privé. #Blanquer
      https://www.leparisien.fr/societe/covid-19-a-lecole-tests-capteurs-co2-le-protocole-sanitaire-devoile-par-j
      La dernière phrase vaut son pesant d’or : « attestation sur l’honneur des parents » :)))

  • Autoritarisme et placardisation : des enseignant·es confirmé·es obligé·es de passer un entretien d’embauche pour rester titulaires de leurs postes.

    En Gironde, les professeurs des écoles invités à repasser un entretien d’embauche
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2021/03/17032021Article637515612845960315.aspx

    Il était une fois des professeurs qui passaient un concours et finissaient par être titulaires de leur poste. Ce bon vieux temps devient légendaire en Gironde où déjà environ un professeur des écoles sur cinq est invité à passer un entretien d’embauche ou à déguerpir là où il pourra. Cette situation violente, mise en place avec les dédoublements des classes de l’éducation prioritaire, gagne cette année les grandes sections de maternelle.

    • Le lancement du sujet rappelle que Markus Kübler, l’auteur de la compilation d’études, n’est pas complètement neutre…

      … il fait partie du comité du syndicat d’enseignants qui s’oppose à l’introduction de deux langues étrangères dans le primaire.

      L’intervention de Claudine Brohy est intéressante. Elle évoque une proximité politique avec des idées nationalistes (l’UDC, j’imagine…), rappelle que parmi les langues « étrangères » figure une autre langue de la Confédération (le français, pour ne pas le nommer) et relativise la critique en évoquant une sélection des études retenues dans la compilation.

      L’affaire a été lancée par le Tages Anzeiger
      Frühes Französisch lohnt sich nicht - Schweiz : Standard - tagesanzeiger.ch
      http://www.tagesanzeiger.ch/schweiz/standard/Was-Haenschen-nicht-lernt-nobrlernt-Hansnobr-durchaus/story/13390056

      «Je früher, desto besser», sagen viele Befürworter des Frühfranzösischunterrichts. Wissenschaftlich wird das nun aber infrage gestellt.

      … reprenant le mini-rapport du syndicat des enseignants de Schaffhouse (LSH, Lehrerinnen und Lehrer Schaffhausen)

      Expertise Fremdsprachen - Lehrerverein Schaffhausen
      http://www.lehrerverein.ch/2014/08/08/expertise-fremdsprachen

      Einige bemerkenswerte Punkte:
      • Frühstarter haben im Vergleich zu Spätstartern keine entscheidenden Vorteile
      • Spätstarter erlernen eine Fremdsprache wesentlich effizienter als Frühstarter
      • Wichtigster Faktor für das Beherrschen einer Fremdsprache ist die Leistung in der Erstsprache
      • Die Kinder haben Spass am frühen Fremdsprachenlernen

      avec un lien vers le document (14 pages)
      http://www.lehrerverein.ch/app/download/8214096285/2014_LSH_expertise_fremdsprachen.pdf
      que je n’ai pas lu. J’ai parcouru la liste des études citées : 34, dont 6 en anglais, le reste en allemand.

    • Et voilà un editorial du Courrier :
      Les langues, pont ou pont-levis ?

      L’attaque contre la #cohésion_nationale est frontale. En acceptant de supprimer l’#enseignement du #français à l’#école_primaire, la #Thurgovie entame l’équilibre entre les régions linguistiques qui forment la Suisse. Plusieurs cantons sont en passe d’emboîter le pas. Le mouvement a commencé quand #Zurich a décidé que l’#anglais, en primaire, serait enseigné avant le français. Entraînant une ribambelle de cantons dans son sillage.
      Les cantons alémaniques qui relèguent le français au second plan avancent différents arguments. Mais ceux-ci ne sauraient faire illusion sur une volonté de privilégier la langue de la mondialisation et du business.
      Pourtant, un regard autour de nous devrait inciter à la prudence. La Belgique ? Francophones et Wallons ne se comprennent plus. Dans les deux sens du terme. L’Espagne ? Franco a tellement étouffé les aspirations nationales que la soif d’indépendance ou d’autonomie va, dans certaines régions, jusqu’au rejet de l’apprentissage du castillan. Comme l’Algérie a rejeté le français avec la France.
      Cette relégation du français suscite l’émotion en #Suisse romande, où elle est vécue comme un affront, comme une piqûre de rappel lui signifiant sa véritable place.
      Le tollé est « émotionnel et injustifié », les ponts ne seront pas coupés, affirme la conseillère nationale thurgovienne UDC #Verena_Herzog, dans la Tribune de Genève. L’argument ? En apprenant d’abord l’anglais avec plaisir, car plus proche de leur univers, les élèves thurgoviens auront plus de facilité et d’envie de se mettre au français au secondaire. Soutenons un autre raisonnement : plus jon est confronté jeune à une langue étrangère, et mieux on l’apprend. Or la conseillère nationale le reconnaît : « Les élèves n’ont aucun contact avec le français chez nous, tandis que l’anglais est omniprésent. »
      Le problème, est-il souligné outre-Sarine, et en particulier par des représentants des enseignants, c’est la surcharge que font peser deux langues étrangères en primaire sur les épaules des élèves. Dans le contexte de programmes scolaires toujours plus lourds, ce n’est pas faux. L’école, poussée par la compétition du monde du travail, devient très exigeante. Mais, encore une fois, pourquoi donner la priorité à l’anglais ?
      A Genève, afin de répondre au nouveau Plan d’étude romand, une demi-journée d’école supplémentaire est infligée dès cette rentrée aux 8-12 ans – ou faut-il plutôt parler d’une matinée de repos ou de loisirs en moins ? Et ce, en particulier, pour introduire l’anglais dès la 7P. Un cadeau empoisonné, venu avec le paquet de l’harmonisation scolaire fédérale, qui, elle, est bienvenue. A la réponse quantitative, on aurait préféré une réflexion qualitative, sachant que le plus efficace, c’est l’immersion linguistique. A Genève, on en est loin. Certes, le canton enseigne l’allemand au primaire. Mais s’il se donne cette peine, il en a surtout beaucoup. Reste qu’au moins, il ne baisse pas les bras.
      Faudra-t-il l’intervention de la Confédération pour que toute la Suisse alémanique fasse un effort ?

      http://www.lecourrier.ch/123203/les_langues_pont_ou_pont_levis

  • Les Anglais renvoient leur ministre de l’éducation à l’école
    http://fr.myeurop.info/2014/01/10/anglais-renvoient-ministre-education-ecole-12877

    Nour Alahiane

    Le ministre de l’éducation, éternel mal aimé en France, l’est aussi au #Royaume-Uni : les Anglais sont plus de 100 000 à avoir signé une pétition pour le renvoyer à l’école ! #rythmes_scolaires, programmes, vacances,... Comme Peillon chez nous, le pauvre #Michael_Gove est vissé à son bonnet d’âne.

    Michael Gove au tableau ! lire la suite

    #Société #conservateurs #école_primaire #éducation #réforme

  • Une étude scientifique trouve qu’il ne faut pas laisser aux parents de choisir ou non le Gymnasium pour leurs enfants.

    Wissenschaftszentrum Berlin - Brief zur Bildung
    http://bibliothek.wzb.eu/wzbrief-bildung/WZBriefBildung262013_helbig_gresch.pdf

    Soziale Spaltung am Ende der Grundschule

    Wo Eltern das letzte Wort haben, kommen noch weniger
    Arbeiterkinder aufs Gymnasium

    Marcel Helbig, Cornelia Gresch
    Arbeiterkinder haben fünfmal weniger Chancen auf ein Abitur als Kinder aus
    sozial privilegierten Schichten.
    Können die Eltern über die Schulwahl entscheiden, verschlimmert das die
    soziale Schieflage.

    #allemagne #education

    • @klaus pourrait me corriger si nécessaire.
      C’est un lycée général qui aboutit au #bac. On y entre en 5° classe (10-11 ans) et en sort 7 ans plus tard avec (ou pas) le diplôme. Dans certains de ces établissements, on commence le latin dès la première année ou bien bien on fait du mandarin traditionnel en LV2...

      Concernant l’étude, c’est un secret de polichinelle mais c’est tout le système qui est à revoir et pas seulement entre la Grundschule (#école_primaire) et le Gymnasium (#collège + #lycée).
      On envoie les #immigrés et #enfants d’immigrés (qui sont déjà deux publics différents !!) en Förderschule avec des enfants frappés de touble de la parole (Sprechstörung), ou de troubles de l’apprentissage (Lernstörung). Bonjour le bordel !

      Ah mais la puissante #FDP ne veut pas qu’on mélange les serviettes et les torchons dans le panier des Gesamtschule (~ nos collèges), alors status quo, quoi...

      Ce système permet en général que chacun reste à sa place (chaque classe sociale a sa place) mais aussi d’avoir des #apprentis et des travailleurs pas récalcitrant et pas beaucoup payés pour la plupart.

      #Merci Klaus pour le document.

    • @grommeleur On vit dans un état fédéral où chaque Land fait ce qu’il veut en matière d’éducatio, enfin en principe. La notoire Kultusministerkonferenz KMK essaye d’imposer aux écoles un niveau minimal commun et attribue des points bonus et malus aux bacheliers(ils jouent un rôle pour l’accès aux études de médecine etc.) d’après qu’il viennent d’un Land plus ou moins « fort ».
      On peut résumer les structures en place comme ça :

      – Traditionnellement (actuellement en Bavière etc.) on sélectionne les gamins après quatre années scolaires (à l’age de 9 á 19 ans). Les meilleurs sont orientés vers le Gymnasium /lycée, donc une scolarité de 12/13 années qui mène vers le bac/la fac/les postes de dirigeant, les élèves moyens continuent à la Realschule qui finit après dix années de scolarité et fournit des jeunes préparés à l’apprentissage des jobs dans les bureaux ou comme techniciens. Tous les autres seront confiés à la Hauptschule qui produit les futurs ouvriers.

      – A Berlin on a essayé comme à Hambourg d’abolir ce système et de le remplacer par une école pour tous qui oriente les jeunes après dix années scolaires ou vers le bac ou vers l’apprentissage d’un métier. Pour les derniers pendant l’apprentissage la scolarité continue au moins jusqu’à l’age de 18 ans au rythme d’une journée ou deux par semaine parallèlement à la formation en entreprise.

      – Les parents (petit) bourgeois ont su parer cette attaque contre leurs privilèges avec le soutien de la CDU à Berlin et des Verts à Hambourg. En conséquence on se retrouve avec une école unique pour tous et un Gymnasium pour les chérubins des quartiers moyens et aisés.

      Devinez dans quel type d’école on trouve les classes avec 90% d’enfants d’immigrés qui ne maîtrisent pas vraiment l’allemand ...

      Encore un petit détail : Partout en Allemagne sauf à Berlin la sélection à lieu aprés la quatrième année scolaire. Dans la capitale c’est après six années sauf si on veut placer ses gamins dans un des lycées traditionnels (où on apprend le latin comme première langue « étrangère »), le lycée français ou celui des protestants et des jésuites.

      P.S. Je ne connais pas exactement la situation à Hambourg et moins encore dans les autre Länder , alors qu’on me corrige si je me trompe dans le détail.

  • Vous « tweetez » ?… Eh bien lisez maintenant ! | Jean-Roch Masson
    http://owni.fr/2011/07/07/vous-%c2%ab-tweetez-%c2%bb-%e2%80%a6-eh-bien-lisez-maintenant

    Utiliser Twitter pour apprendre à lire et à écrire ? Professeur des écoles à Dunkerque, Jean-Yves Roch a tenté l’expérience avec une classe de #CP. Et elle est concluante, comme il l’explique.

    #Education #école_primaire #éducation #twitter