• India Bihar rapes ’caused by lack of toilets’
    http://www.bbc.co.uk/news/world-asia-india-22460871

    Most of the cases of rape of women and girls in India’s Bihar state occur when they go out to defecate in the open, police and social activists say.


    Some 85% of the rural households in the state, one of India’s poorest, have no access to a toilet, a study says.

    #viols #toilettes #inde #femmes #santé via @sjc

    • Je ne sais pas comment il faudrait le formuler, mais je trouve gênant de dire que c’est « parce ce qu’il n’y a pas de toilettes » que des femmes se font violer. « Non mais c’est vrai quoi, si elles se baladaient pas le cul à l’air aussi ces salopes !... »

      La cause c’est qu’il y a une forte proportion d’hommes cons élevés connement avec une idée pas très sympa des femmes (et pas qu’en Inde). Le fait qu’il n’y a pas de toilettes dans cette région c’est... le déclencheur ? l’occasion qui fait le larron ?

      Il y a d’autres cultures (plus beaucoup...), en Amazonie ou ailleurs, où les gens sont à poil ou presque toute la journée, et ça ne provoque pas plus de viol que ça.

      (Cela n’enlève évidemment pas le fait qu’il faut limiter par tous les moyens possibles. Mais ça ne résout pas le problème.)

    • Je comprends vos arguments, mais je connais une campagne très similaire en #afrique_du_sud (ci-dessous) ; je sais dans quel état d’esprit elle est menée, et je peux vous dire qu’il ne s’agit pas de « surfer » : un travail très important est mené sur les viols aussi (notamment en lien avec la prise en charge VIH immédiate, et, dans le dessin animé que je mets en lien, le mauvais travail de la police locale).
      http://safecommunities.sjc.org.za
      http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=W032aRfVY-A

    • Oui, @fil, « surfer » était peut-être inapproprié, mais je voulais dénoncer le prétexte de la défense des femmes qui sert souvent à d’autres fins.
      Les viols dans les pays du sud de l’Afrique sont terribles et avec le sida les victimes sont de plus en plus jeunes, cela marque un cruel manque de moyens financiers et politiques qui seuls influent décemment sur le vivre ensemble.

    • Oui. Ajoutons que, quand le président lui-même a été jugé (et certes acquitté) pour viol, ça montre un problème qui ne se limite pas à la question des moyens financiers.

    • Je me suis mal exprimée alors.
      La culture des inégalités est également la culture du viol et de l’exploitation sexuelle, elle permet d’entériner et de faire accepter des rapports de consommation entre prédateurs et victimes. La seule façon, à mon humble avis, qui puissent influer sur le vivre ensemble et modifier ce rapport de violence est de requestionner la répartition des richesses. D’où mon prorata du manque cruel de moyens financiers et politiques qui empêchent de faire bouger les lignes en faveur du respect et de l’égalité des personnes.
      Loin de moi l’idée de supposer des droits différents pour ceux qui s’attribuent le corps des autres sous le prétexte de posséder un statut hiérarchique supérieur.

    • Le fondement de toute société est de faire une distinction entre autrui (avec qui on sympathise) et l’environnement (qu’on exploite).

      Le capitalisme consiste à considérer naturel d’exploiter autrui. Bref, ne plus faire de distinction entre autrui et l’environnement. Chacun devient pour autrui une source de jouissance, une nourriture, une source de profit.

      A partir du moment où l’on tolère la chosification d’autrui, certaines tentations classiques de genre deviennent des hypothèses d’action parmi d’autres.