• Chine. Le retour des #vendeurs_de_rue à Shanghai

    Pendant des années, ils ont été considérés comme une #tumeur_urbaine par les autorités chinoises. Mais les commerçants ambulants font aujourd’hui leur grand retour à Shanghai, locomotive économique de l’empire du Milieu.

    « L’#économie_de_rue serait-elle de retour ? » s’enthousiasme le média shanghaïen en ligne Pengpai (The Paper). Le 22 septembre, le Comité permanent de l’Assemblée municipale du peuple de Shanghai a approuvé une révision du « Règlement sur la gestion de l’hygiène environnementale de Shanghai ».

    De ce fait, à partir du mois de décembre, les vendeurs de rue pourront légalement installer des étals dans les #marchés_de_nuit. Une nouvelle qui réjouit Pengpai :

    « L’économie de rue n’est pas seulement un reflet de la tolérance de la ville, c’est aussi un élément important de l’#écosystème_économique. »

    « Par le passé, il était interdit à Shanghai d’installer des stands ambulants et des commerces dans l’#espace_public, comme les #trottoirs », rappelle le quotidien de la jeunesse chinoise Zhongguo Qingnian Bao, qui ne cache pas sa joie face aux « changements dans le concept de #gouvernance_urbaine ».

    Jadis, dans le développement urbain chinois, le commerce de rue a été constamment qualifié d’obstruction au #paysage_urbain, d’entrave à la #circulation_routière, etc. « Il a été presque considéré comme synonyme de ’#sale, #désordonné' », déplore le journal, ajoutant :

    « L’absence d’échoppes en bord de route était vue comme un #symbole de l’indice d’une #ville_civilisée. »

    Le Zhongguo Qingnian Bao mentionne les avantages des « #échoppes_de_rue ». « Cette activité économique urbaine marginale » a évidemment ses atouts, surtout dans le contexte économique actuel.

    Création d’#emplois

    « Il s’agit d’un moyen pragmatique de stimuler la #consommation et de préserver l’#animation d’une ville », argumente le quotidien, en ajoutant que, « nécessitant un faible investissement, il contribue à créer des d’emplois ».

    La création d’emplois est devenue urgente dans la deuxième puissance mondiale. En août dernier, le Bureau national chinois des statistiques a annoncé un taux de chômage record de 19,9 % chez les jeunes de 16 à 24 ans.

    Le média hongkongais en ligne HK01 parle également d’une « bonne décision » prise à Shanghai, montrant que les autorités de cette métropole « ont compris que la #gestion_urbaine et l’économie des #colporteurs peuvent coexister, et que les deux ne s’excluent pas mutuellement ».

    HK01 regrette qu’autrefois de nombreuses villes chinoises aient à tout prix voulu donner un aspect propre et ordonné à leur cité. Cela provoquait de fréquentes confrontations entre les chengguan (sorte de police municipale) et les #marchands_ambulants, causant « de nombreux incidents regrettables et affligeants ».

    Ainsi, en mai 2009, Xia Junfeng, jeune vendeur d’aliments de rue à Shenyang, dans le Liaoning, a tué deux chengguan dans une bagarre. Xia a été exécuté quatre ans plus tard.

    Interrogé par le média américain Radio Free Asia, l’économiste Si Ling estime que ce changement de politique de la ville de Shanghai est dû à la vague de faillites d’entreprises à la suite de l’épidémie. D’après lui, « le gouvernement de Shanghai a dû faire face au grand nombre de commerçants et d’ouvriers ayant besoin de travail en autorisant l’#économie_de_rue ».

    Le chroniqueur Fang Yuan impute également cette souplesse du pouvoir vis-à-vis du commerce de rue à « la morosité des conditions macroéconomiques ». Il estime que « cette forme d’économie est la forme la plus basse de l’économie », qui ne peut toutefois pas être une solution de long terme face à la situation économique actuelle.

    https://www.courrierinternational.com/article/chine-le-retour-des-vendeurs-de-rue-a-shanghai

    #informalité #ville_informelle #économie_informelle #Chine #Shanghai #urban_matters #commerce #villes #cohabitation #propreté #ordre
    #TRUST #master_TRUST

  • Coronavirus : dans les quartiers populaires, l’incompréhension face aux mesures de confinement
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/03/23/coronavirus-dans-les-quartiers-populaires-l-incomprehension-face-aux-mesures

    Si la Seine-Saint-Denis concentrait dans les premiers jours du confinement près de 10 % des infractions nationales, dans nombre de quartiers populaires de France, et principalement dans les grands ensembles, les consignes peinent à se faire respecter.

    Grappes de jeunes dans les stades de foot municipaux, adolescents qui fument la chicha aux pieds des immeubles, mères avec de jeunes enfants aux agrès… Les habitudes ont la peau dure et les conditions de vie – familles nombreuses, logements exigus et mal insonorisés, illettrisme, illectronisme… – rendent le quotidien entre quatre murs particulièrement pénible. Les relations très dégradées avec la police n’arrangent rien. Depuis le début du confinement, les échanges musclés et les tensions se multiplient.
    [...]
    Jeudi à Saint-Denis, la tension était montée dans le quartier Franc-Moisin, autour de la place Rouge, au centre du grand ensemble, entre des agents déployés sur le terrain et des habitants du quartier. « Trop difficile » d’être enfermés avec leurs frères et sœurs, avaient expliqué ces derniers. Les policiers se sont contentés de rappeler les consignes de confinement. « On fait tout pour éviter de déclencher des émeutes », assure un policier de Seine-Saint-Denis.

    « Les adolescents et les jeunes adultes sont le public le plus difficile à confiner », observe Christelle Leroy, directrice de deux centres sociaux, Belencontre et Phalempins, à Tourcoing (Nord). Les images de personnes en train de se faire bronzer à la plage, de se balader le long du bord de mer, de déambuler côte à côte sur les quais de Seine à Paris ou parmi les étals des marchés, brouillent encore un peu les cartes. « Tout ça crée beaucoup de confusion, remarque un médiateur de la ville du Nord. Ils se disent “et pourquoi pas nous ?” Ils n’ont pas la notion du danger qu’ils représentent. Ils s’amusent au chat et à la souris avec les forces de l’ordre, ça les occupe. »
    [...]
    Au-delà du message « difficile à faire passer », des conditions de vie difficiles, des réticences à suivre les règles et des relations dégradées avec la police, d’autres freins au respect des consignes existent, notamment en ce qui concerne les attestations. « Avec cette épidémie, la fracture numérique nous explose au visage », remarque Christelle Leroy, à Tourcoing, qui enchaîne les réunions virtuelles avec tous les autres directeurs de centres sociaux de la ville : « On appelle les plus fragiles, on crée des tutos, on liste le matériel dont on dispose et que l’on pourra prêter, comme les tablettes, on imprime attestations et devoirs que l’on dépose ensuite dans les boîtes aux lettres. »

    « Ils sont très nombreux, illettrés ou éloignés du numérique, à ne pas savoir ou ne pas pouvoir remplir les attestations », confirme Florian Soudain, coordinateur des Centres sociaux connectés de la métropole lilloise. Jeudi, en urgence, ils ont lancé le projet Mon centre social à la maison pour « garder le lien avec les habitants et les aider à rester chez eux », détaille M. Soudain, qui pilote le projet. Le site propose notamment des tutos vidéo pour les aider à acquérir des compétences numériques et offre une permanence téléphonique pour assister à distance les plus dépassés par la dématérialisation des démarches.

    Les habitants des quartiers populaires disposent rarement d’une imprimante et pas toujours d’un ordinateur (surtout les personnes âgées). A Poitiers, 2 000 photocopies d’attestations ont ainsi été distribuées en vingt-quatre heures dans les commerces et les boîtes à livres.

    Plusieurs villes à travers le pays ont pris des arrêtés au cours du week-end pour imposer un couvre-feu à la population la nuit. Mais la plupart des quartiers populaires de France ne sont pas concernés par ces mesures difficiles à appliquer sur le terrain. « Le problème avec le fait d’imposer un couvre-feu c’est qu’ensuite, si vous ne faites pas respecter la mesure, vous passez pour un idiot. » Certains maires, notamment en Ile-de-France, ne sont pas pressés d’en arriver là.

    #coronavirus #jeunesse #quartiers_populaires #police
    Tiens, curieusement, l’article n’évoque pas la question des #trafics et plus largement, celle de l’#économie_informelle.

  • How friendship makes cities

    Male migrants’ caring friendships (dostis) make cities, Delhi, run. One of capitalism’s “hidden abodes”, these friendships cradle the urban poor through its insecurities and violences. Friendships create wiggle room: the space-times for making meaningful lives. The fluidity of friendships, the multiple forms of relatedness and betrayal they encompass, are particularly well suited to subtending informal economy work. Based on interviews with working class men, I argue: friendships are ontologies through which male migrants experience a city as a particular city. The city figures in the imaginations of men as a space of possibility for friendships not defined by caste, kinship, and gender relations. Translated into everyday practices of “caring karna”, the city is where the “doing of caring” across difference materializes. But friendship is agonistic, fraught and fragile; always vulnerable to unfriending, based on those very plays of difference, which may re-orient people away from it. In ephemeral and infinite friendships, men care by standing witness to violence, to fight against indifference, to stake citizens’ claims to a just city. Friendship offers social scientists and working-class migrants wiggle room, a space of hopeful, dynamic, and relational sociality, integral to a vision of the city as a space of possibility.

    Priti Ramamurthy is a Professor in the Department of Gender, Women and Sexuality Studies at the University of Washington. An ethnographer, she has returned to the same villages in the Telangana region of southern India for three decades, to understand the relationship between the social reproduction of families, lives and livelihoods and processes of agrarian transformation. Prof. Ramamurthy’s articulation of feminist commodity chain analysis, as a way to track the creation of value and gendered identities, is a methodological contribution to studies of gender and globalization.

    – Antipode Online
    https://antipodeonline.org/2019/09/16/antipode-at-rc21

    #peace #ville #urban studies

  • Niger : Has Securitisation Stopped Traffickers ?

    In the past five years there has been an increase in border controls and foreign military presence in Niger; paradoxically this has only diversified and professionalised the criminal networks operating there. In fact, this development was to be expected. Sustained law enforcement against smugglers removes the weaker players while allowing those with greater means and connexions to adapt, evolve and in some cases even monopolise criminal markets. As such, although Western-supported goals of curtailing irregular migration in Niger have been reached in the short term, criminal networks continue to thrive with devastating consequences for the wider Sahel region. Recorded migrant deaths in northern Niger have hit record highs and illicit flows of drugs and arms through the country continue to fuel conflicts. To address the country’s chronic lack of security and underdevelopment, innovative approaches that prioritise the fight against criminal networks while considering the negative socio-economic impacts of interventions must be developed.

    The economic, social and security landscape of Niger has undergone four milestone events, which have all led to changes in the country’s criminal networks. These included the criminalisation of the migration industry in May 2015; the clampdown on the Djado goldfield in February 2017; the ensuing multiplication of armed actors and growing banditry, which had already increased after the outbreak of the conflicts in Libya in 2011 and northern Mali in 2012; and the militarisation of Niger since 2014.

    The EU-backed enforcement of law 2015-036 criminalising migrant smuggling in mid-2016 delivered a first, considerable blow to northern Niger’s informal economy. Transporting foreign migrants to Libya, a practice that had become a source of livelihood for thousands of people in northern Niger, was outlawed overnight. Dozens of passeurs (migrant smugglers) and coxeurs (middlemen who gather migrants for passeurs) were arrested and hundreds of vehicles were seized in a crackdown that shocked the system.

    The second blow, which was closely linked to the first, was the closure of the Djado goldfield in February 2017. Up until its closure, the gold economy had been a vital back-up for ex-passeurs. Many had repurposed their activities towards the transport of artisanal miners to and from northern Niger’s gold mines to compensate for lost revenue from the outlawing of migrant smuggling. Many passeurs also invested in artisanal gold extraction. The goldfield was officially shut down for security reasons, as it had become a key hub for the operations of armed bandits. However, the fact that it was also a key stopover location for migrants travelling north was perhaps more influential in the government’s decision-making.

    Many analysts have attributed the rise in banditry and convoy hijackings over the past two years to these two economic blows. While it is difficult to determine whether the actors involved in these attacks are the same as those previously involved in the migration industry, it is clear that the lack of economic opportunities have pushed some to seek alternative sources of revenue.

    Although the migration industry initially shrank, it has now partially recovered (albeit still very far from 2015/2016 levels) with the transport of Nigerien migrants who are increasingly seeking seasonal work in Libya. But although a majority of passeurs have repurposed their activities towards the tolerated practice of transporting Nigeriens to Libya, many passeurs are still ready to transport foreign migrants, who pay up to eight times what local Nigeriens pay. To do so, smuggling networks have become both more professional and clandestine. Passeurs also take more dangerous and remote routes through the desert that avoid security forces. This has posed a significant risk to migrants, who are increasingly vulnerable to death from unexpected breakdowns in the desert. The number of recorded migrant deaths increased from 71 in 2015 to 427 in 2017.

    Currently, the number of active drivers is close to that before the peak of migration in 2015/2016. But the number of migrants who can afford the journey has lessened. In some reported cases, the price for the Agadez-Sebha journey has increased five-fold since 2016. Passeurs incur higher costs primarily as a result of longer, more clandestine routes that require more fuel. They must also pay higher fees to coxeurs, whose role in gathering migrants for passeurs has become central since migrants have been more difficult to find in Agadez. Prior to 2016, migrants could easily reach the town with commercial bus companies. Today, these undergo stringent checks by Nigerien police. Even migrants from the Economic Community of West African States (ECOWAS), who have the right to visa-free travel to Niger with valid documentation, are having to pay higher bribes to security forces to reach Agadez through commercial transportation.

    To compensate for this lack of more lucrative foreign migrants, many passeurs have turned to the smuggling of synthetic opioids (especially Tramadol), the demand for which has boomed across the Sahel-Sahara in recent years.[1] Smugglers can sell Tramadol purchased from Nigeria for up to 15 times the price in Libya, transporting the drugs along the Chadian border through Niger.

    These developments have mostly been undeterred by the increased militarisation of Niger since 2014, which saw the posting of French and American security forces in key strategic locations in the north (with bases in Madama, Dirkou, Agadez, Aguelal) and south (in the Tillabéri and Diffa regions). While their primary concern has been the fight against terrorist networks in the Sahel, French security forces in Madama have also specifically targeted arms and high-value narcotics trafficking (albeit prioritising those suspected of having links to terrorist networks). The increased scrutiny of French troops on key trafficking crossroads is seen as a key factor in making the trans-Sahelian cocaine route less attractive for conveying drugs from Latin America to destination markets in Europe and the Middle East, with traffickers increasingly favouring maritime routes instead.

    The increased targeting of drug convoys by armed groups is also a key factor behind the reduced use of the trans-Sahel cocaine route. These groups, which have multiplied in northern Mali, southern Libya and north-western Chad since the Libyan revolution in 2011 and Malian rebellion in 2012, have increasingly shifted their business model towards armed robbery and the hijacking of convoys that transit northern Niger. One such group includes armed men mostly composed of Chadian military defectors, who have used the Djado area (600 km north-east of Agadez) as a base to target convoys trafficking drugs, arms and goods but also artisanal miners traveling to and from gold mines (such as the Tchibarakaten goldfield).[2] The Forces Armées Nigériennes, whose capacity is limited in northern Niger’s difficult terrain, have so far failed to overrun the group.

    Nevertheless, recent cocaine seizures, including a record seizure of 789 kilograms of cocaine in March 2019 in Guinea-Bissau, suggest that the route is still being used, boosted by increasing cocaine production in Colombia in recent years. In fact, trafficking routes seem to have simply pushed outwards to areas bordering Algeria and Chad, avoiding the patrolling and surveillance activity taking place out of the French outpost of Madama.[3] However, this route shift may be temporary. France’s withdrawal from its temporary base in Madama since May (although officially announced in July) has reduced its oversight over the Toummo crossing and Salvador Pass, both key trafficking gateways to Libya. In reaction to France’s withdrawal from Madama, one passeur interviewed by phone boasted: ‘maintenant on opère comme des rois [now we operate like kings]’.[4]

    Niger’s stability relies on a fragile economic, political and social equilibrium that is threatened by the current approaches to achieving Western priorities of reduced terrorism and irregular migration. The EU and its member states successfully addressed the latter by disrupting the business model of passeurs and raising the costs of migration. But while the EU must be commended for initiating projects to compensate for passeurs’ lost income, these have not yielded the results that had been hoped for. Many passeurs accuse the local non-governmental organisation in charge of dispensing funds of having been nepotistic in its fund allocation. Only a fraction of passeurs received EU support, leaving many to be forced back into their old activities.

    If support is not effectively delivered in the long term, current approaches to reducing irregular migration and terrorism may be undermined: poverty and unemployment fuel the very elements that securitisation hopes to tackle.

    Currently, strategies to tackle smuggling and illicit flows have targeted easily-replaceable low-level actors in criminal economies. Yet to have a longer-lasting impact, actors higher up in the value chain would need to be targeted. Criminal culture in Niger is as much a top-down issue as it is a bottom-up one. The participation of the Nigerien political elite in trans-Sahelian illicit economies is strong. Their business interests are as much a catalyst of flows as the widespread poverty and lack of economic opportunities that push so many into criminal endeavours. This involvement is well-known and recognised by international partners behind the scenes, yet it is not prioritised, perhaps for fear of impeding on strategic counterterrorism and anti-irregular migration goals. Meanwhile, the illicit flows of arms, drugs, goods, and people continue to foster instability in the wider region.

    References

    [1] Micallef, M. Horsley R. & Bish, A. (2019) The Human Conveyor Belt Broken – assessing the collapse of the human-smuggling industry in Libya and the central Sahel, The Global Initiative Against Transnational Organized Crime, March 2019.

    [2] Micallef, M., Farrah, R. & Bish, A. (forthcoming) After the Storm, Organized Crime across the Sahel-Sahara following the Libyan Revolution and Malian Rebellion, Global Initiative against Transnational Organized Crime.

    [3] Micallef, M., Farrah, R. & Bish, A. (forthcoming) After the Storm, Organized crime across the Sahel-Sahara following the Libyan Revolution and Malian rebellion, Global Initiative against Transnational Organized Crime.

    [4] Telephone interview with Tebu passeur based in Dirkou, July 2019.

    https://www.ispionline.it/it/pubblicazione/niger-has-securitisation-stopped-traffickers-23838
    #Niger #trafiquants #frontières #fermeture_des_frontières #smugglers #smuggling #migrations #réseaux_criminels #asile #réfugiés #criminalisation #économie #économie_informelle #passeurs #saisonniers_nigériens #prix #Sebha #Agadez #pauvreté #chômage #travail #Tramadol #drogue #trafic_de_drogue
    ping @karine4 @pascaline

  • Le mécanicien de rue, un expert de la « débrouille » au cœur de la précarité, Denis Giordano
    http://theconversation.com/le-mecanicien-de-rue-un-expert-de-la-debrouille-au-coeur-de-la-prec

    Le mécanicien de rue désigne les individus qui se proposent pour réparer de véhicules, travaillant sans licence, avec un outillage limité et qui s’installent sans autorisation dans des espaces publics ou privés, en comptant sur la bienveillance des riverains. (...)

    Les mécaniciens de rue font partie du très hétérogène ensemble des travailleurs et travailleuses qui vivent grâce à des activités de l’#économie_informelle, c’est-à-dire hors de toute formalisation législative et administrative, ne respectant pas le code du travail ni les règles fiscales.

    L’ampleur et les frontières de l’économie informelle échappent à une définition claire et à sa quantification, même si son poids est estimé à 6,6 % du PIB français par l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE). En 2012, l’économiste Friedrich Schneider calculait qu’en France ce ratio avait augmenté de 11,1 % à 11,7 %, et plus largement qu’il augmentait en Europe en raison de la crise économique de 2008-2009, comme le rappelle Le Figaro.

    Mel, Guy et Daimou

    Après avoir observé le #travail de plusieurs #mécaniciens_de_rue et devant les difficultés à créer des liens de confiance avec eux, j’ai pris la décision de m’engager directement à leurs côtés : j’ai participé aux réparations, en devenant l’assistant de trois d’entre eux.

    Mel, 58 ans qui faisait également quelques missions ponctuelles en tant que brancardier dans un hôpital parisien ; Guy, 41 ans, ancien garagiste au chômage ; Daimou, 23 ans et sans papier qui vivait des réparations parfois réalisées avec un ami. Les trois obtiennent par cette activité une partie indispensable de leur #revenu.

    Cette observation participative s’inscrit notamment dans la suite des démarches de recherche proposées par les sociologues Loïc Wacquant et Nicolas Jounin qui a plus particulièrement étudié le thème de la précarité et de l’immigration sur les chantiers.

    Se confronter aux aléas d’une activité « de rue »

    Travailler comme mécanicien de rue signifie se confronter aux aléas d’une activité « de rue », avec ses imprévus et sa #précarité, en plus de s’exposer aux duretés des longues heures à l’extérieur sans bénéficier d’un outillage adéquat.

    J’ai ainsi réalisé que leur travail dépend beaucoup de la capacité à éviter les plaintes des riverains liées aux nuisances occasionnées, comme les bruits, la saleté et le dérangement dû à la circulation des voitures et des gens.

    Il est également dangereux de rester allongé pendant des heures au sol sous une voiture soulevée par un simple cric ou de maigres béquilles ; le mal de dos devient un ennemi insidieux. Or, le corps est un capital fragile que l’on doit soigner pour continuer à travailler.

    Des figures familières

    Les mécaniciens que j’ai côtoyés deviennent des figures familières dans le quartier où ils travaillent, ils entretiennent des relations avec les clients et les différentes figures du monde de la réparation (garagistes, gérants de casse-auto ou de contrôle technique, vendeurs de pièces…).

    Les garagistes rencontrés ne les voient pas seulement comme des concurrents déloyaux (par leurs bas prix), mais comme des figures qui offrent un type de service spécifique sans les garanties et les qualités des garages.

    Les mécaniciens de rue sont sollicités surtout par ceux qui possèdent un véhicule défaillant et dont ils veulent prolonger « la vie » sans avoir les ressources financières suffisantes. Dans ces quartiers il est ainsi fréquent de croiser des voitures avec des pièces installées d’une autre couleur, de pare-chocs rafistolés ou de la fumée noire sortir du pot d’échappement.

    Les pièces détachées en vrac, la ferraille, la fumée noire font partie du quotidien de ces hommes improvisés mécaniciens.
    Les mois sur le terrain m’ont familiarisé aux réparations, mais également aux #services offerts par les mécaniciens. Préparer et accompagner les voitures aux contrôles techniques, se déplacer rapidement pour des dépannages, récupérer des pièces d’occasions dans les casses-auto, suivre la manutention ordinaire et extraordinaire du véhicule constituent des activités qui vont bien au-delà de la simple exécution des réparations.

    Leur capacité à mettre en place une multiplicité de services confère une continuité à leur activité en valorisant leur compétence. Disposer d’un réseau de connaissances devient aussi indispensable que la maîtrise des moteurs.

    « Entrepreneur de soi » au cœur de la précarité

    Leurs pratiques de travail nous montrent à quel point les mondes de l’économie formelle et informelle sont imbriqués : les mécaniciens de rue exécutent des réparations selon la « débrouille » de la rue, mais ils participent pleinement au marché de la réparation. La nature formellement illicite de leurs activités, en particulier dans des lieux où la précarité de revenu et de travail sont monnaie courante, n’est pas perçue comme telle par ceux qui les sollicitent.

    Les pratiques des mécaniciens de rue se montrent aussi éloignées des formes de travail subordonné, d’exécution et répétitif. Leur confrontation quotidienne aux imprévus, à la multi-activité et la nécessité de contacts et de collaborations les rapprochent plus de la figure de l’« entrepreneur de soi ».

    « L’#entreprise_de_soi », un nouveau mode de gestion politique des #classes_populaires ? Analyse croisée de l’accession à la propriété et de l’auto-emploi (1977-2012), Sarah Abdelnour et Anne Lambert
    https://www.cairn.info/revue-geneses-2014-2-page-27.htm

    Une figure aujourd’hui soutenue par les politiques d’activation de l’#emploi orientées à diffuser une vision entrepreneuriale sans trop se soucier de la précarité de celles et ceux qui, surtout dans les quartiers populaires, cherchent à travailler de manière indépendante.

    #entrepreneur_de_soi

  • Indésirables dans la ville, utiles dans l’#ordure ? Les récupérateurs de déchets urbains entre relégation, intégration et demande de reconnaissance (#Casablanca, #Rabat)

    Les #récupérateurs de déchets au Maroc, parce qu’ils fouillent les #poubelles, sont indésirables et relégués à la #marge de la société et aux marges des villes alors même que leurs activités fondent l’#économie_informelle et formelle du #recyclage. L’#exclusion dont ils sont l’objet est liée à la construction sociale de l’#indésirabilité et aux politiques de gestion qui tentent de les réguler, de les réprimer, parfois de les instrumentaliser. Leur double statut, oscillant entre #parias trop visibles dans les espaces publics et main-d’œuvre nécessaire à la filière du recyclage, rend compte de l’ambiguïté de la figure du récupérateur de déchets, même si l’émergence de petits entrepreneurs (grossistes et recycleurs) s’accom­pagne d’une demande de reconnaissance de leur travail pour faire valoir leurs droits. Cependant, leur impuissance à réduire ou à échapper à l’indésirabilité, en partie parce qu’ils ne sont jamais intégrés aux débats publics ou aux réformes du système de gestion des déchets, ouvre le débat sur le rôle et la responsabilité de l’État.


    http://journals.openedition.org/gc/4434
    #déchets #Maroc #travail

  • As Kenya’s Cities Grow, Women Risk Being Crowded Out of the Economy

    As delegates gather for this year’s World Urban Forum, one urgent question is how to ensure urbanization doesn’t make it even harder for women in the informal economy to earn money and support their families.

    https://www.newsdeeply.com/womensadvancement/articles/2018/02/07/as-kenyas-cities-grow-women-risk-being-crowded-out-of-the-economy
    #économie_informelle #croissance #Kenya #villes #urban_matter #femmes #urbanisation #économie #travail

  • Venezuelan migrants suffer precarious conditions in Peru’s informal economy

    Groups of Venezuelans are settling in cities around Peru, and according to activist Paulina Facchin there are between 30,000 and 40,000 in the country in total.


    https://www.equaltimes.org/venezuelan-migrants-suffer?lang=en
    #Venezuela #Pérou #migrations #migrants_vénézuéliens #travail #économie_informelle #asile #réfugiés
    cc @stesummi

  • #Robert_Neuwirth: The power of the informal economy

    Robert Neuwirth spent four years among the chaotic stalls of street markets, talking to pushcart hawkers and gray marketers, to study the remarkable “System D,” the world’s unlicensed economic network. Responsible for some 1.8 billion jobs, it’s an economy of underappreciated power and scope.

    https://www.youtube.com/watch?v=ONM4JupBz_E&index=19&list=PL8968B4B06942DA26


    #économie_informelle #système_D #économie

    • Capitalism hits the fan

      With breathtaking clarity, renowned University of Massachusetts Economics Professor Richard Wolff breaks down the root causes of today’s economic crisis, showing how it was decades in the making and in fact reflects seismic failures within the structures of American-style capitalism itself. Wolff traces the source of the economic crisis to the 1970s, when wages began to stagnate and American workers were forced into a dysfunctional spiral of borrowing and debt that ultimately exploded in the mortgage meltdown. By placing the crisis within this larger historical and systemic frame, Wolff argues convincingly that the proposed government “bailouts,” stimulus packages, and calls for increased market regulation will not be enough to address the real causes of the crisis - in the end suggesting that far more fundamental change will be necessary to avoid future catastrophes. Richly illustrated with motion graphics and charts, this is a superb introduction designed to help ordinary citizens understand, and react to, the unraveling economic crisis.


      http://www.capitalismhitsthefan.com

    • The Story of Solutions

      The Story of Solutions, released in October 2013, explores how we can move our economy in a more sustainable and just direction, starting with orienting ourselves toward a new goal. In the current ‘Game of More’, we’re told to cheer a growing economy – #more roads, more malls, more Stuff! – even though our health indicators are worsening, income inequality is growing and polar icecaps are melting. But what if we changed the point of the game? What if the goal of our economy wasn’t more, but better – better health, better jobs and a better chance to survive on the planet? Shouldn’t that be what winning means?

      http://storyofstuff.org/movies/the-story-of-solutions

    • #Happy

      From the filmmakers who brought you Long Night’s Journey Into Day, Beyond the Call, and the Oscar nominated Genghis Blues, comes a global journey across countries and continents in a search for humanity’s most elusive emotion.

      HAPPY seeks to share the wisdom of traditional cultures and the cutting edge science that is now, for the first time, exploring human happiness. Through powerful interviews, we explore what makes people happy across the world.

      https://vimeo.com/11335940

    • #Off_the_Map

      Somewhere in the back of nowhere, in an adobe house with no lights or running water, a family lives in what could be called freedom or could be called poverty. We’re not sure if they got there because they were 1960s hippies making a lifestyle experiment or were simply deposited there by indifference to conventional life. They grow vegetables and plunder the city dump and get $320 a month in veterans’ benefits, but they are not in need and are apparently content with their lot.

      Now there is a problem. “That was the summer of my father’s depression” the narrator tells us. She is Bo Groden, played in the movie by Valentina de Angelis at about age 12, and heard on the sound track as an adult (Amy Brenneman). “I’m a damn crying machine,” says her dad, Charley (Sam Elliott). He sits at the kitchen table, staring at nothing, and his wife and daughter have learned to live their lives around him.


      http://www.rogerebert.com/reviews/off-the-map-2005

    • #The_take

      In suburban Buenos Aires, thirty unemployed auto-parts workers walk into their idle factory, roll out sleeping mats and refuse to leave. All they want is to re-start the silent machines. But this simple act - The Take - has the power to turn the globalization debate on its head. In the wake of Argentina’s dramatic economic collapse in 2001, Latin America’s most prosperous middle class finds itself in a ghost town of abandoned factories and mass unemployment. The #Forja auto plant lies dormant until its former employees take action. They’re part of a daring new movement of workers who are occupying bankrupt businesses and creating jobs in the ruins of the failed system. But Freddy, the president of the new worker’s co-operative, and Lalo, the political powerhouse from the Movement of Recovered Companies, know that their success is far from secure. Like every workplace occupation, they have to run the gauntlet of courts, cops and politicians who can either give their project legal protection or violently evict them from the factory. The story of the workers’ struggle is set against the dramatic backdrop of a crucial presidential election in Argentina, in which the architect of the economic collapse, Carlos Menem, is the front-runner. His cronies, the former owners, are circling: if he wins, they’ll take back the companies that the movement has worked so hard to revive. Armed only with slingshots and an abiding faith in shop-floor democracy, the workers face off against the bosses, bankers and a whole system that sees their beloved factories as nothing more than scrap metal for sale. With The Take, director Avi Lewis, one of Canada’s most outspoken journalists, and writer Naomi Klein, author of the international bestseller No Logo, champion a radical economic manifesto for the 21st century. But what shines through in the film is the simple drama of workers’ lives and their struggle: the demand for dignity and the searing injustice of dignity denied.

      https://www.youtube.com/watch?v=3-DSu8RPJt8


      #auto-gestion #Argentine

    • #Shift_change

      With the long decline in US manufacturing and today’s economic crisis, millions have been thrown out of work, and many are losing their homes. The usual economic solutions are not working, so some citizens and public officials are ready to think outside of the box, to reinvent our failing economy in order to restore long term community stability and a more egalitarian way of life.

      There is growing interest in firms that are owned and managed by their workers. Such firms tend to be more profitable and innovative, and more committed to the communities where they are based. Yet the public has little knowledge of their success, and the promise they offer for a better life.

      http://shiftchange.org/about

    • Bon, j’avoue ne pas avoir le temps de tout recensé les films qui semblent bien intéressants sur la liste, je continuerai peut-être plus tard dans l’année...

  • Informal traders claim R120 million for damage caused by “Operation Clean Sweep” (3 October 2016).
    http://seri-sa.org/index.php/latest-news/553-press-statement-informal-traders-claim-r120-million-for-damage-caused-b

    SERI [Socio-economic Rights Institute] has today launched a damages claim worth R120 million on behalf of 1652 informal traders who were temporarily evicted from their places of business during “Operation Clean Sweep” three years ago. “Clean Sweep” saw the Johannesburg Metropolitan Police Department evict every informal trader working in and around the inner city in October 2013.

    In an extraordinary urgent hearing, held on 5 December 2013, the Constitutional Court put an end to “Clean Sweep”, calling it an illegal act of “humiliation and degradation”. Since then, despite repeated demands, the City has neither apologised to the traders for the harm it caused, nor offered to compensate the traders for their losses.

    #bidonvilles #économie_informelle #répression #afrique_du_sud

  • Burkina Faso: les marchés spontanés - RFI

    http://www.rfi.fr/emission/20150329-burkina-faso-marches-spontanes/?ns_mchannel=fidelisation&ns_source=newsletter_rfi_fr_afrique&ns_campaign=email&

    Au Burkina Faso, le phénomène des marchés spontanés ne passe pas inaperçu. Devant les banques, les services publics et les grands carrefours, des marchands exposent leurs marchandises. De jour comme de nuit, ces commerçants d’un type nouveau occupent de manière illégale les espaces publics au risque de mettre en danger les usagers de la route. La municipalité entend mettre sur pied un plan de réorganisation de ces marchés improvisés qui occupent des milliers de jeunes. Reportage de notre correspondant.

    #burkina_faso #économie_informelle

  • Les bénéfices objectifs de la légalisation du cannabis
    http://www.lemonde.fr/sante/article/2014/12/19/les-benefices-objectifs-de-la-legalisation-du-cannabis_4543681_1651302.html

    A 8,40 euros le gramme, avec une taxation au même niveau que le tabac (80 %), cela permettrait d’enregistrer des « #recettes_fiscales significatives » (1,3 milliard par an) et une réduction drastique des dépenses publiques de 523 millions (- 92 %) grâce à la disparition des frais de justice et de police, ainsi que d’éviter des dépenses de santé supplémentaires. L’impact budgétaire total serait de 1,8 milliard d’euros.

    A prix inchangé, le nombre d’usagers quotidiens augmenterait de plus de 47 %, à 812 000, et les recettes s’élèveraient à 1,6 milliard, car le #marché noir disparaîtrait. L’impact global serait de 2,1 milliards.

    Les auteurs estiment que 13 000 #emplois seraient créés, hors ceux liés à la production.

    ... mais il semble pas qu’il soit question dans cette étude de #Terra_nova de l’impact de la destruction des nombreux emplois informels générés par ce commerce, ni de la perte nette de #revenu qui s’ensuivrait (une note du Monde : Reste cependant la question du devenir du marché noir alors que quelque 100 000 individus tirent un revenu du cannabis). Les économies de frais de justice et de police invoquées restent hypothétiques tant que la reconversion des actifs de cette #économie_informelle n’a pas eu lieu, tant que l’on ne sait pas où et comment seraient remplacés les revenus manquants.
    Cette activité marchande contribue actuellement au maintien de l’ordre dans nombre de quartiers, nos modernisateurs socialistes paraissent ne pas en tenir compte. Les recettes fiscales supplémentaires escomptées pourraient bien servir à une énième modernisation de la #police.

    • L’argument de la paix dans les cités par l’économie informelle me fait un peu frémir et ce pour deux points. Le premier, je me réfère à l’exemple marseillais, le « laisser faire » engendre des groupes plus que formels qui tentent de croitre et d’élargir leur territoire sur celui de groupes concurrents.
      Le deuxième point est que le laisser faire est l’acception des inégalités et discriminations de toute une population au bénéfice d’une ultra minorité.
      Cette théorie évidement ne parle pas des aspirations de la population concernée puisque de toute manière elle ne les interroge pas.
      Elle oublie aussi que le problème est peut etre moins économique que politique.

      La proposition politique des gangs de Los Angeles
      http://www.multitudes.net/La-proposition-politique-des-gangs

    • Les accidents du travail font 500 morts par an en France (et encore ce chiffre ne doit il pas inclure tous les accidents de trajets liés au travail, et bien d’autre effets mortels du travail). Que des dealers s’entretuent ne nuit guère à la paix sociale. En général, ces commerçants sont, comme les autres, soucieux de faire leurs affaires et donc de disposer de zones de chalandises suffisamment calmes. Cette paix là est obtenue par des modalités de violence effectivement différentes de celles qui règnent dans les zones commerciales standards, vidéoprotégées, fliquées, vigilées.

      La proposition politique des gangs de L.A est restée lettre morte. Une guerre entre pauvres en vue d’un modèle d’enrichissement est préférée à toute autre organisation collective.

      Je crois pas avoir théorisé le laisser faire. Ce sont les experts de Terra nova qui ne prévoient rien pour les 100 000 (?) personnes qui perdraient leur emploi (de merde).
      En revanche, je reste persuadé que la distinction économie/politique obscurcit les choses : l’économie est une politique, la politique du capital.

  • Moscou. La guerre au kiosque. - makhnovtchina

    http://makhnovtchina.org/journal/?247-moscou-la-guerre-au-kiosque.html

    Un site génial et original (comme l’initiative) à consommer sans modération. J’ai souvent eu l’occasion de dire ici à quel point il était utile et agréable de suivre les activités d’Échelle inconnue.

    Ça a beau être stupide, il en sortira bien quelque chose. Alors tu continues et photographies tout ce que la ville compte de léger et mobile, enfermé que tu es dans ta langue d’étranger.

    http://makhnovtchina.org/journal/images/moscou/kiosques%20voisins%20(5).JPG

    Un kiosque de livre, pour ainsi dire une armoire métallique vissée sur le trottoir, tu vises. Tu mets au point. Déclenches une fois, deux fois... S’en est déjà trop pour elle qui s’approche visiblement stressée. « Mais je suis en règle ! Dit-elle en montrant le badge épinglé sur sa poitrine. Ils m’ont déjà contrôlé. »

    #architecture #forains #kiosque #mobiles #Moscou #ville_mobile #économie_informelle

  • Contre l’économie au black, le #Portugal lance la #tombola fiscale
    http://fr.myeurop.info/2014/02/06/le-portugal-invente-la-tombola-fiscale-13088

    Marie-Line Darcy

    Pour inciter les Portugais à ne plus resquiller la #TVA, le gouvernement va instaurer... une tombola. Chaque semaine, une facture gagnante sera tirée au sort. Pour participer ? Cesser de faire ses dépenses de consommation courante au black. Au Portugal, l’économie parallèle c’est plus du quart du PIB.

    Un café et bingo ? Au Portugal, aller prendre son petit noir matinal au bar du coin pour accompagner sa tartine ou son gâteau avant le bureau va bientôt pouvoir rapporter gros. lire la (...)

    #Société #économie_informelle #économie_parallèle #fraude_fiscale #loterie

  • L’économie souterraine en #Russie
    http://fr.myeurop.info/2013/06/21/l-economie-souterraine-en-russie-10445

    http://cdn3.myeurop.info/sites/default/files/imagecache/third_thumbnail/media/images/co+de+l'ombre+chiffre.jpg

    Quentin Bisson

    Chiffre du jour : 20%. C’est la part du PIB que pourrait représenter l’économie souterraine en Russie, selon le ministre russe des finances. Une proportion à peine plus élevée que la moyenne européenne. Un chiffre à prendre cependant avec des pincettes.

    lire la (...)

    #STOP_INTOX #Politique #Économie #Union_européenne #économie_de_l'ombre #économie_informelle #économie_souterraine #fraude #OCDE #UE #union_européenne