• Écocides et paradis fiscaux : révélations sur les dérives du soutien européen à l’industrie minière
    https://disclose.ngo/fr/article/ecocides-et-paradis-fiscaux-revelations-sur-les-derives-du-soutien-europee

    Pour développer l’industrie des batteries électriques ou des éoliennes, l’Union européenne finance des entreprises minières au travers du programme Horizon. Une partie de ces fonds soutient des sociétés impliquées dans des catastrophes environnementales, voire, pour l’une d’entre elles, domiciliée dans un paradis fiscal. Lire l’article

  • Wind and solar overtake fossil generation in the EU

    New data from energy think tank Ember shows that wind and solar produced more EU electricity than fossil fuels in May, for the first full month on record. Almost a third of the EU’s electricity in May was generated from wind and solar (31%, 59 TWh), while fossil fuels generated a record low of 27% (53 TWh).

    https://i.imgur.com/sRTT46u.png
    https://ember-climate.org/press-releases/wind-and-solar-overtake-fossil-generation-in-the-eu

    #énergie_solaire #énergie_éolienne #énergie #UE #EU #production #parts #Union_européenne #statistiques #évolution #graphique #chiffres #enfin_une_bonne_nouvelle (?)

  • Collision entre un cargo et une éolienne en mer du Nord

    Un accident s’est produit en mer du Nord entre le cargo Petra L, sous pavillon d’Antigua-et-Barbuda, et une éolienne du parc Gode wind 1 en mer du Nord allemande. L’événement a été découvert lorsque le navire s’est présenté à l’entrée du port d’Emden, en Allemagne.

    Le cargo « Petra L » est arrivé au port d’Emden avec un trou de 15 m² dans sa coque. (Photo : Wasserschutzpolizei)

    Photp => https://lemarin.ouest-france.fr/sites/default/files/styles/full/public/2023/04/27/credit_wasserschutzpolizei.jpg

    Source : https://lemarin.ouest-france.fr/secteurs-activites/energies-marines/collision-entre-un-cargo-et-une-eolienne-en-mer-du-nord-47214

    #énergie #éoliennes #électricité #éoliennes_industrielles #énergie_éolienne #éolien #écologie #environnement #éolienne #énergie_renouvelable #climat #critique_techno #pollution #mer_du_nord

  • Installations photovoltaïques mises hors réseau… à cause du soleil  Antonin Marsac - La Libre Eco

    Le retour du beau temps implique le retour des problèmes de surtension sur le réseau électrique. Les détenteurs de panneaux photovoltaïques déchantent. Encore ?

    Alors que le soleil perce les nuages et chauffe les toitures du pays, les citoyens qui ont installé des panneaux pourraient encore être “pénalisés”. Pourquoi ? Car en cas de fort ensoleillement – et nous ne sommes qu’au début du mois d’avril -, la production des milliers de panneaux du pays génère une surtension sur le “réseau basse tension” (soit le réseau 230 volts utilisé par l’ensemble des Belges). Et pour éviter une surtension trop importante, ces mêmes panneaux sont équipés d’onduleurs qui les “décrochent” du réseau le temps que l’offre et la demande se rééquilibrent.

    ”Le problème, c’est que le réseau est construit depuis des décennies sur le modèle du ’download’ et non de l’inverse. Aujourd’hui, il y a 230 000 installations en Wallonie et il y en aura 250 000 d’ici la fin de l’année. Le réseau doit pouvoir absorber cette production. Aujourd’hui, des villages entiers ne produisent plus rien entre 11h et 14h30”, avance Régis François, de l’association Beprosumer, à cause de la surproduction lors du pic d’ensoleillement.

    ”Il y a trop d’installations par rapport à la mise à jour de la capacité du réseau, au niveau des cabines, des câbles, et des capacités d’absorption en cas de surproduction” , renchérit-il.

    Peut-on dire pour autant qu’il y a trop d’installations, alors que les volontés de souveraineté énergétique les justifient ? Une réponse nuancée est nécessaire. Le problème de surtension dépend des zones dans le pays, s’il y a des éoliennes, une consommation relativement basse ou non dans les localités, et si la production nucléaire nationale est à son maximum.

    Mais ce qui agace Régis François, c’est que les panneaux soient les premiers “déconnectés”, grâce aux onduleurs. On pourrait penser que c’est pourtant la solution la plus simple : une mise hors réseau automatique, qui se déroule en cas de surtension, sans intervention humaine. “Mais cela laisse une surtension potentielle jusqu’à 10 % sur les réseaux, soit jusqu’à 253 volts, puisque c’est la marge que laissent ces onduleurs avant le décrochage. Ça peut abîmer les appareils électroniques. Et de toute façon, les panneaux photovoltaïques ont une priorité au niveau de l’injection d’électricité sur le réseau, en théorie. Et on veut que cette priorité soit respectée” , avance Régis François.

    ”Le propriétaire de panneaux est appâté mais piégé”
    Il faut dire que les détenteurs de panneaux, avec le tarif prosumer (le coût pour prélever de l’électricité sur le réseau) et les déboires des certificats verts, ont l’habitude des mauvaises nouvelles. “Clairement, le propriétaire de panneaux est appâté à court terme. Mais on le tue dès qu’il commence à s’engraisser. Le piège se referme” , déplore le président de l’association.

    ”Il faut que les autorités investissent dans le réseau, mettent des incitants, comme en Flandre, pour favoriser le stockage via des batteries domestiques. On peut également encourager le déplacement de charge. Pousser à ce que les gens fassent tourner leurs lave-vaisselles et machines à laver pendant les pics de production, soit entre 11h et 14h30.”

    Ce qui sonne la fin des compteurs bi-horaire, ceux-ci poussant à consommer et faire tourner ses machines la nuit ? “Oui. La stratégie doit être revue et elle le sera pour tout le monde. Ce qui va signer l’arrêt de mort des compteurs bi-horaire, d’ici 2024 ou 2025” , lance-t-il. Cette proposition est d’ailleurs dans les cartons, au niveau wallon.

    ”Le socle de stabilité, c’est le nucléaire”, reconnaît également le président de l’association. “La promotion des énergies renouvelables, c’est très bien. Mais bon sang, ayons une vision claire de la politique !” , lance-t-il. “Aujourd’hui, il n’y a rien de pire que la politique énergétique wallonne” , tacle encore Régis François.

    Des chiffres du nombre de personnes pénalisées ?
    C’est le grand problème : les gestionnaires de réseau n’ont pas de cadastre des installations mises hors réseau. C’est d’ailleurs pour cela que l’association Beprosumer, apprend-on justement en contactant son président à ce sujet, a mis en place une carte de Wallonie reprenant les déclarations anonymisées des citoyens qui constatent cette mise hors réseau automatique. Une communication au grand public doit être faite à ce sujet cette semaine.

    ”C’est un problème récurrent. Les installations ’décrochent’ depuis déjà 7 ou 8 ans. Il faut que le politique réagisse !”, termine Régis François.

    Source : https://www.lalibre.be/economie/mes-finances/2023/04/03/installations-photovoltaiques-mises-hors-reseau-a-cause-du-soleil-aujourdhui

    #énergie #photovoltaïque #électricité #écologie #solaire #nucléaire #transition_énergétique #environnement #économie #énergies_renouvelables #énergie_solaire #pollution #énergie_renouvelable #panneaux_solaires #agrivoltaïsme

    • Et quand le vent est un peu fort, les éoliennes sont débrayées.

      Stocker l’électricité en batterie aux moments ensoleillés, ou venteux, il faudrait que les batteries existent.
      Le cout de ces batteries est de plusieurs fois le PIB de chaque pays.

      Surtout, ne pas réfléchir ou faire un calcul simple. Cela contrarierai la #doxa.

    • Consultation populaire sur l’éolien dans l’Aisne : un raz de marée de non, Remi Vivenot

      La consultation populaire non officielle organisée dimanche 2 avril par 17 communes de l’Aisne sur l’implantation d’éoliennes dans leur secteur s’est soldée par un score de 87% de non. Un résultat net. Pour autant, la participation annoncée est plus nuancée.

      87% de non à l’implantation d’éoliennes contre 13% de oui. C’est le résultat annoncé par les 17 communes de l’Aisne organisatrices de la consultation par les maires dans un périmètre géographique allant de Fismes aux confins de la Marne jusqu’au Tardenois. Le résultat semble donc sans appel atteignant des pointes allant jusqu’à 100% de non dans le village de Dhuizel par exemple.

      Pour Patrick Fillioud, maire (divers) de Bruys, un des principaux organisateurs de cette initiative. « C’est assez clair. C’est un rejet profond ». Un choix des électeurs qui n’étonne pas Véronique Stragier, maire (divers) de Coulonges-Cohan « Ils ont exprimé leur souhait qu’il n’y ait pas d’implantation. Cette orientation-là est bien marquée. C’est flagrant. La tendance générale, c’est le non, cela ne me surprend pas ».

      Non loin de là, à Mareuil-en-Dôle où une trentaine d’éoliennes pourraient être construites à quelques encablures du village, les votants se sont prononcés à 94% contre. Maire de la commune, Régine Domingues (divers) réagit : « Moi, je suis très satisfaite du résultat de mon village. C’est représentatif. Je discute beaucoup avec les gens. Cela ne surprend pas. Les gens n’étaient pas d’accord du tout. Cela me donne la pêche même pour d’autres sujets ».
      . . . . . .

      #Démocratie #Référendum #Votation #Consultation #énergie #éoliennes #électricité #éoliennes_industrielles #résistance #énergie_éolienne #france #éolienne #énergie_renouvelable #critique_techno

      Source : https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/aisne/consultation-populaire-sur-l-eolien-dans-l-aisne-un-raz

  • Vendée : une éolienne est en flammes, un périmètre de sécurité mis en place  Le courrier vendéen

    Une éolienne de 77 mètres a pris feu à Froidfond (Vendée) au nord est de Challans jeudi 9 mars. Les pompiers, sur place, ont mis en place un périmètre de sécurité.

    Sept pompiers ont été dépêchés sur place et ont délimité un périmètre de sécurité tout autour, sur 200 mètres. L’incendie se situait dans un champ entouré de routes communales, au lieu-dit La Morlière, sur l’éolienne n°9.

    « De l’huile qui brûle »
    Les pompiers ont surveillé l’incendie, mais ne sont pas intervenus au sommet de l’éolienne. « C’est trop dangereux de monter au sommet pour l’éteindre. Monter, c’est faire prendre un risque aux pompiers. Le feu s’éteindra tout seul, c’est de l’huile qui brûle », soulignait-t-on au centre opérationnel d’incendie et de secours. 

    Le feu s’est propagé sur une pâle, de 40 mètres de longueur.

    L’origine du feu n’est pas déterminée. Au vu de la météo, le feu pourrait avoir un lien avec le vent : l’éolienne tournant trop vite, une étincelle a pu se former. 

    Source : https://actu.fr/pays-de-la-loire/froidfond_85095/vendee-une-eolienne-est-en-flammes-un-perimetre-de-securite-mis-en-place_579743

    #éoliennes #énergie #électricité #éoliennes_industrielles #énergie_éolienne #éolien #environnement #éolienne #france #énergie_renouvelable #critique_techno #pollution

  • Report: Morocco uses green energy to embellish its occupation

    By 2030, half of Morocco’s wind energy production could be generated illegally in occupied Western Sahara. Yet, Morocco presents itself as best-in-class on the energy transition.

    In November 2021, the governments of the world will meet in Glasgow for the COP26 climate talks. At the same time, Morocco - the occupying power of Western Sahara - is erecting its largest energy project on occupied land to date: another step forward in its comprehensive plan to build controversial infrastructure on the land it illegally holds.

    #Western_Sahara_Resource_Watch (#WSRW) today publishes a report exposing all existing and planned renewable energy projects in occupied Western Sahara.

    The report estimates that the energy produced from wind in the territory could constitute 47.20% of Morocco’s total wind capacity by the year 2030, while its share of generated solar power may by then reach 32.64% of Morocco’s total solar capacity.

    As late as 30 September 2021, a new company, #General_Electric, announced an agreement to take part in the controversy.

    The energy produced on occupied land increases Morocco’s dependency on the territory that it occupies. As such, the projects fundamentally undermine the UN peace efforts in Western Sahara directed towards allowing the expression of the right to self-determination of the Saharawi people. The energy is used by industries that plunder the territory’s non-renewable resources, and provides job opportunities attracting more settlers from Morocco. It may also, in time, be exported abroad, including to the EU.

    Morocco brands itself internationally as best in class on renewable energy as part of its commitments under the Paris Agreement. States, however, are only meant to present efforts undertaken in their own territory, not outside of their borders. The UN body that registers and reviews state parties’ achievements, the UNFCCC, claims that it is not in a position to assess the content of the submissions. The scandal of the UNFCCC’s complacency is, of course, compounded by the fact that Morocco’s energy projects can only be carried out under the military occupation that the UN’s central bodies have declared illegal.

    None of the companies participating in the renewable energy industry inside Western Sahara, including those most heavily implicated - Italian company Enel and Spanish Siemens Gamesa - have clarified whether they have even tried to obtain the consent of the people of the territory.

    Instead, the companies refer to an alleged ‘consultation’ of local ‘stakeholders’ or ‘population’. This is the exact same flawed approach taken by the European Commission in its trade and fisheries agreements with Morocco. The European Court of Justice ruled on 29 September 2021 that the EU’s approach in Western Sahara is illegal. The Court explicitly stated that the liberation movement Polisario is the representative of the Saharawi people, that consent must be obtained from them, and that a ‘consultation’ of the ‘population’ cannot substitute the legal requirement of Saharawi consent.

    WSRW demands an immediate exit of all energy companies from the occupied territory, and asks the UNFCCC and its State Parties to challenge Morocco’s systematically erroneous climate reporting.

    https://wsrw.org/en/news/report-morocco-uses-green-energy-to-embellish-its-occupation

    #Maroc #Sahara_occidental #occupation #green_washing #rapport #énergie_éolienne #énergie #transition_énergétique #énergies_renouvelables

    ping @visionscarto

    • Il Sahara Occidentale di fronte all’estrattivismo “green”
      Report del workshop al Venice Climate Camp, di Héctor Santorum

      L’8 settembre 2022 si è tenuto al Venice Climate Camp il workshop “Sahrawi: Colonialismo, estrattivismo e repressione nel Sahara Occidentale” a cura della Sahrawi Youth Union. Proponiamo qui il report del workshop stilato da uno degli organizzatori. Ulteriori informazioni sull’operato delle multinazionali nel Sahara Occidentale sono reperibili sul sito Western Sahara Resource Watch. Traduzione di Fiorella Zenobio.

      Il Sahara Occidentale produce il 50% del PIL marocchino. Alla sommità dell’ordine sociale si trova il colonizzatore, che sia esso un militare, un funzionario o un commerciante; nella parte inferiore troviamo invece il colonizzato. Le azioni dei colonizzatori beneficiano loro stessi e la classe dirigente marocchina. È piuttosto facile individuare il funzionario e il militare. Ma chi è il commerciante? È ognuna delle aziende, statali o private, marocchine o straniere, che operano nel Sahara Occidentale, con la complicità di diversi paesi. Sono questi gli strumenti necessari per la colonizzazione.

      Nel 1884, si svolge la Conferenza di Berlino, nella quale le potenze europee si spartiscono l’Africa. Quello stesso anno avviene la colonizzazione ufficiale del Sahara Occidentale da parte della Spagna. Nel 1957, l’ONU elabora una lista di territori non autonomi, nella quale è incluso il Sahara Occidentale. Due anni dopo, la Spagna avvia le attività di estrazione di risorse e dichiara il Sahara la sua provincia numero 53, concedendo forme di rappresentanza ai sahrawi al fine di evitare la decolonizzazione.

      Nel 1960, l’Assemblea Generale delle Nazioni Unite approva la risoluzione 1514 secondo la quale “qualsiasi territorio non autonomo deve poter esercitare il proprio diritto all’autodeterminazione attraverso un referendum” e il Marocco inizia a reclamare il Sahara come proprio. Nel 1975, il Marocco chiede alla Corte Internazionale di Giustizia un parere consultivo riguardo all’appartenenza del Sahara al Marocco e/o alla Mauritania. La risposta è che il Sahara non è mai appartenuto a nessuno dei due. La Spagna comunica allora che si terrà il referendum.

      La reazione a questi avvenimenti è la cosiddetta “Marcia Verde”, una colonna composta da migliaia di persone – civili e militari marocchini – che si dirige verso il territorio sahrawi il 6 novembre 1975. Il 14 novembre si tiene a Madrid il vertice tra Spagna, Marocco e Mauritania per firmare gli “Accordi di Madrid”, a partire dai quali la Spagna abbandona il territorio del Sahara Occidentale cedendone la titolarità a Marocco e Mauritania. Questa cessione non viene riconosciuta dalle Nazioni Unite, motivo per cui la Spagna continua a essere considerata responsabile della decolonizzazione del territorio.

      Parallelamente a questo accordo, le truppe spagnole abbandonano i sahrawi, che in quel momento erano considerati una delle tante province spagnole e possedevano documenti identificativi spagnoli. Il Fronte Polisario, successore del Movimento Nazionale di Liberazione Sahrawi, dà inizio alla guerra contro il Marocco e la Mauritania.

      Nel 1979, la Mauritania si ritira dalla guerra e riconosce la Repubblica Democratica Araba dei Sahrawi. Nel 1991, le Nazioni Unite intervengono affinché venga firmato il “Plan de Arreglo” [una sorta di Piano d’Intesa] tra il Sahara e il Marocco, vale a dire: il cessate il fuoco, lo svolgimento del referendum entro sei mesi e la creazione di MINURSO, organo incaricato di portare a termine il referendum.

      Un muro minato di oltre duemila chilometri divide le famiglie sahrawi da circa quarant’anni. Durante tutto questo tempo, il popolo sahrawi ha fatto affidamento sulle Nazioni Unite per trovare una soluzione pacifica attraverso il referendum, che però non è mai stato realizzato. La guerra è riscoppiata nel novembre 2020 in seguito alla rottura del cessate il fuoco da parte del Marocco all’altezza del villaggio di Guerguerat. Un gruppo di sahrawi aveva infatti manifestato pacificamente bloccando un’autostrada illegale costruita dal Marocco nel villaggio di Guerguerat, una rotta terrestre per il commercio di prodotti provenienti anche dal Sahara occupato.

      Nei territori occupati dal Marocco si trovano quasi 600.000 persone, delle quali circa 400.000 sono sahrawi. Questi ultimi sono soggetti a violazioni dei diritti umani ed emarginazione sociale (l’80% è disoccupato). È uno spazio chiuso, il Marocco vieta l’accesso agli organi internazionali rendendolo un carcere a cielo aperto. La situazione nei campi per rifugiati di Tindouf è precaria. I loro abitanti hanno accesso limitato a elettricità e acqua, vivono in condizioni climatiche estreme e dipendono dagli aiuti umanitari, in calo a causa delle diverse crisi internazionali.

      Il Marocco non ha gas o petrolio, per cui dipende dalle importazioni. L’azienda norvegese Wisby Tankers AB consegna ogni giorno mezzo milione di litri di petrolio al porto di El Laayoune. Il 30% di questo petrolio viene impiegato da veicoli militari. Il Marocco vuole incrementare la propria capacità produttiva di energia solare ed eolica, rispettivamente del 47% e del 32% entro il 2030. Ci sono diverse aziende coinvolte, tra le quali Siemens Gamesa ed Enel Green Energy, che sostengono di avere il consenso della popolazione, affermazione che risulta essere falsa. Infatti, il consenso dev’essere ottenuto innanzitutto dal Fronte Polisario, il rappresentante riconosciuto dalle Nazioni Unite.

      Per cosa vengono usati questi progetti rinnovabili? Nel Sahara occupato si trovano grandi quantità di fosfato. Il 95% dei bisogni energetici dell’azienda statale marocchina per il fosfato viene soddisfatto dal parco eolico di Foum El Oued. L’industria dei fosfati sahrawi genera annualmente 400 milioni di euro per il Marocco. Il nuovo progetto di Dakhla mira a supportare ed espandere l’industria agricola. Annualmente vengono prodotte 160.000 tonnellate di pomodori, meloni e cetrioli, per il 95% esportate sui mercati internazionali. Tali prodotti provenienti da Dakhla vengono rietichettati ad Agadir per nasconderne la vera provenienza e commercializzarli nei mercati europei.

      Questi progetti ripuliscono la propria immagine con l’energia rinnovabile, fenomeno che chiamiamo “greenwashing”, ma in realtà aiutano a perpetuare l’estrattivismo, ottimizzandolo e consolidandolo. La presenza di queste compagnie si traduce in un supporto implicito alla colonizzazione. Esse affermano che il loro lavoro beneficerà il Sahara (Enel Green Energy), che non si occupano di politica (Enel Green Energy) e che non ci sono sanzioni internazionali (Enel Green Energy, Wisby Tankers AB). Tali argomentazioni dimostrano l’inesistenza della loro etica aziendale.

      Per quanto riguarda l’Unione Europea, la sua posizione ufficiale è la difesa delle risoluzioni delle Nazioni Unite. Tuttavia, l’Europa riserva un trattamento differenziato al Sahara occupato e alla Crimea. La Siemens è stata investigata a causa dell’installazione delle sue turbine in Crimea in violazione delle sanzioni contro la Russia. Sembra però che le aziende europee e il governo marocchino abbiano il via libera per fare nei e dei territori occupati ciò che vogliono, senza timore di ripercussioni.

      Di recente, il 29 settembre 2021, la Corte di Giustizia dell’Unione Europea ha annullato alcune decisioni del Consiglio relative all’Accordo tra l’Unione Europea e il Marocco. Questi ultimi volevano estendere l’Accordo ai prodotti agricoli provenienti dal Sahara Occidentale e modificare l’Accordo di Pesca includendovi acque territoriali sahrawi. Le acque in questione sono molto proficue per la pesca, producono circa due milioni di tonnellate annuali, rendendo il Marocco il primo esportatore ittico dell’Africa. Il 70% di queste esportazioni arriva in Europa.

      In conclusione, la situazione attuale è difficile. Al livello globale, si stanno creando zone di sacrificio, dove non hanno importanza né i diritti umani, né l’ambiente, né alcunché. Il Sahara Occidentale è una di queste zone, dove importa solo il tornaconto economico delle attività che le aziende straniere svolgono nel territorio. Non conta se sono immorali o se supportano la colonizzazione, in quanto i mezzi di comunicazione non ne parlano. Nonostante siano trascorsi quasi cinquant’anni dall’inizio dell’occupazione, il popolo sahrawi continua a lottare.
      Fonti

      - Corte di Giustizia dell’Unione Europea, comunicato stampa n° 166/21, settembre 2021 (es – en – fr)
      - Western Sahara Resource Watch (WSRW) ed Emmaus Stockholm, Report “Combustible para la ocupación”, giugno 2014.
      – Western Sahara Resource Watch (WSRW), Report “Greenwashing Occupation”, ottobre 2021.
      - Western Sahara Resource Watch (WSRW) ed Emmaus Stockholm, Report “Conflict Tomatoes”, febbraio 2012.

      https://www.meltingpot.org/2022/09/il-sahara-occidentale-di-fronte-allestrattivismo-green
      #extractivisme

  • « L’arnaque des éoliennes » : témoignage d’une agricultrice bio d’Auvergne Kairos
    https://www.kairospresse.be/larnaque-des-eoliennes-temoignage-dune-agricultrice-bio-dauvergne


    L’énergie éolienne contemporaine a pour caractéristique principale de cristalliser la fracture qui opposent les tenants du capitalisme vert et ceux d’une écologie radicale. Et, de fait, ce que l’on nomme « l’éolien industriel » revêt des intentions souvent bien éloignées des préoccupations environnementales. Les conditions de mise en place de la filière sont décriées par de nombreux militants écologistes mais, aussi et surtout, par des ruraux qui dénoncent l’industrialisation de la campagne.

    Cette dernière s’opère selon une logique capitaliste croissanciste, financière, technophile et transnationale qui n’a rien de neuve ; la production de l’éolien industriel se basant sur des usines en Chine et des constructeurs (les turbiniers(1)) en Allemagne ou au Danemark, le tout enrobé dans « la plus pure tradition financière(2) ». En témoigne le cas de l’entreprise Théolia, rebaptisée Futuren et rachetée par EDF en 2017, qui s’est faite connaître « par ses magouilles boursières et les endettements à répétition sur le dos de ses petits actionnaires(3) » et ses attaques judiciaires(4) contre l’opposition à l’éolien industriel. A vrai dire, l’implantation de l’industrie éolienne dans les campagnes se fait très souvent de manière brutale et corrompue. A cet égard, le Service central de Prévention de la Corruption s’inquiète, depuis près de 10 ans maintenant(5), des prises illégales d’intérêts, entre les élus et les multinationales des énergies renouvelables qui les courtisent(6), qui émaillent l’installation de centrales éoliennes.

    Les grands industriels qui composent le secteur ont, pendant longtemps, profité de subventions publiques très incitatives à l’implantation. Aujourd’hui, les directives européennes s’attaquent progressivement aux tarifs réglementés et le marché de l’éolien industriel se concentre toujours plus ; entraînant, pour le consommateur, une hausse des factures et une course à la rentabilité. Les grands groupes qui dominent le marché ont alors les moyens de financer leurs campagnes de greenwashing en faveur de « la transition énergétique » et ainsi d’occulter l’aberration sociale, économique et environnementale que constituent les chaînes d’extraction de métaux rares dans les mines d’Afrique ou de Chine. Elle s’emploient également à masquer le coût écologique impliqué par chaque socle de béton nécessaire à l’érection d’un mât : soit environ 1.500 tonnes pour une éolienne et 1 million de tonnes par an pour l’ensemble de la filière(7). On pourrait aussi parler des composites (mélange de résines et de fibres de verre) nécessaires pour les pales et dont le recyclage est difficile(8).

    Concrètement, la seule perspective de ces « nouvelles technologies » réside dans le passage à l’« écotechnocratie » ; synonyme de la dépendance des sociétés à des ensembles techniques exclusifs, démesurés et centralisés qui participe au renouvellement de la mystification du phénomène technicien. L’homme n’a pas plus la compréhension ni le contrôle réfléchi de ses moyens techniques d’interaction avec le monde naturel lorsque l’énergie qu’il utilise lui provient d’une centrale solaire thermodynamique géante ou d’une centrale électrique thermique classique.

    De plus, les énergies solaires, éoliennes et hydrauliques ne parviendront jamais à fournir aux sociétés les quantités massives de matières premières et d’énergie qu’exigent des populations extrêmement concentrées et une industrie hyper-centralisée. A l’inverse, l’emploi conjugué des différentes technologies à l’échelle locale pourrait largement suffire aux besoins de petites collectivités. En ce sens, malgré les critiques caricaturales adressées aux militants anti-éolien, ces derniers ont le mérite de politiser la question de l’énergie, de sa production à sa consommation. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si l’éolienne miniature(9), relativement facile à faire et à réparer n’est pas (assez) diffusée. Elle, mais aussi les Low-tech, l’agroécologie, les constructions autonomes, permettraient aux citoyens d’une communauté locale de devenir les producteurs et les consommateurs autonomes de leur énergie.

    Témoignage
    J’ai 35 ans, je suis agricultrice bio en Auvergne. Il y a deux ans, j’ai été contactée par une entreprise privée qui avait pour projet d’installer un parc d’éoliennes dans ma commune. Je l’ai reçue avec joie ! J’avais hâte de participer à un projet écologiste.

    – Première surprise : je m’attendais à rencontrer un représentant de l’État, ou de la préfecture pour ce genre de projet (l’énergie est, il me semble, le bien de tous et nous sommes tous concernés). En fait, il n’en était rien ; c’était bien une entreprise privée, financée par des fonds de pensions étrangers, qui était chargée du projet. Un peu bizarre mais, après m’être renseignée, je me suis aperçue que tous les projets étaient tenus par des sociétés privées qui prospectent un peu partout en France pour chercher des terrains où placer des éoliennes. Je pensais donc que cette société voulait m’acheter un bout de terrain, un peu comme un promoteur immobilier « du vert ».

    – Deuxième surprise : la société envisageait effectivement d’implanter une éolienne chez moi, mais elle ne voulait « surtout pas » me déposséder de mes terres. Elle voulait seulement louer le terrain. Et cela, pour une somme absolument mirobolante : 30.000 euros par an pour deux éoliennes implantées. Mes revenus actuels sont de 1.500 euros par mois, pensez-donc, 30.000 euros net par an et pendant 20 ans ! Pendant 20 ans… 30.000 euros qui tombent tous les ans et je participe à l’écologie nationale. Un rêve !

    La société a insisté pour que je signe « rapidement », car d’autres agriculteurs pouvaient être aussi intéressés. A 30.000 euros par an, je n’en doutais pas une seconde. Mais… je suis auvergnate, et par nature méfiante, « ils veulent payer 75 fois le prix de la terre sans la posséder ? Ici ? Là où nos terres ne valent pas grand-chose ? Il y a un loup quelque part ». Alors j’ai cherché le loup. Et je l’ai trouvé en demandant un nouveau rendez-vous avec la société. Je leur ai demandé un contrat du bail. Et j’ai lu toutes les petites lignes. Et voici la question que je leur ai posée : au bout de 20 ans, que se passe-t-il ? Une réponse très floue : « (.…) On ne sera plus là, car on revend nos implantations à des entreprises étrangères (chinoises notamment). Mais, comme la loi nous demande de prévoir le démantèlement de l’éolienne, nous vous provisionnons 50.000 euros pour vos deux éoliennes. »
Parce que, bien entendu, au bout de 20 ans, une éolienne, elle est en fin de course, foutue, et il est stipulé de la démonter.

    Ah bon ? Alors j’ai fait venir plusieurs entreprises spécialisées dans le démantèlement des éoliennes. Résultat : devis pour une éolienne (hauteur : 80 mètres), le coût minimum est de 450.000 euros par éolienne, à charge du propriétaire du terrain. Et s’il ne peut pas payer ? Comme il s’agit d’une éolienne industrielle, l’État se retourne contre le propriétaire, puis contre la commune. Je fais un rapide calcul : le projet d’ensemble de ma commune de 200 habitants comprend 7 éoliennes, soit 450 000 x 7 = 3.150.000 de dette pour la commune. C’est la faillite pour tous !

    Ensuite, je me suis demandé pourquoi cette société voulait implanter des éoliennes dans un endroit où il y a si peu de vent. Réponse : « En effet, il n’y a pas assez de vent, mais nous allons construire des éoliennes beaucoup plus hautes… de 80 mètres de haut ». Fort bien. Pour des éoliennes qui ne tourneront que 25 % du temps, ce n’est pas très rentable.

    Mais, comment se fait-il que des fonds de pension s’intéressent tant à l’éolien en France ?

    Tout simple ! En France, une loi exige que l’énergie verte des éoliennes soit achetée en priorité deux fois le prix des autres énergies (l’hydraulique, qui est pourtant totalement vert, n’a pas ce privilège !). Donc, c’est intéressant pour les investisseurs étrangers, sans doute en pleine complicité avec notre gouvernement car, qui paye cette différence ? … C’EST NOUS ! Regardez bien votre facture EDF, il y a une petite ligne qui indique que nous « participons au développement de l’énergie verte ». En fait, nous finançons des actionnaires étrangers.

    Ah oui ! Je ne vous ai pas tout dit ! Cette énergie est essentiellement destinée à être exportée.
Ça, les actionnaires s’en fichent totalement. Moi pas ! Le développement de l’éolien en France va coûter 75 milliards d’euros financés par nous-mêmes pour détruire nos paysages, notre tourisme, la valeur de nos biens immobiliers et nos parcelles cultivables. Au lieu de ça, avec cet argent, l’État pourrait redistribuer à chaque français une part pour isoler dignement son logement. Mais ça, ça ne rapporterait rien aux actionnaires.

    Faites circuler, et réfléchissez.

    Sous couvert de « VERT », on nous prend pour des…

    M‑T. 


    Notes et références

    1. Les turbiniers les plus importants en France sont les Allemands de Senvion, Nordex et Enercon et les Danois de Vestas. Voir Souchay, Grégoire. « L’économie de l’éolien, de plus en plus concentrée, n’est pas alternative », Reporterre, 29 novembre 2017. https://reporterre.net/L‑economie-de-l-eolien-de-plus-en-plus-concentree-n-est-pas-alternative


    2. Souchay, Grégoire. « L’éolien signe la fracture entre deux visions de l’écologie », Reporterre, 27 novembre 2019. https://reporterre.net/L‑eolien-signe-la-fracture-entre-deux-visions-de-l-ecologie


    3. Vidalou, Jean-Baptiste. « L’éolien industriel, faussement écolo mais vraiment répressif », Reporterre, 2 février 2018. https://reporterre.net/L‑eolien-industriel-faussement-ecolo-mais-vraiment-repressif


    4. Ce genre d’entreprise emploie, notamment, des cabinets d’avocats dont la spécialité est de simplifier et d’accélérer les procédures d’implantation de l’éolien industriel. Voir Ibid.


    5. https://reporterre.net/Le-marche-de-l-eolien-en-France

    6. Desfhiles, Philippe. « Le marché de l’éolien en France est susceptible de corruption », Reporterre, 10 septembre 2014. https://reporterre.net/Le-marche-de-l-eolien-en-France

    7. Souchay, Grégoire. « Quel est l’impact des éoliennes sur l’environnement ? Le vrai, le faux », Reporterre, 30 novembre 2019.https://reporterre.net/Quel-est-l-impact-des-eoliennes-sur-l-environnement-Le-vrai-le-faux

    8. Ibid.

    9. Plassard, Thomas. « Pourquoi parle-t-on toujours des grosses éoliennes et jamais des petites ? », Reporterre, 22 septembre 2014. https://reporterre.net/Pourquoi-parle-t-on-toujours-des

     #énergie #éoliennes #électricité #éoliennes_industrielles #énergie_éolienne #éolien #environnement #écologie #éolienne #énergie_renouvelable #france

  • Iberdrola. Quand l’énergie « propre » a les mains sales | Splann !
    https://splann.org

    Soixante-deux éoliennes seront bientôt plantées dans les fonds marins de la baie de Saint-Brieuc, en Bretagne, couvrant 75 km². La société Iberdrola, via sa filiale bretonne Ailes Marines, est à la tête de ce chantier très controversé. Elle est aussi candidate à l’appel d’offres pour un deuxième parc, cette-fois en Bretagne sud. Objectif : « Construire un projet tant responsable que durable », affirme la filiale du géant espagnol, leader mondial de l’#énergie_éolienne, qui se dit « soucieuse de la préservation de l’environnement ».

    Les Bretons ont pourtant suivi, durant l’année 2021, les péripéties de la multinationale : des fuites d’huile hydraulique causées par la dureté de la roche à l’enquête ouverte par le parquet national financier pour « recel de favoritisme ». Sans oublier l’alliance inédite entre les pêcheurs mécontents et l’ONG Sea Shepherd.

    Que se cache donc derrière la communication de l’entreprise ? Des journalistes de Splann ! se sont penchées sur plusieurs projets emblématiques « d’énergie verte » que cette société mène sur d’autres continents, à travers une vaste enquête basées sur des sources ouvertes. Car plus de dix ans avant de planter ses mâts en Bretagne, le florissant opérateur ibérique a investi l’Amérique latine. Accusations de violations de droits humains, hécatombe d’oiseaux migrateurs, poissons morts et activistes craignant pour leur vie… Autour des projets d’Iberdrola, les cicatrices peinent à se refermer.

    #industrie_éolienne

  • Brest, tous aux abris Robin des bois
    https://robindesbois.org/brest-tous-aux-abris

    Le lundi 28 juillet 1947, l’ Ocean Liberty est à quai. Il vient de New York. Il est chargé de 3100 tonnes de nitrate d’ammonium. Un départ de feu est signalé à 12h25. Des remorqueurs l’éloignent du port de commerce et de la ville. A 17h25, il explose et projette des milliers de débris incandescents. Brest, en reconstruction après la Deuxième Guerre Mondiale, est ravagée. Le bilan humain est de 26 morts et de centaines de blessés. Si le navire et sa cargaison dangereuse n’avaient pas été éloignés à temps du cœur de la ville portuaire, c’était Beyrouth avant l’heure.


    Vladimir Vize, mer de Kara, 4 mars 2020 © D. Lobusov

    77 ans après, Brest veut rejouer avec le feu. Pour éviter les « lourdeurs administratives » et faire face à la concurrence des chantiers de réparation navale asiatiques, un arrêté modifiant le Règlement des Ports Maritimes (RPM) est en préparation par le ministère de l’Ecologie.
Alors qu’un navire transportant des marchandises dangereuses doit actuellement avoir des citernes vides et nettoyées avant d’entrer dans une cale sèche où il sera captif pendant les réparations, le projet d’arrêté permet l’accueil en cale sèche de navires encore chargés ou contenant des résidus de matières dangereuses comme du pétrole et surtout du Gaz Naturel Liquéfié (GNL). Il s’agit en particulier de favoriser les escales techniques des méthaniers brise-glaces russes qui livrent en Europe de l’Ouest et en Asie du GNL en provenance du terminal gazier de Yamal en Arctique russe opéré par Yamal GNL, propriété du russe Novatek, de TotalEnergies, de la China National Petroleum Corporation et du Fonds d’investissement du gouvernement chinois Silk Road Fund.


    Yakov Gakkel, mer de Sibérie orientale,10 novembre 2021 © Alex Y-FleetPhoto

    Le GNL est inflammable et explosif. Les méthaniers sont comme toutes les autres catégories de navires de commerce atteints par le gigantisme. Le Georgiy Brusilov, le Nikolay Yevgenov, le Boris Vilkitsky, le Yakov Gakkel, le Christophe de Margerie, le Vladimir Vize , tous de 299 m de long, ont fait récemment des arrêts techniques à Brest de plusieurs semaines pour de la maintenance générale, des travaux de peinture, de tôlerie, vérification et remplacement des vannes, des pompes de cargaison, localisation de fuites dans les cuves, travaux de tuyauteries, meulage, soudure à chaud. Les méthaniers sont des bombes flottantes. Grâce à cet arrêté, les méthaniers vont devenir des bombes terrestres. Ils pourront en cale sèche contenir dans leurs cuves des « volumes importants » de gaz.

    Dans les chantiers navals de réparation, qu’ils soient militaires ou civils, les incendies pendant les opérations de maintenance des navires sont fréquents. Un navire à quai sans son équipage complet est plus vulnérable qu’un navire en mer. L’incendie le plus connu et le plus meurtrier est celui du pétrolier Spyros en 1978 à Singapour. 76 morts parmi les ouvriers et 69 blessés.


    Christophe de Margerie, Mer de Sibérie orientale, 8 novembre 2021 © Alex Y-FleetPhoto

    Le chantier Damen de Brest s’inscrit dans un environnement Seveso. Il est voisin de 3 sites qui peuvent être à l’origine d’un accident majeur se propageant aux navires captifs non nettoyés. Dans l’autre sens, un accident sur un navire en cale sèche pourrait avoir des conséquences sur la sécurité des sites Seveso voisins. En juin 2020, l’explosion dans la province du Zhejiang en Chine d’un modeste camion-citerne de GNL et ses effets dominos ont fait 20 morts, 172 blessés dont 24 graves et dévasté des quartiers entiers.

    Robin des Bois estime que cette faveur réclamée par l’industrie de la réparation navale se ferait au détriment de la sécurité industrielle, maritime et du droit à l’information des citoyens. Aucune consultation des populations locales et des maires n’est prévue dans le projet d’arrêté. Mieux vaut quelques « lourdeurs administratives » que la lourdeur de bilans humains et matériels.

    Dans l’Union européenne, les chantiers navals ne sont pas assujettis à la directive Seveso. La France va demander à la Commission européenne si un chantier naval accueillant des tankers de GNL contenant encore des volumes importants de gaz devait ou non être classé Seveso. Robin des Bois attend sans illusion la réponse de la Commission qui vient de décerner le label vert au gaz fossile.

    Les demandes des chantiers Damen à Brest sont relayées par les chantiers Damen à Dunkerque et par les chantiers navals de Marseille.

    #Brest #Dunkerque #Marseille #seveso #france #gouvernement_macron #lourdeurs_administratives #pétrochimie #incendie #gaz #pétrole #gnl #arctique #climat #transport_maritime #pollution #Histoire #catastrophe #commission_européenne

  • Comment faire baisser le prix de l’électricité et du gaz ? Jacques FOOS - Professeur Honoraire au Conservatoire National des Arts et Métiers
    http://www.librairie-tropiques.fr/2021/11/ecoloscopie.html
     
     
    Il y a 10 ans, j’ai obtenu le « Prix de l’impertinence 2011 » créé par le Cercle des Entrepreneurs du Futur, pour un article que j’avais commis sur le thème : « Énergie : le nucléaire en plein séisme ». Ce prix me fut remis parce que j’avais écrit qu’il fallait mettre des éoliennes là où il y a du vent et des panneaux photovoltaïques là où il y a du soleil (comme l’avait écrit justement un élève dans sa copie : « le problème avec le solaire, c’est qu’il y a des jours où il fait nuit ! »).

    Lors de la remise du Prix, je n’avais pas manqué de souligner que je ne voyais pas ce qu’il y avait, dans ces propos, d’impertinent, si ce n’est que la remarque pouvait sembler politico-écologico incorrecte car on voit bien où il faut mettre ces éoliennes et ces panneaux solaires et surtout pas en Europe, par exemple. Et, en ce sens, cette affirmation peut passer pour impertinente.

    Ceci justifie les sommes colossales qui doivent subvenir à la production d’électricité par ces sources intermittentes dans notre pays pour les rendre acceptables, si on peut dire !

    Aujourd’hui, on voit une explosion des prix du gaz et des énergies en général, car le prix dépend de la demande, de plus en plus forte actuellement. Ainsi, au moment le plus drastique du confinement à l’échelle mondiale, le prix de l’essence était très bas mais personne ne pouvait rouler. Aujourd’hui alors qu’il est enfin possible de rouler, le prix des carburants atteint des sommets inégalés et ce n’est pas fini.

    La hausse des carburants, liée à celle du gaz et de l’électricité émeut nos concitoyens (et c’est un euphémisme !). Face à cette forte augmentation des prix de l’énergie, le Premier Ministre, Jean Castex propose un « bouclier tarifaire » avec le blocage du tarif réglementé du gaz jusqu’en avril et la limitation de la hausse de l’électricité, répondant comme dans d’autres pays européens à la flambée des prix de l’énergie. Ainsi, après l’augmentation de 12,6% du gaz fin septembre, son prix sera bloqué jusqu’en avril 2022 (date des élections présidentielles). Des options sont suggérées à destination du prochain gouvernement dont celle de faire payer alors aux consommateurs le gaz un peu plus cher que les cours du marché, qui devraient avoir baissé d’ici là, la saison du chauffage étant passée et donc avec une demande moins forte. Cela signifie toutefois que le consommateur paiera ces augmentations : c’est juste reculer pour mieux sauter !

    Or, il y a moyen de faire baisser drastiquement le prix de l’électricité et du gaz.
    Pour l’électricité , l’introduction de taxes, inexistantes au début de ce siècle doublent aujourd’hui le prix du kWh comme le montre ce tableau (Prix du kWh en France (en abscisse : le(s) dernier(s) chiffre(s) du millésime de ce siècle soit de 2001 à 2019). S’y ajoute la TVA !!). En 2021, le prix moyen du kWh TTC dépasse 0,19 euro (données Eurostat).
     



    Vous trouvez que mon impertinence frappe trop fort ? Regardez votre facture d’électricité. Elle présente quatre registres. Le premier est le prix du kWh. Le second indique le coût de l’abonnement payé à l’opérateur qui dépend essentiellement de la puissance installée. Le dernier correspond à la TVA.

    Le troisième registre s’intitule « Taxes et Contributions ». Là, le changement est important. Depuis 2002, une taxe est imposée au consommateur. Jusqu’en 2010, cette taxe appelée CSPE : Contribution au Service Public d’Électricité a peu augmenté, passant de 4 à 6% du prix du kWh : 0,9 c€/kWh (voir schéma). Cette taxe reflète essentiellement le surcoût associé aux politiques de soutien aux énergies renouvelables et à la cogénération selon les termes de la loi du 10 février 2000, même si d’autres rubriques en particulier sur le plan de la Solidarité, s’y rajoutent. Ainsi, en 2021, le montant de cette taxe est de 2,25 c€/kWh, soit une augmentation de 250% en dix ans (et il faut ajouter la TVA à 20% bien sûr !). Elle est destinée à 51% aux investissements dans le photovoltaïque (32%) et l’éolien (19%) !).

    Il suffirait donc tout simplement de supprimer ces subventions qui bénéficient pour une part importante aux sociétés étrangères qui installent ces centres de production électrique dans notre pays, pour voir notre facture d’électricité diminuer dans des proportions importantes. Par ailleurs, le développement de ces sources d’énergie intermittentes que sont le solaire et l’éolien nécessite un recours important aux centrales à gaz lorsqu’elles sont impuissantes à fournir du courant faute de vent ou de soleil. Ainsi, entre 2018 et 2019, la production thermique (gaz, fuel, charbon : tout ce qui rejette des gaz à effet de serre !!) est passée de 39,5 TWh à 42,5 TWh soit + 7,6% alors que notre pays s’est engagé, lors de la COP21 qu’elle a elle-même organisée à Paris, à baisser ses rejets de gaz à effet de serre ! Ainsi, alors que leur arrêt était prévu dans un avenir proche, les centrales à charbon ont repris du service depuis la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim en 2020 qui, elle, comme toutes les autres centrales nucléaires, n’émettait pas de gaz à effet de serre. On pourrait revenir sur cette erreur néfaste pour le réchauffement de la planète en la remettant en service et en tout cas, il ne faut pas arrêter comme cela est prévu 12 autres réacteurs nucléaires sous le prétexte qu’ils sont trop vieux après 30 ou 40 ans de service. C’est à l’Autorité indépendante de sûreté française de décider de la fermeture ou du maintien en service des réacteurs (pour la centrale de Fessenheim, elle avait autorisé son fonctionnement pour 10 ans de plus !). Les États-Unis et le Canada prolonge ainsi la durée de vie de leurs centrales jusqu’à 80 ans de fonctionnement pour certaines d’entre elles !

    Ces centrales nucléaires en parfait état de marche voient leur financement amorti et donc le coût de production de l’électricité devient particulièrement bas. Ainsi, si on se compare à nos proches voisins européens, le coût du kWh au Royaume-Uni est 23% plus cher, +35% en Italie, +41% en Espagne, +65% en Belgique, +76% au Danemark et +82% en Allemagne1. Ainsi, les pays qui ont le plus recours aux énergies renouvelables, éolien et solaire, paient leur électricité beaucoup plus chère que nous et rejettent, pour leur production électrique, plus de gaz à effet de serre que les Français23 : c’est une mauvaise note sur toutes les lignes ! Comparaison n’est pas raison : on vient de voir que la suppression de certaines subventions irait aussi dans le bon sens pour le consommateur !

    Comme on le voit, le recours aux énergies renouvelables va à contre-sens de ce que l’on attend. C’est ce qu’ont très bien compris les producteurs de gaz qui, après avoir dit ne pas s’intéresser aux énergies intermittentes, les soutiennent maintenant puisque leur non-fonctionnement pendant près de 80% du temps4, conduit à un recours au gaz lorsqu’elles sont non-productives !

    Ainsi, en qualité de Chef d’un État imaginaire, si vous avez l’intention d’installer une centrale à gaz pour la production d’électricité de puissance de 10 000 MW, vous ne pouvez décemment pas annoncer à vos concitoyens ce projet qui va susciter un rejet écologico-à la mode. Vous annoncez alors que votre projet est d’installer 10 000 MW d’énergies éolienne et solaire. La foule congratule et pleure d’émotion !!

    Mais, ajoutez-vous, « le problème est l’intermittence de ces sources de production et si nous installons 10 000 MW de celles-ci, dans la mesure où elles ne produiront que pendant 20% du temps, il nous faut une autre source électrogène pour pallier les déficiences et voilà pourquoi nous devons installer en parallèle, mes chers concitoyens, 10 000 MW de gaz ».

    Banco, c’est gagné !

    Et c’est ce qui se passe un peu partout sur la planète ! Vous avez dit : diminution des rejets de CO2 ?

    En fait, ces rejets continuent d’augmenter !
     
    _ Parlons du gaz , justement (et là, l’impertinent va encore frapper !) : Son prix dépend fortement du pays producteur qui fixe son prix de vente en fonction de la demande et parfois aussi pour des raisons politiques. Or, nous pouvons nous affranchir de ces contraintes car nous possédons, en France, une réserve gigantesque de gaz de schiste : les estimations les plus sérieuses aujourd’hui conduisent à plus de 5 000 milliards de m3 (soit 4,3 Gtep au minimum : 25 ans de notre consommation d’énergie primaire, toutes sources confondues !).

    Comme le disait Michel Rocard : « La France est bénie des Dieux ! ». L’exploiter reviendrait à bénéficier de gaz gratuit. Certes il resterait les coûts d’extraction et de distribution mais le prix de notre gaz serait, chez le consommateur, beaucoup moins cher et constant dans le temps car non soumis aux contraintes évoquées plus haut.

    Nous ne sommes pas le seul pays à en avoir dans son sous-sol ; la Chine, les États-Unis, le Canada, l’Argentine, le Mexique et l’Afrique du Sud en possède des réserves encore plus abondantes. Mais, en Europe, c’est surtout la France et la Pologne qui se partagent les gisements les plus riches.

    Or, la France est le seul pays, non seulement à ne pas l’exploiter, mais encore à ne même pas envisager un essai d’exploitation, ne serait-ce que sur 1 km2 ! Il faut dire aussi que nous sommes les seuls à avoir inscrit le « principe de précaution » dans notre Constitution et que c’est à ce titre que nous ne bougeons pas dans ce domaine. À défaut d’être exportateur de gaz, on pourrait ainsi s’affranchir des dizaines de milliards d’euros que nous coûtent nos importations de gaz (et cette facture augmente actuellement de façon vertigineuse). En effet, rien qu’aux USA, selon M. Porter5, économiste à l’Université de Harvard, l’exploitation des gisements de gaz naturel en 2015 dans ce pays contribuait à hauteur de 430 milliards de dollars par an à l’économie américaine grâce à la baisse de la facture énergétique et aux revenus des 2,7 millions d’emplois créés dans cette industrie. Même si il y a une différence d’un facteur 5 entre la population américaine et la population française, de tels chiffres devraient faire rêver nos politiques !!

    Oui mais NON !

    Cela ne nous empêche pas de nous intéresser à cette exploitation de gaz … chez les autres ! Ainsi, il y a quelques années, Laurent Fabius est allé négocier en Algérie l’aide de la France à la prospection du gaz de schiste. De deux choses l’une : ou bien il n’y a aucun risque à exploiter cette source d’énergie et alors il faut le faire, ou bien cette exploitation est dangereuse à en croire les écologistes et il ne faut surtout pas encourager d’autres pays à le faire en particulier en les aidant à prospecter, voire en leur en achetant.

    Cherchez la logique ! En attendant, nous allons continuer à payer notre énergie de plus en plus chère ! Et pourtant, comme on vient de le voir, des solutions existent et qui ne peuvent avoir qu’un impact positif sur le budget des Français (et en termes de création d’emplois) pour plusieurs décennies ! 

    Qui aura le courage de prendre les bonnes décisions ?
     
    2 novembre 2021 *

     #escrologie #Jacques_Foos #éoliennes #train_des_primeurs #transition_énergétique #énergie #électricité #éoliennes_industrielles #énergie_éolienne #éolien #environnement #écologie #énergie_renouvelable #éolienne #edf #nucléaire #france #climat #nucléaire

    1 D’après la revue « Capital » du 7 octobre dernier.
    2 Émissions de gaz à effet de serre en grammes par kilowattheure d’électricité consommé en 2019 : France : 44 ; Belgique : 134 ; Danemark : 175 ; Royaume-Uni : 177 ; Espagne : 197 ; Italie : 264 ; Allemagne :
    3 (soit exactement 3 fois plus que la France !!) Source : European Environement Agency
    4 D’après le rapport RTE sur la production électrique de 2020, la puissance installée (éolien+solaire) a été de 28 GW (soit un potentiel de production électrique égal à 245,95 TWh) et la production n’a été que de 52,3 TWh, ce qui conduit à un « rendement » (le terme exact est « facteur de charge ») de 21,26% !
    5 Relevé dans la revue « L’Express n° 3337 du 17 juin 2015

    • Écoloscopie 2
       
      Ma chronique 441, qui reprenait les conclusions de la COP21, avait pour sous-titre : Écoloscopie. Je reprends cette formule ici au sujet de deux événements qui ont attiré mon attention.
       
      Le "train des primeurs"

      https://www.youtube.com/watch?time_continue=38&v=dw6VjFLXnuY

       
       On nous a présenté, en cette fin d’octobre 2021, avec une émotion à peine contenue de la part des journalistes et des politiques de toute obédience, « le train des primeurs ». 
       
      Il s’agit de trains composés de 12 wagons dans lesquels on charge directement des palettes de fruits et légumes surtout venus d’Espagne et du Maroc et qui partiront cinq fois par semaine en fin d’après-midi de Perpignan, pour arriver avant l’aube à Rungis.
       
       Le journal « Le Figaro » du 19 octobre signale même que la CGT-Cheminots, qui s’est beaucoup mobilisée pour le retour du train des primeurs, appelle à « fêter la victoire » jeudi (21 octobre) à Perpignan en présence de son secrétaire général Laurent Brun et du secrétaire général de la CGT Philippe Martinez. Quelle victoire ? Comment sont arrivés jusqu’à Perpignan les primeurs venus du Maroc et d’Espagne ? Doit-on se réjouir quand on sait que les producteurs étrangers sont soumis à moins de contraintes pour la production de leurs fruits et légumes que nos producteurs français ce qui rend ces derniers moins compétitifs ? Pour qui nous prend-on ?
       
       
      Le projet éolien de Saint Brieuc
       
       Dans ce projet, du fait de la richesse écologique du site et de la présence de nombreuses espèces protégées, la société espagnole Iberdrola Ailes Marines SAS a dû demander de nombreuses dérogations pour la destruction et la perturbation intentionnelles d’espèces protégées concernant 54 espèces d’oiseaux, 5 espèces de mammifères marins mais également pour la destruction de leurs habitats.
      Mais oui, c’est possible !!
       
       En avril 2017, le préfet des Côtes-d’Armor accorde les autorisations nécessaires à la filiale d’Iberdrola avec l’aval de la ministre de l’Écologie en poste (plus pour très longtemps !) sous la présidence de François Hollande : Madame Ségolène Royal.
      Les experts du « Conseil National Pour la Protection de la Nature » qui se sont autosaisis du sujet ont publié en juillet dernier2 un rapport dont les conclusions sont les suivantes :
       
      « La Commission supérieure des sites, perspectives et paysages s’inquiète du développement des projets éoliens offshore tels que proposés par la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie, et du potentiel jusqu’à 57 GW suite aux propositions de la Commission Européenne pour 2050, qu’elle juge disproportionnés eu égard aux enjeux de préservation du patrimoine naturel et paysager. La Commission estime que la transition énergétique ne doit pas conduire à porter gravement atteinte au littoral français dont la valeur paysagère, artistique, mémorielle et touristique est au premier plan en Europe, sous peine de remettre en cause plus d’un siècle d’efforts constants de protection du littoral par l’État. »
       
       Apparemment, l’avis de cette Institution, pourtant rattachée au ministère français de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Mer, n’empêche nullement la société espagnole d’entreprendre ses travaux qui se sont illustrés, de plus, par une « pollution d’ampleur significative » (dixit la Préfecture maritime qui a saisi le parquet) en baie de Saint-Brieuc. Cette pollution a provoqué, en effet, une nappe d’huile de 15,9 km de long sur 2,8 km de large !
       
       Le cas de Saint-Brieuc n’est pas unique, pratiquement tous les projets déjà autorisés dans des zones capitales pour la biodiversité posent des problèmes similaires (Dunkerque, Le Tréport - voir video ci-dessous, Courseulles-sur-Mer, Belle-Île-en-Mer, Île de Groix, Banc de Guérande, Oléron…) et « provoquent un cumul d’impacts incompatibles avec la survie des oiseaux marins » souligne l’ONG Sea Sheperd.
       
       Et tout ça, au nom d’un engagement pour lutter contre le réchauffement climatique. On rêve !!
       
      https://www.youtube.com/watch?time_continue=2339&v=4_FOnjRbQeY


       
       Est-ce que l’ambition, légitime au demeurant, de lutter contre le réchauffement prévu (et même déjà constaté, sur la planète !), doit autoriser l’extinction d’espèces et la destruction d’habitats indispensables au bon fonctionnement de tout un écosystème fragile et extrêmement complexe ? En tout cas, cela n’émeut guère la plus grande majorité des associations dites écologistes. Celles-ci sont pourtant très actives contre quelques chasseurs qui tentent de conserver des coutumes ancestrales. En revanche, que l’on accorde des dérogations à des sociétés étrangères afin de leur permettre, dans nos eaux territoriales qui plus est, de détruire de façon intentionnelle (!) 54 espèces d’oiseaux protégés, ne leur pose aucuns problèmes !!
       
       Vous allez me trouver bien naïf mais il m’a fallu atteindre un âge avancé pour apprendre que l’on pouvait obtenir en toute légalité et avec la bénédiction de quasi tous les écolos, des autorisations pour la destruction et la perturbation d’espèces protégées.
       
       Mais c’est le genre de connaissances dont on aurait préféré s’affranchir ! Décidément, comme aurait pu le dire Michel Audiard, les écolos ça ose tout ; c’est même à ça qu’on les reconnaît !
       
      2 novembre 2021
       
      1 Publiée dans mon dernier ouvrage : « Regard sur la Société d’aujourd’hui pour préparer efficacement celle de demain. Chroniques du XXIe siècle. » (Éditions HDiffusion - Paris - mai 2019).
      2 http://www.avis-biodiversite.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/2021-17_avis_autosaisine_cnpn

  • Accords secrets entre sociétés et communes vaudoises sur des projets éoliens RTS Xavier Alonso/ther
    https://www.rts.ch/info/regions/vaud/12432284-accords-secrets-entre-societes-et-communes-vaudoises-sur-des-projets-eo

    Le dossier des accords secrets entre communes et sociétés éoliennes rebondit dans le canton de Vaud, après une polémique à Fribourg. Le quotidien 24 Heures a révélé samedi des documents confidentiels où des exécutifs vaudois s’engagent à ne pas nuire aux projets.

    Les communes se contraignent notamment « à promouvoir l’éolien sur leur territoire » ou encore « à ne faire ni favoriser aucune opposition sur le plan du droit civil ou public ». Les clauses secrètes qui ont été rendues publiques samedi dans l’article du quotidien 24 Heures interrogent l’impartialité du débat politique.

    Du côté des opposants aux éoliennes, on demande la transparence : « La transparence permettrait de mener le débat depuis beaucoup plus longtemps et nous savons d’expérience (...) que quand les gens sont informés, ils ont tendance à s’opposer aux éoliennes », explique ainsi Jean-Marc Blanc, secrétaire de l’association paysage-Libre Vaud.

    19 projets de parcs éoliens dans le canton
    Le canton de Vaud ne compte pas moins de 19 projets de parcs éoliens, lesquels suscitent d’ailleurs de nombreux blocages de la part d’associations. Ainsi, si le projet de Sainte-Croix a été validé par le Tribunal fédéral en 2021, cinq autres sont pendants devant les tribunaux.

    Reste que, en dehors des opposants historiques, la place de l’éolien ne fait pas l’objet d’un débat cantonal au Grand Conseil, comme cela avait été le cas à Fribourg. « Les deux tiers des Vaudois habitent dans des régions qui sont orientées vers l’Arc lémanique. Ils se disent qu’ils ne verront jamais les éoliennes parce que leur paysage, c’est le lac Léman, ce qui fait qu’ils ne se sentent pas du tout concernés », regrette Jean-Marc Blanc.

    Des conventions légales
    Les conventions signés entre les communes et les futurs exploitants sont pourtant légales car in fine, le but d’un parc éolien est de vendre de l’électricité issue d’une énergie renouvelable mais également d’être rentable.

    Pour Claudine Wyssa, présidente de l’Union des communes vaudoises, cet entre-deux entre la politique et l’économie doit pouvoir être géré par les exécutifs : « L’option prise par une municipalité pour ou contre les éoliennes est de toute façon politique. Pour faire avancer ces dossiers, la municipalité va devoir faire un certain nombre de démarches et de mon point de vue, le détail de ces démarches n’a pas à être sur la place publique », explique-t-elle.

    Au final, la question qui se pose est bien celle du niveau d’information qui doit être accessible aux citoyens et citoyennes. Un enjeu qui devient émotionnel quand il touche à l’éolien.

    #éoliennes et #Démocratie ne font pas bon ménage, en #Suisse ou ailleurs ! #énergie #résistance #éoliennes_industrielles #électricité #éolien #écologie #énergie_éolienne #environnement #éolienne #transparence

  • La Face cachée des #énergies_vertes

    Voitures électriques, éoliennes, panneaux solaires… La transition énergétique laisse entrevoir la promesse d’un monde plus prospère et pacifique, enfin libéré du pétrole, de la pollution et des pénuries. Mais cette thèse officielle s’avère être un mythe : en nous libérant des combustibles fossiles, nous nous préparons à une nouvelle dépendance à l’égard des métaux rares. De graves problèmes écologiques et économiques pour l’approvisionnement de ces ressources stratégiques ont déjà commencé. Et si le « monde vert » qui nous attend se révélait être un nouveau cauchemar ?

    http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/61421_1

    #film #film_documentaire #documentaire

    #COP21 #COP_21 #transition_énergétique #technologie #technologies_vertes #voiture_électrique #énergies_propres #extractivisme #mines #green-washing #greenwashing #délocalisation_de_la_pollution #pétrole #métaux_rares #néodyme #cobalt #graphite #lithium #photovoltaïque #énergie_solaire #énergie_éolienne #éolienne #solaire #dépendance #RDC #République_démocratique_du_Congo #Australie #Chili #Bolivie #Indonésie #Chine #industrie_minière #Mongolie #Terres_rares #eaux_usées #radioactivité #réfugiés_des_technologies_vertes #eau #IDPs #déplacés_internes #cuivre #santé #Chuquicamata #cancer #Aliro_Boladas #centrales_à_charbon #modèle_économique_extractiviste #énergies_renouvelables #engie #Norvège #charbon #hypocrisie #green_tech #zéro_émissions #changement_climatique #Jean-Louis_Borloo #ADEME #Renault #bornes_électriques #Rapport_Syrota #Jean_Sirota #BYD #EDF #Photowatt #Péchiney_métallurgie #magnésium #nationalisme_des_ressources #Bolivie #recyclage #déchets #décharges_sauvages #Neocomp #fausse_transition #sobriété #progrès_technologique #décroissance #énergies_renouvelables

    –-

    déjà signalé par @odilon sur seenthis :
    https://seenthis.net/messages/888273

    • « La face positive des énergies vertes »

      Le documentaire « La face cachée des énergies vertes » est passé fin novembre sur Arte. Truffé d’erreurs et d’arguments partisans, allant jusqu’à comparer le problème des pales d’éoliennes, soit disant non recyclables, à celui posé par les déchets nucléaires !

      Autre exemple : ce documentaire assène que les énergies vertes et que les batteries nécessitent obligatoirement l’utilisation de terres rares. Ce n’est pourtant pas du tout l’avis de l’Ademe. D’autre part, le photovoltaïque n’utilise jamais de terres rares. Et pour l’éolien et les voitures électriques, leur utilisation dans les moteurs à aimants permanents permet de gagner en performances, mais cet usage n’est ni systématique, ni indispensable.

      Cet article présente :

      – La quinzaine d’erreurs grossières parmi les très nombreuses qui émaillent ce documentaire.
      – Le cercle vertueux du photovoltaïque et de l’éolien : plus on en installe, plus on réduit les émissions de gaz carbonique.
      – Que nos voitures contiennent davantage de terres rares que les voitures électriques sans moteurs à aimants permanents.
      – Pour qui roule le journaliste Guillaume Pitron, à l’origine de ce documentaire.

      En se fondant sur les avis qui se colportent, principalement sur la production des terres rares utilisées dans les énergies vertes, Guillaume Pitron, qui a enquêté dans une douzaine de pays, nous fait visiter quelques sites d’exploitation qui portent atteinte à l’environnement et à la santé des travailleurs.

      Hélas ce documentaire est gâché autant par sa partialité, que par de très nombreuses erreurs grossières.

      https://www.passerelleco.info/article.php?id_article=2390
      https://seenthis.net/messages/894307

    • Geologic and anthropogenic sources of contamination in settled dust of a historic mining port city in northern Chile: health risk implications

      Chile is the leading producer of copper worldwide and its richest mineral deposits are found in the Antofagasta Region of northern Chile. Mining activities have significantly increased income and employment in the region; however, there has been little assessment of the resulting environmental impacts to residents. The port of Antofagasta, located 1,430 km north of Santiago, the capital of Chile, functioned as mineral stockpile until 1998 and has served as a copper concentrate stockpile since 2014. Samples were collected in 2014 and 2016 that show elevated concentrations of As, Cu, Pb, and Zn in street dust and in residents’ blood (Pb) and urine (As) samples. To interpret and analyze the spatial variability and likely sources of contamination, existent data of basement rocks and soil geochemistry in the city as well as public-domain airborne dust were studied. Additionally, a bioaccessibility assay of airborne dust was conducted and the chemical daily intake and hazard index were calculated to provide a preliminary health risk assessment in the vicinity of the port. The main conclusions indicate that the concentrations of Ba, Co, Cr, Mn, Ni, and V recorded from Antofagasta dust likely originate from intrusive, volcanic, metamorphic rocks, dikes, or soil within the city. However, the elevated concentrations of As, Cd, Cu, Mo, Pb, and Zn do not originate from these geologic outcrops, and are thus considered anthropogenic contaminants. The average concentrations of As, Cu, and Zn are possibly the highest in recorded street dust worldwide at 239, 10,821, and 11,869 mg kg−1, respectively. Furthermore, the contaminants As, Pb, and Cu exhibit the highest bioaccessibilities and preliminary health risk indices show that As and Cu contribute to elevated health risks in exposed children and adults chronically exposed to dust in Antofagasta, whereas Pb is considered harmful at any concentration. Therefore, an increased environmental awareness and greater protective measures are necessary in Antofagasta and possibly other similar mining port cities in developing countries.

      https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5922233

      #santé #mines

    • L’association #Vernunftkraft

      Aufgeklärte und deshalb zu Recht besorgte Bürger dieses Landes (https://www.vernunftkraft.de/bundesinitiative) erkennen hinsichtlich der Rationalität energiepolitischer Entscheidungen nicht hinnehmbare Defizite.

      Die Zerstörung von Wäldern zwecks Ansiedlung von volkswirtschaftlich sinnlosen Windindustrieanlagen ist dabei die Spitze des Eisbergs.

      Zentrale Elemente der gegenwärtigen Energiepolitik sind extrem unvernünftig.

      Daher möchten wir der Vernunft Kraft geben.
      https://www.vernunftkraft.de

    • La guerre des métaux rares. La face cachée de la transition énergétique et numérique

      En nous émancipant des énergies fossiles, nous sombrons en réalité dans une nouvelle dépendance : celle aux métaux rares. Graphite, cobalt, indium, platinoïdes, tungstène, terres rares… ces ressources sont devenues indispensables à notre nouvelle société écologique (voitures électriques, éoliennes, panneaux solaires) et numérique (elles se nichent dans nos smartphones, nos ordinateurs, tablettes et autre objets connectés de notre quotidien). Or les coûts environnementaux, économiques et géopolitiques de cette dépendance pourraient se révéler encore plus dramatiques que ceux qui nous lient au pétrole.

      Dès lors, c’est une contre-histoire de la transition énergétique que ce livre raconte – le récit clandestin d’une odyssée technologique qui a tant promis, et les coulisses d’une quête généreuse, ambitieuse, qui a jusqu’à maintenant charrié des périls aussi colossaux que ceux qu’elle s’était donné pour mission de résoudre.

      http://www.editionslesliensquiliberent.fr/livre-La_guerre_des_m%C3%A9taux_rares-9791020905741-1-1-

      #livre #Guillaume_Pitron

    • Rapport ADEME 2012 :

      Énergie et patrimoine communal : enquête 2012

      L’enquête « Énergie et patrimoine communal » est menée tous les cinq ans depuis 1990. Elle porte sur les consommations d’énergie et les dépenses payées directement par les communes sur trois cibles principales : le patrimoine bâti, l’éclairage public et les carburants des véhicules.

      https://www.ademe.fr/energie-patrimoine-communal-enquete-2012

      –—

      Rapport ADEME 2015 :


      Scénarios 2030-2050 : une vision énergétique volontariste

      Quel mix énergétique pour les années 2030-2050 ? L’ADEME actualise son scénario Énergie Climat et propose des mesures pour contribuer à la déclinaison du plan CLIMAT.

      Les objectifs ambitieux du Plan Climat lancé par Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire, confirment la stratégie volontariste de la France pour la transition énergétique. Dans le contexte actuel de mise à jour de la Stratégie nationale bas carbone (SNBC) et de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), l’actualisation du scénario énergie-climat de l’ADEME vient contribuer aux réflexions pour mettre en oeuvre ces objectifs.

      Cette contribution est double : d’une part, l’actualisation des « Visions énergétiques » de l’ADEME, qui souligne l’enjeu que représente l’atteinte des objectifs ambitieux inscrits dans la loi, et d’autre part, l’étude « Propositions de mesures de politiques publiques pour un scénario bas carbone », qui propose une liste de mesures concrètes à mettre en oeuvre.

      https://www.ademe.fr/recherche-innovation/construire-visions-prospectives/scenarios-2030-2050-vision-energetique-volontariste

    • En #Géorgie, la révolte de la “capitale du #manganèse” contre une exploitation hors de contrôle

      Le développement de technologies comme les voitures électriques a fait grimper la demande de manganèse. À #Tchiatoura, où cette ressource est abondante, on en paie les conséquences : excavations à tout-va, paysage saccagé, maisons qui s’effondrent, et main-d’œuvre mal payée.

      La grogne sociale monte depuis 2019 dans le district de Tchiatoura, ancienne “capitale” soviétique de la production de manganèse. Depuis trois mois, 3 500 mineurs sont en #grève pour réclamer la hausse de leurs salaires (qui ne dépassent pas 250 euros) et une meilleure assurance maladie. À la mi-mai, quelques mineurs du village de #Choukrouti, près de Tchiatoura, se sont cousus la bouche et ont entamé une #grève_de_la_faim, rapporte le site géorgien Ambebi.

      Face au silence des autorités locales et nationales, depuis le 31 mai, dix familles font un sit-in devant l’ambassade des États-Unis (la puissance occidentale la plus influente en Géorgie), à Tbilissi, la capitale. “Les gens réclament des compensations pour leur maison et demandent l’aide des diplomates étrangers”, pour rappeler à l’ordre la compagnie privée #Georgian_Manganese, filiale géorgienne de la société britannique #Stemcor, explique le site Ekho Kavkaza.

      Les habitants protestent contre les dégâts écologiques, économiques et culturels causés par une extraction intensive à ciel ouvert du manganèse. Utilisé dans la fabrication de l’acier, la demande pour ce métal est en forte croissance, notamment pour les besoins de l’industrie des véhicules électriques, des piles, des batteries et circuits électroniques.

      #paywall

      https://www.courrierinternational.com/article/degats-en-georgie-la-revolte-de-la-capitale-du-manganese-cont

    • En #Géorgie, la révolte de la “capitale du #manganèse” contre une exploitation hors de contrôle

      Le développement de technologies comme les voitures électriques a fait grimper la demande de manganèse. À #Tchiatoura, où cette ressource est abondante, on en paie les conséquences : excavations à tout-va, paysage saccagé, maisons qui s’effondrent, et main-d’œuvre mal payée.

      La grogne sociale monte depuis 2019 dans le district de Tchiatoura, ancienne “capitale” soviétique de la production de manganèse. Depuis trois mois, 3 500 mineurs sont en #grève pour réclamer la hausse de leurs salaires (qui ne dépassent pas 250 euros) et une meilleure assurance maladie. À la mi-mai, quelques mineurs du village de #Choukrouti, près de Tchiatoura, se sont cousus la bouche et ont entamé une #grève_de_la_faim, rapporte le site géorgien Ambebi.

      Face au silence des autorités locales et nationales, depuis le 31 mai, dix familles font un sit-in devant l’ambassade des États-Unis (la puissance occidentale la plus influente en Géorgie), à Tbilissi, la capitale. “Les gens réclament des compensations pour leur maison et demandent l’aide des diplomates étrangers”, pour rappeler à l’ordre la compagnie privée #Georgian_Manganese, filiale géorgienne de la société britannique #Stemcor, explique le site Ekho Kavkaza.

      Les habitants protestent contre les dégâts écologiques, économiques et culturels causés par une extraction intensive à ciel ouvert du manganèse. Utilisé dans la fabrication de l’acier, la demande pour ce métal est en forte croissance, notamment pour les besoins de l’industrie des véhicules électriques, des piles, des batteries et circuits électroniques.

      #paywall

      https://www.courrierinternational.com/article/degats-en-georgie-la-revolte-de-la-capitale-du-manganese-cont

  • Les éoliennes d’engie et des autres, ça tue les Chauves-Souris !

    Eoliennes : engie teste un système de protection des chauves-souris - Hanna Schevenels (St.) - 16 Juillet 2019 - RTBF
    https://www.rtbf.be/info/regions/liege/detail_eoliennes-engie-teste-un-systeme-de-protection-des-chauves-souris?id=102

    Engie vient d’installer un système de protection des chauves-souris sur une de ses éoliennes. Il s’agit d’un test qui a lieu dans le parc éolien de la commune de Modave, à Liège. Le principe : dissuader les chauves-souris d’aller à la rencontre des éoliennes grâce à des ultra-sons

    Dans le parc éolien de Modave, une des cinq éoliennes se démarque des autres. À son sommet, on aperçoit cinq haut-parleurs à ultra-sons très puissants, un micro et des caméras infrarouges. Le but de ces toutes nouvelles installations : repousser les chauves-souris. Il s’agit d’un système déjà utilisé aux États-Unis, mais du tout premier test de ce genre en Europe.

    Dégageant de la chaleur, les éoliennes attirent des insectes, mets de choix des chiroptères. Les parcs éoliens deviennent donc de véritables territoires de chasse pour ces derniers. Le risque d’incident est alors élevé : les chauves-souris peuvent se faire percuter par les pales des éoliennes ou se faire prendre dans des turbulences produites par les vents puissants. En plus d’être des espèces protégées, les chauves-souris se révèlent d’un grand intérêt biologique. Selon Loïc Biot, chef de projet du parc éolien de Modave, il convient donc de les préserver.

    Le système de protection actuel, installé sur l’ensemble des parcs, n’est pas adapté. Il prévoit un arrêt des éoliennes à titre préventif durant certaines périodes où les chauves-souris sont particulièrement actives. Cette solution n’est pas efficace : “Parfois nous arrêtons les éoliennes quand il n’y a pas de chauves-souris. Et parfois il y a des chauves-souris et le parc n’est pas arrêté”, explique Loïc Biot. Ce n’est pas idéal, tant au niveau de la protection des chauves-souris que de la production d’énergie verte. “L’objectif du nouveau système mis en place est donc de gérer l’arrêt des éoliennes d’une manière plus dynamique, et qui se base sur la présence réelle des chauves-souris” poursuit le chef de projet. 

    La nouvelle installation repose sur deux systèmes : la détection des chiroptères par des caméras infrarouges et des micros, et leur effarouchement par des infra-sons. Ces infra-sons forment un bouclier sonore qui les repoussent. Le système se révèle ainsi à la fois positif pour la protection des chauves-souris, mais aussi pour la production d’énergie verte. Les éoliennes ne seront en effet mises à l’arrêt que si c’est réellement nécessaire, ce qui devraient augmenter la production.

    Toujours en phase de test, le nouveau système de protection n’a pas encore fait ses preuves. En octobre, en fonction des résultats, Engie prendra la décision d’étendre, ou non, son système d’ultra-sons sur l’ensemble de ses éoliennes.

    #engie et les autres #chauves-souris #moustiques #écologie #chiroptère #pipistrelle #énergie #éoliennes #électricité #éolien #énergie_éolienne #énergie_renouvelable

  • Ambon(Bretagne) : une éolienne de 80 m en feu Thierry Peigné - 25 Juin 2019 - FR3 Bretagne
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/morbihan/vannes/ambon-eolienne-80-m-feu-1690654.html

    Une éolienne etait en feu ce mardi 25 juin au niveau de la commune d’Ambon. L’incendie a pris au niveau de la turbine.

    Vu la hauteur de l’éolienne, près de 80 m et vu la fumée qui s’en dégage, l’incendie est visible de loin. 32 pompiers sont sur place pour contenir l’incendie de cette éolienne du parc de Kéruelqui se situe en bordure de la RN 165, sur la commune d’Ambon.

    Selon la préfecture du Morbihan, le feu aurait pris dans la machinerie, au niveau de la turbine, soit sur le haut de la structure.
    . . . . . .

    #énergie #éoliennes #électricité #éolien #énergie_éolienne #environnement #énergie_renouvelable #écologie #éolienne

  • Des éoliennes accusées de tuer des vaches L’essentiel/afp - 24 Mai 2019
    http://www.lessentiel.lu/fr/news/france/story/des-eoliennes-accusees-de-tuer-des-vaches-16134698
    Des dizaines de vaches meurent chaque année sans explication, refusent la traite et se comportent bizarrement... Depuis 2012, un village français vit un cauchemar.

    Des dizaines de vaches qui meurent chaque année sans explication, refusent la traite et se comportent bizarrement... Depuis l’arrivée d’éoliennes en 2012, c’est le cauchemar dans deux élevages de Loire-Atlantique, et le casse-tête pour les experts qui s’avouent désemparés. Avec environ 250 vaches de race normande perdues depuis 2013, l’élevage de Didier et Murielle Potiron, installés depuis 1989, est l’un de ceux qui a le plus été passé au peigne fin par les experts.
    « Les problèmes ont commencé fin 2012 avec les travaux de fondation des huit éoliennes du parc de Nozay, dont l’une se trouve à 600 mètres de la stabulation », raconte Murielle Potiron, 52 ans. Baisse de la production laitière, difficultés à vêler, retards de croissance, mais aussi, dans l’exploitation voisine de quatre kilomètres de Céline Bouvet, vaches qui refusent d’avancer sur une partie de la route qu’elles empruntaient pourtant quotidiennement pour aller au pré... Les éleveurs se plaignent eux de maux de tête, de douleurs aux jambes et d’insomnies.

    Fuites de courant électrique dans le sol

    Depuis avril, ils sont suivis par le CHU de Nantes, comme une vingtaine de riverains affirmant ressentir des troubles similaires. Les éleveurs accusent les éoliennes dont ils avaient pourtant volontiers accepté l’installation sur leur champ, et les fuites de courant électrique dans le sol. « Notre robot de traite est au croisement de deux failles d’eau dans un sous-sol riche en fer et en étain, le tout à quelques centaines de mètres d’un câble 20 000 V enterré à 60 cm qui relie les éoliennes entre elles. Cela ne fait pas bon ménage », assure Didier Potiron, qui confie « ne pas pouvoir tenir une année de plus » et réclame un « arrêt total du parc pendant trois semaines », pour déterminer la responsabilité des éoliennes.

    Une hypothèse jugée trop coûteuse, l’exploitant réclamant selon lui un dédommagement de 80 000 euros par jour. En Allemagne, première puissance éolienne d’Europe, la Fédération des producteurs laitiers interrogée par l’AFP dit n’avoir jamais entendu parler de problèmes similaires sur des vaches. « Il devrait y avoir des cas partout en France où 8 000 éoliennes ont été installées », renchérit France Energie Eolienne (FEE), qui représente la filière.

    À Conquereuil, bourgade située à 20 kilomètres au nord, Sylvie Bignon, 48 ans, raconte aussi avoir subi une baisse de la qualité de son lait et ressenti d’importants maux de tête après l’arrivée de cinq éoliennes. Dans la Somme, l’ancien éleveur Yann Joly, installé depuis 1995, affirme lui avoir vécu « une descente aux enfers » depuis la construction de 12 éoliennes en 2011 à 1,8 km de sa ferme.

     #énergie #éoliennes #électricité #éolien #éoliennes_industrielles #résistance #énergie_éolienne#environnement #énergie_renouvelable #éolienne #rte #capitalisme #edf

  • Eolien offshore Dieppe Le Tréport : la plate forme de forage a fait fuir le poisson Halima Najibi - 6 Novembre 2018 - france 3 Région
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/somme/eolien-offshore-dieppe-treport-plate-forme-forage-fait-

    La saison de pêche cet été est désastreuse selon les pêcheurs. Une baisse de moitié par rapport à l’année dernière. Tous les petits bateaux s’inquiètent de ne plus aller au large avec l’installation du parc éolien offshore au large de Dieppe-Le Tréport. 

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=2&v=q2IpHLQA78M

    Une saison de pêche désastreuse de juin à octobre pour les pêcheurs crotellois et normands basés au Tréport. Des professionnels qui estiment que c’est la plate-forme de forage présente durant cette période qui est à l’origine de cette carence en poissons. Une plate-forme, je vous le rappelle, qui procédait à l’analyse des sols dans le cadre du futur champ éolien maritime Dieppe-LeTréport. 

    Le futur parc éolien offshore, c’est 62 mâts de 210 mètres de haut à partir de la surface de la mer. Et sous les eaux, un futur chantier colossal d’enfouissement. Le tout, sur la zone la plus poissonneuse de la Manche Est. 

    « Sur chaque éolienne il y aura quatre pieux enfoncés à 70 mètres de fond, l’ensemble des battages représente 500 000 chocs avec un marteau pneumatique d’une dimension industriel, l’enquête prouve que c’est la destruction des espèces dû aux battages des pieux ». Explique Olivier Becquet, le vice-président du comité des pêches de Normandie. 

    250 emplois seraient ainsi menacées selon le maire (PCF) du Tréport, Laurent Jacques.

     #énergie #électricité #éoliennes #énergie_éolienne #écologie #éolienne #pêche #poisson #massacre

  • #pognon_de_dingue #éolien  Incroyable scandale d’état du tarif de rachat de l’électricité produite par les six centrales éoliennes en mer actuellement en projet ne s’arrêtera pas pour le Président Macron et son ministre de l’Écologie François de Rugy.
    http://www.economiematin.fr/news-eoliennes-en-mer-macron-rugy-gaspiller-argent-pognon-dingue

    Le tarif de rachat de ces six projets avait été dévoilé par le Figaro et dans ces colonnes au montant gigantesque de 220 euros le mégawattheure (raccordement compris).

    Cette question avait fini par éclater au grand jour après la Tribune du 3 février dans les Échos de Benjamin Frémaux – ancien collaborateur de Christine Lagarde – intitulée « Le coût exorbitant de l’éolien offshore français » et la question écrite du 6 février sur le sujet du député Julien Aubert à l’Assemblée nationale au ministre de l’économie et des finances (question écrite n° 5074).

    L’ensemble de ces interrogations légitimes avait contraint le gouvernement à lancer en mars une vaste renégociation du tarif de rachat de l’électricité d’origine éolienne maritime tant le prix établi à quatre fois le tarif du brut habituel semblait démesuré.
    La commission de régulation de l’énergie (CRE) avait en juillet 2017 évoqué une subvention aux promoteurs égale à 40 milliards d’euros et, de son côté, la cour des comptes devait dénoncer dans un rapport rendu public en février 2018 un prix de rachat de l’éolien en mer exorbitant et une politique inefficace en la matière.


    C’est donc par un amendement à l’article 34 de la loi pour une « société de confiance » que le gouvernement a obligé les promoteurs éoliens en mer à renégocier ce tarif de rachat démesuré – on pourrait même dire bizarrement élevé.
    La charge a été sévère pour les promoteurs qui ne s’attendaient pas à une telle volte-face du gouvernement qui les avait habitués à une certaine servilité en la matière. Désormais, ils allaient devoir négocier avec des hauts fonctionnaires de Bercy sensibles aux deniers publics et non plus avec les représentants du ministère de l’Écologie totalement inféodés aux lobbies éoliens.

    Les échos au sein du gouvernement et des médias étaient très durs et la négociation s’annonçait particulièrement serrée. Les négociateurs s’étaient donné comme objectif légitime un prix situé entre 80 et 100 euros le mégawattheure (tarif plus élevé que le tarif obtenu dans les appels d’offre actuels environ 60 euros le mégawattheure). À défaut les six centrales éoliennes en mer pourraient être purement et simplement annulées.

    À cet égard on retiendra que la dernière version de l’amendement du gouvernement consacrait un vaste développement sur la méthodologie d’annulation de ces centrales éoliennes qui représentait presque un tiers de l’amendement.
    Finalement, le Président Macron, en dépit de tout le travail réalisé par les fonctionnaires chargés de la renégociation et outrepassant le travail en cours de l’assemblée nationale, devait annoncer discrétionnairement et avec précipitation le 20 juin dernier la confirmation des six centrales et un prix de rachat de l’électricité en mer fixé au prix gigantesque de 150 euros le mégawattheure pour les promoteurs qui n’avaient plus la charge du raccordement.

    Hasard du calendrier, le Président de la République annonçait cette nouvelle le jour même où dix députés UDI (2), LR(4) et LREM(4) demandaient dans une Tribune dans le Figaro un moratoire de l’éolien en France au profit de la mise en œuvre d’éoliennes flottantes en mer à 50 km des côtes.

    Le Président devait maquiller cette nouvelle en se gaussant d’une prétendue économie de 15 milliards d’euros représentant la différence entre le prix prévu – 220 euros le mégawattheure ( soit 4 fois le prix habituel) – et le prix désormais proposé 150 euros le mégawattheure (soit 3 fois le prix habituel), là où il engageait en réalité la France dans un gaspillage de 25 milliards d’euros sur 20 ans et une explosion de la facture d’électricité des Français.

    La vérité est qu’en refusant de négocier conformément aux études réalisées par les fonctionnaires de Bercy et en voulant céder aux caprices de Nicolas Hulot pour éviter sa démission, le Président de la république a contribué à une dilapidation potentielle considérable de l’argent des français de l’ordre de 50 milliards d’euros sur 40 ans puisque les six centrales sont envisagées sur quatre décennies et ceci sans tenir compte des milliards de subventions pour raccorder les centrales éoliennes, pour créer des usines ou adapter les infrastructures nécessaires.
    Ce gâchis financier, ce gaspillage d’un « pognon de dingue », le Président Macron et le ministre Rugy vont devoir l’assumer s’ils n’envisagent pas les choses autrement après la démission de Nicolas Hulot qui avait d’ailleurs prétexté sur FranceInter de la résistance à l’éolien de cet été comme une des raisons de sa démission.

    Aujourd’hui la révolte gronde en France concernant l’implantation d’éoliennes que ce soit sur terre ou en mer. L’acceptabilité sociale est au plus faible. Lors de l’enquête publique des éoliennes prévues entre Yeu et Noirmoutier, c’est plus de 80 % d’opposition qui s’est exprimée alors que la propagande du lobby éolien tente en vain de faire croire le contraire.

    Macron et Rugy, en installant ces six centrales éoliennes en mer au bord de nos côtes assumeront-ils d’avoir détruit le littoral français source d’une économie du tourisme dynamique, d’avoir détruit les métiers de la pêche qui souffrent déjà des quelques essais réalisés actuellement par les promoteurs éoliens dans les zones prévues, d’avoir détruit les paysages marins et naturels, richesses de notre patrimoine sauvage commun tout en ayant enrichi avec l’argent des contribuables et des consommateurs à hauteur de 50 milliards d’euros les actionnaires des consortiums éoliens qui par l’effet des différentes OPA ne seront bientôt plus français ?

    #environnement #énergie #éolien #électricité #france #éoliennes #écologie #énergie_éolienne #résistance #énergies #politique #pognon-dingue #Dieppe #Le_Tréport #poisson #désertification #peche #pognon_de_dingue #corruption #escrologie

  • #éolien_en-mer Les pêcheurs encerclent la barge Excalibur au large du Tréport 3 Septembre 2018 -Paris Normandie
    https://www.paris-normandie.fr/actualites/economie/environnement/ils-rejettent-le-parc-eolien--les-pecheurs-encerclent-la-barge-excal

    Manifestation. Une vingtaine de bateaux de pêche ont encerclé hier matin la barge Excalibur au large du Tréport, pour protester contre le projet de parc éolien.

    Les pêcheurs se sont mobilisés, à leur façon, pour marquer leur colère face aux impacts sur le milieu marin et par extension sur leur profession, de la présence de la barge de forage Excalibur. La barge est présente depuis le début de l’été dans la zone du futur parc éolien marin Dieppe-Le Tréport pour effectuer des travaux de carottage. Dès 8 h, hier matin, une douzaine de bateaux sont partis du Tréport. « Nous avons été rejoints...

    #environnement #énergie #éolien #électricité #france #éoliennes #écologie #énergie_éolienne #résistance #énergies #politique #pognon-dingue #Dieppe #Le_Tréport #poisson #désertification #peche #pognon_de_dingue

  • #éolien_en-mer En Normandie, la barge Excalibur fait trembler le Tréport Isabelle Boidanghein - 06 août 2018 - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/environnement/en-normandie-la-barge-excalibur-fait-trembler-le-treport-06-08-2018-78448

    La barge de forage destinée à valider un projet de parc éolien en mer est bien visible depuis le port de Seine-Maritime. Elle aurait déjà fait fuir plusieurs espèces de poissons.
    Excalibur est là, et bien là, appuyé sur ses huit jambes au fond de la mer. Depuis la mi-juillet, ce mastodonte de 60 x 32 m, pesant 1 000 t et équipé d’une flèche de 62 m, est installé au large du Tréport (Seine-Maritime). Jusqu’en octobre, la barge de forage de la société Fugro France, dotée d’un moteur hydraulique de 300 chevaux, va sonder les sols marins sur 110 km2 pour tester la viabilité du projet de parc éolien en mer entre Dieppe et Le Tréport.

    Et justement, depuis la plage du Tréport, Excalibur et les navires qui l’accompagnent se distinguent bien. De quoi raviver la colère et l’inquiétude des pêcheurs, qui ont jeté des œufs et du poisson sur le trottoir lors de l’inauguration du point d’information sur les éoliennes, près du funiculaire, le 11 juillet.
    Selon eux, certaines espèces comme le rouget barbet auraient déjà déserté la zone de pêche à cause des carottages : « Ce n’est plus un projet, estime Olivier Becquet, gérant de la Coopérative des artisans pêcheurs associés (CAPA) du Tréport. Ils disent qu’ils font des études, mais c’est le chantier qui commence. Le matériel est impressionnant. Les pêcheurs ne peuvent se rendre à moins de 500 m de la barge. Toutes les espèces vont déserter ! » La zone d’implantation testée est très nourricière pour les poissons. Malgré des contre-propositions des pêcheurs, elle n’a pas été modifiée.

    Le maire du Tréport « écœuré »
    Selon la profession, 900 emplois directs et indirects seraient menacés, sans compter les répercussions sur le tourisme : « Les habitants ont vraiment l’impression qu’on leur a menti, assure Laurent Jacques, le maire du Tréport. Il a été assuré que les éoliennes ne se verraient pas. Or, la barge Excalibur se voit déjà bien. Imaginez 62 éoliennes sept fois plus hautes ! Je suis écœuré. »

    Le parc éolien offshore représente deux milliards d’euros d’investissements. Porté, après un appel d’offres de l’État, par la société Éoliennes en mer Dieppe-Le Tréport (EMDT, filiale d’Engie), il permettrait d’alimenter annuellement en électricité 850 000 personnes. Il se situerait à 17 km de Dieppe et 15,5 km du Tréport.

      #environnement #énergie #éolien #électricité #france #éoliennes #écologie #énergie_éolienne #résistance #énergies #politique #pognon-dingue #Dieppe #Le_Tréport #poisson #désertification #peche

  • #pognon_de_dingue Belgique « Nous visualisons la dette du photovoltaïque et nous la payons sur 20 ans » RTBF La Première - 18 Septembre 2018
    https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_jean-luc-crucke-nous-visualisons-la-dette-du-photovoltaique-et-nous-la-p

    Le gouvernement wallon a dévoilé lundi sa solution à la dette du photovoltaïque. La mise en œuvre de cette solution aura dans un premier temps pour conséquence une « diminution de la facture énergétique » des Wallons, « parce que le véhicule bancaire utilisé permet de capter la surcharge qui existait sur le prix de l’électricité, et de combiner cette surcharge avec une globalisation de la dette sur 20 ans. Ce qui permet d’étaler cette dette, et en même temps de diminuer la charge sur le consommateur » explique à la RTBF le ministre wallon de l’Energie Jean-Luc Crucke (MR).

    Selon Jean-Luc Crucke, « le système imaginé par monsieur Furlan et toute sa bande consistait à placer tous ces certificats verts dans le frigo, dans les tiroirs, on les cachait en-dessous du paillasson, et on verrait bien, si un jour le marché revient à une meilleure santé, comment on peut les réinjecter. Ce système coûtait déjà. Ici ce que nous faisons, c’est que non seulement on visualise la dette, mais on annule les certificats verts. Donc on ne met plus au frigo. Je dis au Parti socialiste et au précédent gouvernement que l’addition est là, elle a un coût et il faut pouvoir l’assumer sans faire mal à tous les citoyens qui n’en sont pas responsables. Je mets la dette à jour et, de manière pérenne, définitive, durable, je dis que nous la payons sur 20 ans ».


    « Tout est transparent »
    Le recours à la banque #BNP #Paribas #Fortis pour le financement de la dette a un coût « qui est intégré dans le calcul que nous avons fait. Quand on mettait les certificats verts au frigo cela avait aussi un coût, mais un coût pour rien puisque c’était pour cacher. Ici c’est pour régler : une fois pour toutes, on annule les certificats verts. Je rappelle que, depuis 2003, il y a eu 53 millions de certificats verts qui ont été publiés. Et sur ces 53 millions, seuls 35 millions ont été absorbés par le marché » selon le ministre.

    « Le choix de la banque a fait l’objet d’un marché public. Trois banques ont soumissionné et la solution la plus intéressante et qui permettait d’avoir un véhicule extérieur au budget wallon, c’est celle de BNP Paribas Fortis. Tout cela est transparent » assure Jean-Luc Crucke.

      #environnement #énergie #électricité  #éoliennes #écologie #énergie_éolienne #énergies #politique #dette #photovoltaïque

  • Métaux rares : la transition énergétique a bonnes mines
    https://www.alternatives-economiques.fr/metaux-rares-transition-energetique-a-bonnes-mines/00084085

    Le quasi-monopole chinois sur l’exploitation des #terres_rares et d’autres #métaux_rares est un problème réel. Dans La Guerre des métaux rares (Editions les liens qui libèrent), largement cité par la presse, le journaliste Guillaume Pitron sonne l’alarme. Hélas il en tire des conclusions hâtives – et abusives – sur la transition énergétique et numérique.

    La fabrication des panneaux solaires produirait « énormément » de CO2. C’est faux : en moyenne 30 g de CO2 par kWh produit par les panneaux neufs, et cela diminue encore à mesure des progrès techniques. Contre environ 1 kilo pour l’électricité du charbon, un demi-kilo pour celle du gaz.

    Les éoliennes consommeraient « plus de matières premières que les énergies classiques ». Faux également. Combustibles compris, les centrales électriques à gaz ou charbon en consomment bien davantage. Il faut, bien sûr, regarder la fabrication des unes et des autres, mais ne pas oublier l’essentiel : le problème des émissions des combustibles fossiles.

    La voiture électrique consommerait autant d’énergie primaire qu’un véhicule diesel. Presque vrai aujourd’hui, parce que l’essentiel de notre électricité vient de centrales thermiques. Faux demain, dans la perspective de la transition énergétique, alors que croît la part des énergies hydraulique, éolienne et photovoltaïque dans le mix électrique.

    J’ai en tout cas trouvé son enquête sur la voiture électrique dans le @mdiplo d’août très convaincante, mais cette tribune d’un analyste à l’Agence internationale de l’énergie me fait douter.
    https://www.monde-diplomatique.fr/2018/08/PITRON/58979

  • MHI Vestas Inks 100-Turbine Deal for Moray East OWF | Offshore Wind
    https://www.offshorewind.biz/2018/08/21/mhi-vestas-inks-100-turbine-deal-for-moray-east-owf

    After being selected as the preferred turbine supplier for the Moray East offshore wind project in October 2017, MHI Vestas today (21 August) signed a conditional agreement with Moray Offshore Windfarm (East) Limited for the supply and installation of one hundred of its V164-9.5 MW offshore wind turbines.

    The 950 MW offshore wind project, located 22km off the coast of Scotland, won a Contract for Difference (CfD) from the UK Government in 2017, under which it will supply electricity at GBP 57.50/MWhr.

    MHI Vestas CEO, Philippe Kavafyan, said: “With this conditional agreement, we are exceptionally pleased to see Moray East move one step closer to Final Investment Decision.

    The supply of 100 units of our V164-9.5 MW turbines, the most powerful commercially available turbine in the world, is confirming MHI Vestas Offshore Wind’s strong UK pipeline,” Kavafyan said. “This translates into clean energy jobs locally and across the UK through our production of blades on the Isle of Wight and the local offshore wind supply chain.

    Moray Offshore Windfarm (East) Ltd – a joint venture company owned by EDP Renewables (56.7%), ENGIE (23.3%) and Diamond Generating Europe Limited (DGE) (20%) – recently announced Fraserburgh as the preferred Operations and Maintenance (O&M) port for the project.

    The O&M port will provide the principal onshore base from which the wind farm will be operated, and from which routine maintenance activities will be undertaken.

    DEME Group’s subsidiary GeoSea will be responsible for the Engineering, Procurement, Construction and Installation (EPCI) of wind turbine foundations and three offshore substation foundations, and will also transport and install the three OSS topsides.

  • Allemagne : ambiance de démolition dans l’éolien augustinmassin.blogspot - Alex Reichmuth - 5 Mai 2018
    https://augustinmassin.blogspot.fr/2018/04/allemagne-ambiance-de-demolition-dans.html

    Abbruchstimmung in Deutschland bazonline.ch - Alex Reichmuth - 5 Mai 2018

    https://bazonline.ch/ausland/europa/abbruchstimmung-in-deutschland/story/18862585

    De nombreux parcs éoliens menacent la fin. Le démantèlement pourrait entraîner des problèmes inattendus.

    Il y a maintenant près de 29 000 éoliennes en Allemagne. L’année dernière, ils représentaient environ 16% de la production d’électricité. Cependant, après des décennies d’énergie éolienne, la fermeture de nombreuses installations pourrait bientôt entraîner une baisse de la production. La raison n’est pas que les installations ne fonctionnent plus - mais que leur soutien financier est sur le point d’expirer.

    La loi allemande sur les énergies renouvelables, entrée en vigueur en 2000, garantit aux exploitants de parcs éoliens 20 ans de tarifs couvrant l’électricité qu’ils injectent dans le réseau. À partir de 2020, ce financement sera épuisé pour des milliers d’éoliennes chaque année. Les opérateurs doivent alors proposer leur électricité sur le marché libre, où les prix sont très bas. Dans de nombreux cas, il est peu probable que les retours couvrent le fonctionnement continu des installations, dont beaucoup, après vingt ans de fonctionnement, demandent plus d’entretien et nécessitent des réparations coûteuses dans certains endroits.

    Plus précisément, en 2020, le financement de 5700 centrales d’une puissance installée totale de 4500 mégawatts (MW) expire. Dans les années suivantes, c’est entre 2000 et 3000 MW, qui se feraient privés des subventions d’État . L’Association allemande de l’énergie éolienne estime que d’ici 2023, c’est environ 14 000 MW de capacité installée qui viendraient à manquer, ce qui représente plus d’un quart de la capacité éolienne allemande sur terre. Le nombre d’usines qui sortiraient réellement du réseau dépendra du futur prix de l’électricité. Dans la situation actuelle, le nombre d’aérogénérateurs fermant pourrait être supérieur à celui des nouvelles implantations.
    Cependant, le démantèlement des éoliennes n’est pas sans piège. Aujourd’hui, les vieilles machines peuvent encore être vendues, avec profit, dans d’autres parties du monde, telles que l’Europe de l’Est, la Russie ou l’Afrique du Nord, où elles continuent à être utilisées. Mais l’offre de vieilles installations bien entretenues est en hausse et devrait bientôt dépasser la demande. Alors, sans revente possible, reste que le coût du démantèlement. Et celui-ci est très élevé. Selon l’Association allemande de l’énergie éolienne, il représenterait 30 000€ par Mw installé. Pour une grande turbine si rapidement un montant à six chiffres. De nombreux opérateurs, y compris les municipalités, sont peu susceptibles d’être préparés à ces coûts.

    Problèmes de recyclage
    Un défi particulier lors du démantèlement est le recyclage des composants présents. « Nous notons avec les moulins à vent de subventions massives, que personne ne s’est inquiété sur le fait que les moyens utilisés pour l"équipement de ces machines, soient aussi recyclables », explique Herwart Wilms , Directeur général de la plus grande entreprise de gestion des déchets en Allemagne,

    Remondis. Bien que le matériau en acier ou en cuivre soit effectivement recyclable. Cependant, un problème concerne les pales du rotor, constituées d’un mélange de fibres de verre et de carbone et collées avec des résines de polyester. "Nous sommes confrontés à un énorme problème", a déclaré Michael Schneider de Remondis à Handelsblatt. Parce qu’il est à peine possible de séparer à nouveau les fibres liées à la résine. "Nous ne pouvons plus les séparer", explique Schneider. À partir de 2021, 16 000 tonnes de ces matériaux pourraient être produites chaque année. Or, l’industrie éolienne recherche des solutions pour le recyclage, que ce soit techniquement mais aussi économiquement, mais pour l’instant, c’est du domaine du "rêve". Donc, à la fin, seule la partie "récupération d’énergie" pourrait être exploitée, c’est-à-dire la combustion. Mais, même cela est difficile car les résidus de matériau du rotor sont fins et obstruent les filtres des incinérateurs.

    Mais avec le seul démantèlement des éoliennes , le compte n’ y est pas. Les socles en béton, qui constituent la base des éoliennes, doivent également disparaître. Pour une grande usine, cette base peut rapidement couvrir plus de 3 000 tonnes de béton armé et atteindre souvent plus de vingt mètres de profondeur dans le sol. Selon le code du bâtiment allemand, les éoliennes doivent être « complètement démantelées » - et les explications de la loi indiquent clairement que le démantèlement inclut les fondations. L’élimination complète de la base en béton peut rapidement coûter des centaines de milliers d’euros.

    En outre, plusieurs tribunaux ont confirmé qu’après la fin d’un investissement, les fondations en béton doivent être retirées. Cela a un sens écologique. À ce propos, Godehard Hennies, directeur général de Wasserverbandstag Brême / Basse-Saxe / Saxe-Anhalt a déclaré au Monde, qu’avec le temps, les fondations ont souvent transpercé plusieurs couches géologiques et ont provoqué une pollution, mélange important de l’aquifère préalablement séparé. De nombreux exploitants d’énergie éolienne n’ont pris aucune disposition dans ce sens. En conséquence, les règles ne sont pas appliquées. Dans de nombreux endroits, les compagnies passent un d’accord avec les propriétaires fonciers afin qu’ils financent l’arasement ds deux ou trois premiers mètres du socle, moyennant probablement une compensation. Comme l’a récemment rapporté le Norddeutsche Rundfunk, seul le premier mètre de fondations en béton est retiré dans la région de Dithmarschen, dans le Schleswig-Holstein. Le bureau d’État responsable de l’environnement approuve apparemment de tels accords. De même, dans tout le pays, l’Office fédéral compétent ne sanctionne pas l’action illégale dans les projets éoliens jusqu’à aujourd’hui. En ce qui concerne les énergies renouvelables, les lois semblent n’avoir qu’un caractère de recommandation. (Journal de Basler)

    #Eolien #Allemagne #énergies_renouvelables #électricité #énergie_éolienne #déchets #recyclage #pollution #écologie

  • Écosse. Le pays où le vent tourne

    Face à l’urgence climatique, loin des envolées lyriques, certains avancent sans faire de bruit. C’est le cas de l’Écosse, qui table sur une électricité 100 % renouvelable en 2020. Pris en main par les habitants, ce tournant change la vie des plus modestes.

    https://lequatreheures.com/episodes/ecosse-pays-vent-qui-tourne
    #Ecosse #énergie_éolienne #énergie #électricité #alternatives #énergie_renouvelable